Le nombre d'abonnés à BeIN Sport est "supérieur aux attentes" de son directeur Charles Biétry

Un mois après son lancement, la chaîne payante BeIN Sport, propriété du groupe qatari Al-Jazeera, a démarré en trombe en
France avec un nombre d'abonnés "supérieur aux attentes", a assuré mardi son directeur Charles Biétry.
"Les tendances sont très, très bonnes, il y a forcément plusieurs centaines de milliers d'abonnés. Il est très difficile de faire des extrapolations à partir des chiffres de chaque opérateur, certains font des promos, d'autres pas... Ce qui est sûr, c'est ce qu'ils sont supérieurs aux attentes", selon M. Biétry.
Lancée le 1er juin, BeIN Sport est accessible pour 11 euros par mois sur toutes les box ADSL, ainsi que sur le câble et sur le satellite. Au total, 20 millions de foyers sont concernés.
"C'est une formidable surprise (...) C'était quand même un pari de lancer la chaîne au bout de trois mois, alors que cela n'était pas prévu", s'est félicité M. Biétry , expliquant que le lancement de la chaîne avait été avancé à la suite de l'obtention des droits de diffusion de l'Euro 2012.
Le vrai bilan se fera pas avant six mois. En attendant, la direction de la chaîne dit ne pas craindre "une vague de désabonnements", passé le temps des offres promotionnelles.
"Il n'y avait jusque là pas de raisons majeures de s'abonner à nous. L'Euro n'était pas notre force d'abonnement, ni les jeux Olympiques que l'on retrouvera sur France Télévisions. Quand les gens verront que 100% de la Ligue 1, de la Ligue des Champions et du championnat d'Espagne sont chez nous, là, ils penseront à s'abonner", a estimé M. Biétry.
Autre argument de vente, l'offre sans engagement de la chaîne: "Le fait qu'on ne soit pas prisonnier d'un délai comme la  majorité des autres chaînes à péage, c'est au contraire un gage de qualité qui nous permettra d'avoir des abonnés", a-t-il insisté.
Un premier bilan "satisfaisant" donc, malgré quelques ratés que le grand patron a voulu toutefois minimiser.
"Il y a des choses qu'on aurait pu mieux faire, des sujets que l'on n'a pas pu passer à l'antenne, mais c'est la vie normale de n'importe quelle entreprise de télé", a-t-il indiqué.