Didier Lallement, qui a quitté son poste de préfet de police de Paris en juillet, a été nommé en Conseil des ministres à la tête du secrétariat général de la mer. Nommé «sur proposition de la première ministre» Élisabeth Borne, il prendra ses fonctions «à compter du 3 octobre», lundi prochain, peut-on lire sur le compte-rendu du Conseil des ministres.
Le secrétariat général de la mer (SGMer) est un organisme interministériel placé sous l'autorité de Matignon, dont la mission est de contrôler, d'évaluer et de coordonner la politique maritime du gouvernement. Didier Lallement, 66 ans, très critiqué pendant ses trois ans et demi à la préfecture de police de Paris (PP) pour sa gestion jugée brutale des manifestations, est visé par deux informations judiciaires au sujet du maintien de l'ordre pendant les «gilets jaunes».
La première a été ouverte le 31 août après le dépôt de plainte avec constitution de partie civile de deux figures du mouvement, Priscillia Ludosky et Faouzi Lellouche, qui l'accusent de les avoir mis en danger en les «nassant» et en les empêchant de manifester à Paris en novembre 2019. La deuxième fait suite à la plainte de l'ex-«gilet jaune» Maxime Nicolle qui dénonce sa «détention arbitraire» lors de son placement en garde à vue en marge du défilé du 14 juillet 2019. Laurent Nuñez, ex-coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, avait succédé en juillet à Didier Lallement à la tête de la PP.
Vos réactions
La mer est déjà assez polluée
S'il devait avoir un uniforme de la Marine, j'espère que cette fois-ci ils vont lui trouver une chemise et un képi à sa taille (prévoir le képi taille XXL quand même, vu le melon que doit avoir pris ce type avec tous les postes importants qu'on lui donne).
Après toutes les mesures inacceptables prisent pendant la crise gilet jaune, cette nomination est malvenue, comme quoi plus on est pourri plus ça paie, mais le principal responsable reste Darmanin....
Ça commence vraiment à se voir très très fort tous ces petits arrangements entre amis, qui consistent à se refiler des places toujours très bien rémunérées en remerciements de services rendus, même si ces services n'ont pas donné toute satisfaction, et ce n'est rien de le dire. Mais ces dirigeants sont arrivés à un tel niveau d'arrogance qu'ils ne s'en cachent même plus.
J'ajoute mon petit jeu de mots à tous les excellents déjà lus ci-dessous, en constatant que donner un poste en relation avec la mer, à un type qui a pratiqué (et qui est d'ailleurs l'objet de plaintes) la technique de la nasse, c'est assez cohérent finalement. En somme, un gouvernement de bras cassés qui ne réussit qu'une chose : se trouver les uns les autres du boulot, sans même avoir besoin de traverser la rue.
à 66 ans, il n'est pas encore en retraite
Nommer quelqu'un qui a complètement coulé sur son précédent poste secrétaire général de la mer est assez cocasse...
oui, mais il ne fait pas de vague.
Une nomination pour (bas) services rendus qui ne manque pas de sel.
Encore un de casé !
Encore un qui aurait dû disparaître !!!
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