EXCLU: Julien Lepers provoque la colère des patrons de France Télé après avoir accusé de plagiat "Face à la bande" de Michalak

Par Kévin Vatant

Dans une interview accordée au Buzz TV Orange TV Magazine, Julien Lepers se montre plutôt satisfait de l'audience réalisée chaque jour par "Questions pour un champion" sur France 3.

S'il est plutôt serein, il précise toutefois: "C'est plus dur aujourd'hui".

Et d'ajouter: "C'est plus difficile de faire de l'audience et en plus, je me prends deux jeux pile en face de moi - Julien Courbet sur D8 et Face à la bande sur France 2 - le public se divise".

Et de laisser entendre que l'émission de Jérémy Michalak est une "imitation" de "Questions pour un champion": "On préfère l'original à l'imitation! "Face à la bande" de Jérémy Michalak est très proche: les codes couleur, comme par hasard, il y a trois manches... la question finale - moi c'est la question finale -, je n'en dis pas plus mais je le remarque. C'est France 2 qui décide...".

A la question de savoir s'il y a un peu de lassitude dans ses propos, il répond: "Aucune. J'ai toujours l'impression que ce sont des émissions nouvelles [...] Les émotions qu'on vit sont nouvelles.".

Jeanmarcmorandini.com a joint la direction de France Télévisions qui a réagi en exclusivité après ces déclarations.

Le directeur de la communication du groupe, Frédéric Olivennes, a tenu à faire une mise au point "importante".

"Il n'y a absolument aucun plagiat de la part de l'équipe de "Face à la bande" envers "Questions pour un champion". Si cela avait été le cas, les téléspectateurs s'en seraient émus, tout comme la direction de France Télévisions", nous a-t-il déclaré.

Avant d'ajouter: "Nous tenons également à rappeler une règle de bon sens: les personnalités de France Télévisions n'ont pas à s'exprimer publiquement contre leur chaîne, ou une autre chaîne du groupe. Si elles ont quelque chose à dire, cela doit se faire en interne".

A la question de savoir si la direction de France Télévisions a contacté Julien Lepers après ses propos, ou si des sanctions seront prises à son encontre, Frédéric Olivennes s'est contenté de répondre: "Nous n'avons pas de commentaire à faire sur ce point. Cela reste nos affaires."