Les Echos ne paraîtront pas mercredi, suite à une grêve votée ce soir. Un grève dont la principale cible semble être le nouveau patron Nicolas Beytout.
Les journalistes sont d'ailleurs sous le choc du départ du directeur de la rédaction Erik Izraelewicz.
Il devait rester en poste pendant deux ans, selon les accords signés par le nouveau propriétaire Bernard Arnault, mais il a finalement signé mardi matin avec La Tribune.
Mardi aprèsmidi, lors d'une conférence devant le personnel il a eu des propos très dur que rapporte le site internet "Rue 89:
"J'ai craqué. Je voulais intensément rester, mais j'ai compris qu'on ne voulait pas de moi. Bernard Arnault ne pouvait pas me virer. Comme il est intelligent, il a adopté une autre stratégie: il a cherché à me dégoûter. Ils [la direction de LVMH, représentée aux Echos par Nicolas Beytout, ndlr ] ont voulu me piéger. Ils y sont parfaitement arrivés.
Mes relations avec Nicolas Beytout sont parfaitement exécrables. J'ai découvert la face cachée de Nicolas Beytout: perversité, arrogance, mépris, mauvaise foi."
Vos réactions
Quel boxon dans la presse quotidienne économique , un peu à l'image de l'économie actuelle ,turbulences !!!!!!!!!
Erik Izraelewicz c'est un très très bon, lui ...
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