Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, demande aux ministères d'"identifier au total 5 milliards d'euros d’économies nouvelles en 2014", dans les lettres de cadrage budgétaire envoyées vendredi aux membres du gouvernement.
"Ces économies permettront de garantir le redressement des comptes publics tout en assurant le financement des mesures que nous avons décidées pour renforcer la compétitivité de notre économie, lutter contre le chômage et conforter la solidarité envers les plus démunis", explique M. Ayrault dans un communiqué.
Jeudi, le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, avait expliqué qu'il s'agissait d'un effort "auquel notre pays ne peut hélas plus se soustraire, tant il est vrai que nous nous somme trop endettés ces 20-25 dernières années, et surtout ces 10 dernières années: 900 milliards d'euros de dette de plus depuis 2002, c'est beaucoup, c'est trop".
Selon le Premier ministre, cet effort portera "principalement sur les dépenses hors masse salariale, car nous avons pris l’engagement de stabiliser les effectifs de l’Etat". "Il ne sera pas assuré par des mesures uniformes, mais reposera sur la mise en œuvre d’ambitieuses réformes structurelles sur les dépenses de chaque ministère et de ses agences", assure-t-il.
M. Ayrault "demande à chaque ministre de veiller personnellement à la mise en place de ces réformes, qui s’appuieront sur la démarche de modernisation de l’action publique lancée fin 2012".
"Des échanges auront lieu aux mois de mars et avril" entre chaque ministre et Bercy", précise le chef du gouvernement. C'est ensuite en juin que M. Ayrault "fixera les crédits de chaque ministère pour 2014 dans une lettre-plafond", qui seront "présentés au Parlement dans le cadre du débat d'orientation des finances publiques".
Ces lettres de cadrage "ne portent que sur le budget de l’Etat et les ressources affectées aux opérateurs", rappelle en outre M. Ayrault. "C'est dans le cadre du +programme de stabilité+ (2013-2017), qui sera transmis au Parlement mi-avril, que le gouvernement actualisera les prévisions économiques et présentera les grandes lignes de l'effort global de redressement", relève-t-il.
Vos réactions
Il peu en donner lui aussi de sa poche
ha ça faut pas rêver
Ou plutôt jamais
Et après ça sera à nous de faire des efforts ..
les économies c'est maintenant
On court à la faillite avec lui
Rajoute Hollande aussi
Qu'il joue au loto, peut être qu'il aura sa chance
qu'il voyage moins ce sera déjà une économie. avec toute la troupe qu'il trimballe à chaque fois
Exact
Comme je l'ai dit sur un autre sujet... la France 65 mio d'habitants... 577 députés à l'assemblée nationnale, et 347 sénateurs.... USA 315 mio d'habitants 435 membres du congrès et 100 sénateurs...
ça ne vous interpelle pas quelque part??? La diminution des frais de fonctionnement commence par la réduction des homme politiques professionnels payés grassement au frais des contribuables... Nous avons quasiment 2 fois plus de parlementaire (sénat inclus) que pour un pays ayant 5 fois plus d'habitants et une superficie de 14 fois la France... y a pas quelque chose qui vous choc là?????
Oui qu'ils fassent aussi des efforts les goinfres!
Qu'ils baissent leur train de vie pharaonique, ils n'en seront que plus credibles.
Quand est-ce qu'il y en a un qui va comprendre que c'est pas en faisant des économies qu'on pourra relancer l'économie et lever davantage d'impôts ?
Chaque mesure d'économie, ce sont des milliers d'entreprises qui ferment, de personnes qui se retrouvent au chômage, d'indemnités à payer, de RSA à verser, de formations à régler...
Et bien entendu, tous ces gens coûteront beaucoup plus qu'ils ne rapporteront. Les rentrées d'argent s'amenuiseront encore, il faudra faire de nouvelles économies et le cercle infernal continuera.
L'urgence c'est de trouver des ressources et des ressources, il y en a. Il y aurait des réserves de pétrole très importantes en Guyanne... mais là le gouvernement flippe à cause des indépendantiste, il y a aussi dans le bassin de sédimentation parisien, il y a du gaz de schiste un peu partout et l'effort devrait être le recencement des nappes et la recherche de procédés propres d'exploitation. On a la filière bois mais sous exploité, on importe du bois de l'étranger. On en exporte aussi mais qui nous revient parce qu'on est incapable de le travailler alors qu'on a sans doute les plus grandes réserves d'Europe etc etc.
Et le pire de tout ça, c'est que l'on est à plat ventre devant les décisions iconoclastes des fonctionnaires de Bruxelles (non élus) qui distribuent bons et mauvais points, devant les agences de notation dont la pertinence a vite montré ses limites et que l'on n'est pas gouverné.
En fait, on essaie de sauver les meubles alors que la maison s'écroule alors qu'on devrait d'abord sauver la maison pour que les meubles ne risquent rien.
Très juste
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?