21/07/2015 14:59

Relaxe de Jean-Pierre Jouyet et des journalistes du Monde: François Fillon fait appel

François Fillon a fait appel de la relaxe du secrétaire général de l'Elysée Jean-Pierre Jouyet et de deux journalistes du Monde qu'il poursuivait en diffamation, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

"Compte tenu du bref délai qui est imparti pour faire appel (10 jours, NDLR), mon client n'a pas pu disposer d'un temps de réflexion suffisant. C'est pourquoi nous avons pris cette décision", a expliqué l'avocat de l'ex-Premier ministre, Me Jean-Pierre Versini-Campinchi.

"Il pourra renoncer à cet appel le cas échéant", a ajouté le conseil. Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé le 9 juillet Jean-Pierre Jouyet, Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Dans les colonnes du quotidien du soir et dans leur livre "Sarko s'est tuer", les deux journalistes écrivaient que, lors d'un déjeuner le 24 juin 2014, François Fillon avait demandé à Jean-Pierre Jouyet que l'Elysée intervienne sur la justice contre Nicolas Sarkozy pour empêcher son retour, ce que dément l'ancien Premier ministre. La justice a reconnu le caractère diffamatoire de ces propos, mais a relaxé les trois prévenus retenant leur "bonne foi". "A titre personnel, je trouve singulier que le tribunal juge les propos diffamatoires et prononce pourtant une relaxe générale", a commenté Me Jean-Pierre Versini-Campinchi.

Lors de l'audience le 28 mai, François Fillon, convaincu que Jean-Pierre Jouyet était en "service commandé", s'était posé en victime d'une "opération" visant à le "décrédibiliser" et "semer la zizanie" au sein de sa famille politique. Son avocat avait même parlé d'une "affaire d'État" mettant en cause le président François Hollande. Maintenant leurs informations, les journalistes du Monde avaient rétorqué que cette thèse n'avait aucun sens. Ils avaient produit neuf minutes extraites de l'enregistrement de leur rencontre avec M. Jouyet leur faisant son récit du déjeuner du 24 juin.

Le secrétaire général de l'Elysée, représenté à l'audience par son avocat Me Jean Veil, avait contesté l'interprétation de ses dires faite par les journalistes du Monde et soutenu que l'enregistrement avait été effectué à son insu, version contestée par Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

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Vos réactions

Portrait de Drahcir232
21/juillet/2015 - 18h33 - depuis l'application mobile

Dés que l'on est de gauche on est intouchable par la justice socialiste, on peut raconter tout et n'importe quoi sur les gens de droite sans aucun risque, c'est ça la France "normale" d'aujourd'hui

Portrait de Harpie
21/juillet/2015 - 16h11

Ah ouaie,je sais pas de quoi y retourne ,

 

mais les coupables doivent êtres punis sévèrement !smiley