12/05/2013 15:05

Audrey Tautou, maîtresse de cérémonie à Cannes

Frêle silhouette et regard mutin couleur noisette, l'actrice française Audrey Tautou, désignée cette année maîtresse de cérémonie du festival de Cannes, reste pour beaucoup "Amélie Poulain", la fantaisiste héroïne du film de Jean-Pierre Jeunet, grâce à laquelle elle a fait le tour du monde.

"Encore aujourd'hui à l'étranger, beaucoup de gens me reconnaissent grâce à ce film. Je suis ravie d'avoir joué dans un film culte... mais c'est vrai que j'ai eu une petite overdose de ma tronche à un moment!", plaisantait l'actrice lors d'un entretien à l'AFP, cinq ans après la sortie du "Fabuleux destin d'Amélie Poulain" (2001), vu par 23 millions de spectateurs dans le monde.

Depuis son César du meilleur espoir féminin en 2000 pour "Vénus Beauté (Institut)" de Tonie Marshall, où elle incarnait avec Nathalie Baye et Mathilde Seigner un trio d'esthéticiennes en mal d'amour, cette androgyne beauté brune de 36 ans a fait du chemin.

Née le 9 août 1976 à Beaumont (Puy-de-Dôme), Audrey Tautou, à qui l'on prête une première vocation de primatologue liée à sa passion pour les singes, a fait ses classes au cours Florent et joué dans quelques téléfilms avant d'être révélée au grand public à 22 ans par le succès de "Vénus Beauté".

Mais c'est surtout "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain", triomphe international, qui fait décoller sa carrière. Souvent identifiée au personnage frais et candide du film, Audrey Tautou enchaîne les rôles.

Elle est une jeune fille prête à tout par amour dans "A la folie...pas du tout" de Laetitia Colombani (2001), la petite amie puis l'ex de Romain Duris dans "L'Auberge espagnole" (2001) et "Les Poupées russes" (2005) de Cédric Klapisch, une ingénue dans le film d'Alain Resnais "Pas sur la bouche" (2003)...

De Hollywood à Boris Vian

Aussi à l'aise dans le registre de la comédie, où sa vivacité et sa gouaille font merveille, que dans celui du drame, la jeune actrice est aussi sollicitée à l'étranger.

Elle incarne une réfugiée politique turque dans "Dirty Pretty Things" (2002) du Britannique Stephen Frears, puis une jeune Française dans "Happy End" (2003) de l'Israélien Amos Kollek. Hollywood lui ouvre ses portes lorsque Ron Howard la choisit pour l'adaptation au cinéma de "Da Vinci Code" (2006).

Cette incursion outre-atlantique, où elle incarne le glamour "à la française" avec un petit côté Arletty moderne, ne lui donne pas pour autant des envies de carrière américaine. "J'ai pas envie de tourner encore là-bas si c'est pour jouer des rôles de Française débile dans des films à la noix!", disait-elle à l'AFP en 2006.

Centrée sur le cinéma français, elle collabore à nouveau avec Jean-Pierre Jeunet dans "Un long dimanche de fiançailles" (2004), un nouveau succès.

Elle joue ensuite chez Pierre Salvadori dans "Hors de prix" (2006) et "De vrais mensonges" (2010), et dans "Ensemble c'est tout" de Claude Berri, tiré du best-seller d'Anna Gavalda, l'un des plus gros succès de l'année 2007. La biographie "Coco avant Chanel" (2009) d'Anne Fontaine, sortie dans quelques 40 pays, confirme son statut d'icône du glamour français.

En 2010, elle fait ses débuts au théâtre dans la "Maison de poupée" du Norvégien Ibsen.

Ces dernières années, elle a joué dans "Des vents contraires" (2011) de Jalil Lespert et la comédie romantique "La Delicatesse" (2011) de Stéphane et David Foenkinos, avant d'incarner en 2012 "Thérèse Desqueyroux" dans le dernier film de Claude Miller.

Actuellement à l'affiche de "L'Ecume des jours" de Michel Gondry d'après Boris Vian, l'actrice, qui garde un certain recul par rapport à son métier, confiait récemment dans une interview à "Styles" avoir aussi pour projet "l'écriture d'un roman".

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de arrettonchar
12/mai/2013 - 20h04
A6666 a écrit :

Oh Oh il faut se réveiller , On est au courant depuis longtemps..Sans doute qu'il n'y a pas de grain à moudre cet après midi Pas de scandale en vue dommage..

chuttttt..................sinon ,on va droit à du nabillasmiley