
Dominique Baudis, Défenseur des droits, ancien journaliste de télévision et ancien maire centriste de Toulouse, est mort jeudi matin à l'âge de 66 ans d'un cancer généralisé à l'hôpital du Val-de-grâce à Paris, a-t-on appris auprès de l'institution qu'il dirigeait.
Dominique Baudis, dont le nom reste également associé à la terrible rumeur dont il fut victime en 2003 dans l'affaire Alègre, avait présidé le comité éditorial du Figaro, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) puis l'Institut du monde arabe (IMA) avant de devenir Défenseur des droits, en juin 2011, une fonction nouvellement créée. Diplômé de Sciences Po, Dominique Baudis avait débuté sa carrière de journaliste au Liban en 1971.
Correspondant de l'ORTF puis de TF1 au Proche-Orient, il couvre la guerre du Liban. De retour à Paris, il présente ensuite le journal télévisé de 1978 à 1980, puis celui de FR3 jusqu'en 1982. Il renonce au journalisme pour la politique en se faisant élire en 1983 à la mairie de Toulouse, succédant à son père, Pierre Baudis, maire depuis 1971.
En 1984, il est élu au Parlement européen. En 1986, il entre au conseil régional Midi-Pyrénées qu'il préside et à l'Assemblée nationale pour un mandat reconduit en 1988, 1993 et 1997, sous l'étiquette UDF (Union pour la démocratie française). Sa nomination en janvier 2001 à la tête du CSA par le président Jacques Chirac l'oblige à démissionner de tous ses mandats et fonctions.
En 2003, il est mis en cause par des prostituées de la région de Toulouse dans l'affaire du tueur en série Patrice Alègre. Accusé de proxénétisme, viol, meurtre et actes de barbarie, il révèle publiquement cette sordide affaire au journal de TF1. Il ne sera totalement innocenté par la justice qu'en 2005 et racontera son calvaire dans un livre, "Face à la calomnie".
En février 2007, il est élu à la présidence de l'Institut du monde arabe (IMA). En 2009, il retrouve un mandat de député européen après avoir été élu dans le Sud-Ouest à la tête de la liste UMP. Il a été nommé le 22 juin 2011 pour un mandat de six ans non renouvelable au poste de Défenseur des droits, qui absorbait les missions du Médiateur de la République, du Défenseur des enfants, de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE) et de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS).
Dominique Baudis avait épousé en secondes noces la journaliste et écrivain franco-algérienne Ysabel Saïah-Baudis. Il était père de trois enfants dont Florence, qui s'était engagée en politique à Toulouse sur ses traces.
Vos réactions
Une pensée pour la famille
De même
Maintenant tu le sais
Saleté de maladie
un grand homme de la politique
désolé je ne trouve pas par contre je pense a ces pauvres femme de toulouse que l'ont a retouvé main et poing attacher avec une culotte enfoncé dans la gorge et que l'ont a classé cela en suicide
Cette disparition me cause beaucoup de peine. En tant que toulousaine d'abord qui a vécu dans cette ville et l'a vu évoluer tout au long de ses mandats. Puis je regrette l'homme public et politique d'une grande intégrité. Dominique Baudis était un homme honnête et c'est tellement rare aujourd'hui dans le monde politique français que le pays entier devrait être en deuil.
Une généralisation cancéreuse suppose un cancer initial, qui, chez Dominique Baudis, était bien un cancer du poumon, lié au fait qu'il avait fumé.
On peut donc dire, même si on peut le déplorer vu la qualité de l'homme, qu'il a bien creusé lui-même sa tombe!
lamentable et indigne un tel post en réponse de l'annonce de cette triste nouvelle
Toutes mes condoléances à la famille de Dominique Baudis, un grand reporter, puis journaliste et un grand maire impartial, dans la digne lignée de son pére
je ne trouve pas la video ou mr dominique baudis tout transpirant dans journal de claire chazal ????
https://www.youtube.com/watch?v=0FTmyVXoFs0
RIP Mr Dominique Baudis.
Un grand homme! Toulouse ne vous oubliera pas.
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