Euro 2012: Ce gros clash dans les vestiaires des Bleus qui aurait du rester secret !

L'explication  dans les vestiaires après Suède - France (2-0) a été houleuse, mardi soir, et le ton est monté entre Benzema et certains de ses équipiers.Un clash qui n'aurait pas du fuiter dans la presse, mais ce matin, de nombreux médias donnent des détails sur ce qui s'est vraiment passé dans les vestaires et visiblement ça a été très chud!

Hier, Malouda en a remis une couche, stigmatisant des « attitudes », pour tirer la sonnette d'alarme.

« Ce n'est pas tant le jeu que je vise, ce sont surtout les attitudes. C'est frustrant, surtout quand on le vit du banc, a-t-il expliqué froidement. Si on avait eu la même attitude et le même esprit que les Suédois, on ne se serait pas réveillés avec la gueule de bois ce matin. On n'aurait pas le sentiment d'avoir lâché le match et que la qualification est due à un concours de circonstances... »

Dans la foulée du match, au micro de M6, Olivier Giroud avait déjà vendu la mèche : «Il y a eu un coup de gueule dans le vestiaire. On s'est dit les choses à chaud. J'espère qu'on se remettra en questions».

Ce matin, on en sait plus et franches explications ont même été échangées...

Le staff aurait été pris de court par la violence des échanges, qui n'a pas dépassé les mots.

Le clash aurait notamment été provoqué par Karim Benzema, plus qu'agacé de ne pas être servi dans de bonnes conditions.

Et c'est Samir Nasri qui aurait cristallisé les critiques compte tenu de son attitude et sa tendance à trop garder le ballon.

Puis, la frustration de la défaite aidant, le ton serait monté et les reproches auraient fusé sur l'attitude générale de l'équipe qui a « lâché » le combat contre la Suède

Le quotidien L'Equipe  dans un article intitulé "Récit d'une crise de nerfs", parle de "règlement de comptes" à sa "une" identifie deux temps forts dans la montée en température.

Le premier met en scène Hatem Ben Arfa et Laurent Blanc lorsque le sélectionneur a reproché au joueur de Newcastle de téléphoner.

Ben Arfa se serait alors levé et aurait enchaîné les saillies verbales contre les choix de son coach, qui l'a sorti du terrain à la 59e minute alors qu'il y avait "plus nul que (lui)" sur le terrain.

Ben Arfa aurait conclu son propos en proposant à Blanc de le renvoyer.

Samir Nasri, symbole à son corps défendant des errements bleus à Kiev, entre manque d'agressivité, relâchement dans le pressing défensif et difficultés  à jouer juste, aurait par ailleurs demandé à son partenaire Alou Diarra de lui parler "plus poliment".