
Bernard Tapie, nouveau propriétaire du groupe Nice Matin, a estimé mardi lors d'un point presse improvisé à l'issue de sa première rencontre avec les employés du groupe, qu'il n'y avait pas à craindre une "remise en cause générale" des effectifs, mais seulement "des ajustements à prévoir" qui seront connus dans deux à trois semaines.
"Il faut que la société ne soit pas pénalisée d'entrée de jeu en ayant des sureffectifs criants. Il faut que les ratios soient corrects", a estimé l'homme d'affaires, après avoir notamment rencontré la direction du groupe, les syndicats et les salariés toutes catégories confondues.
S'il y a un problème de sureffectif, "il faut traiter le problème avec les personnes concernées, (...) mais ce n'est pas vraiment le cas de Nice Matin. Il n'y a par conséquent pas à craindre une remise en cause générale d'un sureffectif énorme, il y a des ajustements à prévoir, des requalifications et de la formation complémentaire à faire", a-t-il poursuivi.
Certes, a-t-il dit en riant, "le taux d'absentéisme est plus fort ici qu'à Douai, mais c'est normal...".
Les décisions concernant le personnel seront connues "dans moins de quinze jours, trois semaines maximum", a-t-il assuré.
Bernard Tapie a racheté les journaux du pôle sud du groupe Hersant (La Provence, Nice-Matin, Var-Matin, Corse-Matin).
C'est la seconde fois que l'homme d'affaires rencontrait la direction de Nice Matin. Il doit effectuer mercredi à Bastia sa première visite à Corse Matin.
Vos réactions
Bernard Tapie entraine beaucoup d'animosité, de jalousie et de haine derrière lui ; tout ce qu'il fait ou dit sera dénoncé et pas en sa faveur ; il va devoir encore se battre ... surtout contre les médias !
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