
Le procureur de la République de Bordeaux, Claude Laplaud, a démenti dans la soirée que les juges d'instruction aient fait une confusion entre l'héritière de l'Oréal et l'ex-otage Ingrid Betancourt au sujet des contacts de l'ancien président.
Nicolas Sarkozy s'est vu notifier jeudi le statut de témoin assisté après une audition de douze heures chez trois juges d'instruction à Bordeaux, qui enquêtent sur un possible abus de faiblesse de la milliardaire.
Le juge Jean-Michel Gentil, qui enquête pour déterminer si Nicolas Sarkozy a pu bénéficier d'une partie de ces fonds pour sa campagne électorale de 2007, a saisi les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et des agendas qui mentionneraient des rencontres avec l'héritière de L'Oréal.
Pour Thierry Herzog, il s'agit d'une confusion avec Ingrid Betancourt, une franco-colombienne qui était à l'époque otage des Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc).
"C'est sur un tableau qui est fait où très curieusement on indique que Nicolas Sarkozy a reçu la famille Betancourt, B-E-T-A-N-C-O-U-R-T", a-t-il souligné. "Le juge fait cette mention entre parenthèses : 'nom mal orthographié'."
Fait rare, le parquet de Bordeaux a démenti cette interprétation à la demande des juges chargés du dossier.
"Contrairement à ce qui a pu être publié ce jour dans divers organes de presse à propos d'une confusion entre Mme Ingrid Betancourt et Mme Liliane Bettencourt, la convocation de M. Nicolas Sarkozy ne mentionnait pas un rendez-vous relatif à Mme Ingrid Betancourt, figurant dans son agenda à la date du 5 juin 2007 au palais de l'Élysée, et il n'a pas été interrogé sur ce point", dit-il dans un communiqué.
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