
François Fillon, dont le renvoi dos à dos du PS et du FN lors de duels électoraux a suscité la polémique, assume cette position et déclare accepter d'être "minoritaire" à l'UMP.
"Je prends un risque, je le prends en connaissance de cause. J'accepte d'être minoritaire dans mon parti si c'est le cas", déclare l'ex-Premier ministre au quotidien L'Opinion publié mardi.
"Je veux qu'on arrête de caricaturer, stigmatiser, exclure des électeurs qui sont des Français. Je ne condamnerai jamais un Français qui vote pour un autre Français", déclare encore l'ancien Premier ministre.
"On ne peut plus s'en tenir aux formules toutes faites", assure le député de Paris, alors que Jean-François Copé, président de l'UMP, a réaffirmé la doctrine de son parti en faveur du ni-ni (ni FN ni PS).
Le premier parti d'opposition réunit son comité politique mardi matin. Jean-Pierre Raffarin, qui précéda M. Fillon à Matignon, a souhaité que ce dernier clarifie sa position et revienne au "ni-ni" au lieu d'un "ou-ou".
Vos réactions
Y'a pas besoin d'un gros ver pour pourrir le fruit. Un petit peut aussi, ça prend juste plus de temps.
Si c'est pour laisser place au mafieu de copé c'est pas mieux non plus !!
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