Le député socialiste François Loncle a diffusé un communiqué réclamant que toute la lumière soit faite sur "les
éventuelles complicités françaises".
Et relançant la thèse d'un piège dans
lequel serait tombé l'ancien président du FMI.
nterrogé sur France Info, l'élu, proche de Dominique Strauss-Kahn, a précisé sa pensée:
"Je continue à penser qu'à un moment donné dans cette
histoire Dominique Strauss-Kahn a été piégé, a été
victime d'une embrouille. Il me semble que ce qui vient de se passer me donne un
petit peu raison." Avant de s'interroger sur le rôle joué dans l'affaire
par le Sofitel.
"Il ne s'agit pas de complot", estime-t-il. "Je
pense simplement que tout n'est pas clair dans le comportement des dirigeants du
Sofitel et du groupe Accor. Et qu'il peut y avoir eu des connexions entre le
groupe et peut-être certaines officines françaises. Je connais aussi les liens
entre la direction de la sécurité du groupe Accor et certaines officines
françaises. Je n'accuse
absolument personne. Est-ce
que toutes les informations ont été données comme il fallait aux enquêteurs...
est-ce qu'il y a eu des consignes venant de Paris ?"
Et il ajoute: "A qui les gens du
Sofitel ont-ils téléphoné à Paris ? Au patron des Renseignements généraux (DCRI)
? A quelle heure ont-ils téléphoné cette fameuse nuit du 14 mai ? Pourquoi
l'hôtel a déclaré que la femme de chambre était une employée modèle
?"
Selon une source proche du dossier, l'Elysée, en la personne d'Ange
Mancini, coordonnateur du renseignement à la présidence, a été prévenu de
l'arrestation de DSK vers 23h45 heure de Paris par le
groupe Accor (une heure après l'arrestation).
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