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Disparition de Delphine Jubillar: Cédric Jubillar reste en prison - Le juge des libertés et de la détention prolonge pour 6 mois son mandat de dépôt jusqu'en décembre prochain

C'était une décision attendue. Aujourd'hui, la justice s'est prononcée sur la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, le principal suspect dans la disparition de sa femme, Delphine. Il est en détention provisoire depuis deux ans à la prison de Seysses. Sauf exception, la détention provisoire ne peut excéder deux années en France.

Selon La Dépêche, Cédric Jubillar reste en prison. Le juge des libertés et de la détention vient de prolonger pour six mois le mandat de dépôt de Cédric Jubillar.

"Le magistrat a pris en compte au moins trois critères pour refuser sa remise en liberté sous bracelet électronique : le risque de pression sur les témoins, la possibilité de trouble à l’ordre public et un logement proposé insuffisamment équipé", expliquent nos confrères.

A noter que ses avocats ont la possibilité de formuler des demandes de remise en liberté auprès des juges durant la période des six mois.

"Sans surprise, c'est de manière sempiternelle la même chose : on nous répète à loisir les mêmes critères pour maintenir encore et toujours cet homme en détention provisoire, alors qu'on commence à arriver sur des délais procéduraux extrêmement longs et qu'on a des solutions de sortie sérieuses", a déploré devant la presse un des avocats de Cédric Jubillar, Me Jean-Baptiste Alary, à l'issue d'une audience à huis clos.

La défense de Cédric Jubillar estime que le dossier ne comporte aucune preuve de la culpabilité de ce peintre plaquiste, détenu à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, depuis le 18 juin 2021, date de sa mise en examen pour meurtre. La prison de Seysses est "l'une des pires de France, dans des conditions de détention qui sont déplorables, a fortiori lorsqu'on est à l'isolement", a souligné l'avocat.

Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans qui travaillait de nuit dans une clinique d'Albi, a disparu de sa maison de Cagnac-les-Mines, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19. Le couple était en instance de divorce.

 

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Vos réactions

Portrait de iceman
2/juin/2023 - 18h39
karim le français a écrit :

c'est vrai que la, c'est etonnant, soit ils ont des preuves a lui opposer, soit le remettre en liberté

mais rester en prison, sans aucune preuve, juste parce qu'il est arrogant et surement tres co.

c'est limite 

Pas besoin de preuves vu que le but est justement que la personne ne gêne pas la justice pour les trouver. Rien à voir avec une éventuelle condamnation devant la cour d'assises.