François Rebsamen a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel de Paris, devant lequel il était poursuivi par l'hebdomadaire Minute, que l'actuel ministre du Travail avait taxé de xénophobie.
Lors d'un passage sur la radio
France Info, le 13 juin 2012, M. Rebsamen, alors sénateur socialiste, avait été interrogé sur les récents entretiens accordés par plusieurs personnalités de l'UMP à l'hebdomadaire d'extrême droite Minute.
"Voilà un journal qui a prôné et prône encore la xénophobie, sûrement, à la limite, le racisme et l'antisémitisme", avait-il répondu à une question sur l'opportunité d'accorder lui-même un entretien à cette publication.
La société Sacen, éditrice de l'hebdomadaire, avait fait citer M. Rebsamen pour injure publique et lui réclamait 5.000 euros de dommages et intérêts.
Pour le tribunal, les propos incriminés "constituent l'expression d'un jugement de valeur porté par François Rebsamen sur l'idéologie et les positions défendues, selon lui, par une publication dont la nature polémique est notoire", selon le jugement dont l'AFP a pris connaissance.
Ces propos "ne dépassent pas, dans un tel contexte, les limites admissibles de la liberté d'expression qui doit pouvoir s'exercer dans une société démocratique", poursuivent les juges de la 17e chambre.
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