
Le groupe Le Figaro a vu son chiffre d'affaires reculer de 5% en 2013, à 510 millions d'euros mais a maintenu son bénéfice d'exploitation à 22 millions, a indiqué son directeur général, Marc Feuillée, cité dans Le Figaro de samedi.
"Les économies engagées ont permis de maintenir" le résultat d'exploitation, a-t-il expliqué. Pour 2014, il prévoit une stabilité des recettes publicitaires et des recettes de diffusion mais avertit que le groupe "réagira rapidement si le climat de détèriore". Le "pôle news" (quotidien papier, site internet et magazine) a représenté 40% du chiffre d'affaires, le reste provenant des activités de diversification. Le groupe a continué en 2013 à investir 8 millions d'euros par an, à la fois dans le papier et le numérique, explique-t-il, des montants autofinancés.
Il a notamment investi dans la Place Media, plateforme de gestion automatique de la publicité numérique.
La publicité numérique a crû de 11% en 2013, ce qui a permis au site de dégager un bénéfice de 3 millions sur un chiffre d'affaires de 25 millions. La nouvelle formule du quotidien a permis de "limiter la baisse des ventes du journal à 1,9%", grâce aussi à l'importance des abonnements qui représentent "plus de la moitié de la diffusion individuelle payée". Les abonnements numériques ont dépassé les 8.000 fin 2013.
En 2013 le quotidien a vu ses ventes reculer à 317.000 exemplaires en moyenne. Hors ventes aux tiers (compagnies aériennes, institutions...), réalisées à prix réduit, les ventes individuelles ont baissé de 1,7% à 229.800 exemplaires, l'une des plus faibles baisses des quotidiens nationaux. "En 2014, nous continuerons à investir résolument sur le papier car c'est le coeur de la marque le Figaro autour de laquelle nous pouvons créer de la valeur", a ajouté M. Feuillée.
De nouvelles formules du Figaro Magazine et de TV Mag sont prévues au printemps.
Le groupe va aussi lancer un nouveau site politique baptisé "Le Scan", avec un accent mis sur la vidéo, et veut dépasser les 13 millions de vidéos vues en janvier.
Il compte également "renforcer la zone payante du site" pour "les enquêtes, les analyses, les articles à forte valeur ajoutée" et espère "atteindre rapidement 30.000 abonnés payants". Toutes les activités de diversification (Figaro Classified pour les offres d'emplois, Madame Figaro, le site Le Particulier, la Chaîne Météo et les activités d'e-commerce) sont bénéficiaires, a-t-il ajouté, sans préciser le bilan du quotidien papier.
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