12/07/2022 11:59

Uber Files: Emmanuel Macron "est le point d'entrée d'intérêts privés en France. Il ne défend pas les intérêts français", accuse le président du RN Jordan Bardella - VIDEO

Emmanuel Macron "est le point d'entrée d'intérêts privés en France", a accusé le président du RN Jordan Bardella, à l'instar d'une opposition toujours très offensive sur le dossier des relations du président avec Uber.

Alors que l'alliance de gauche Nupes réclame une commission d'enquête parlementaire, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a répliqué sur BFMTV/RMC qu'il ne "voit même pas le sujet". "Comme d'habitude on a des oppositions qui font une tonne de mousse avec un gramme de savon", a-t-il ironisé. "On parle d'un ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, qui, je le rappelle, disait partout qu'il était favorable à la libération de l'économie, à l'arrivée de nouveaux acteurs pour casser un certain nombre de monopoles mais aussi pour améliorer le pouvoir d'achat, l'emploi, la croissance et le service rendu aux Français", a-t-il souligné.

"Tout cela est ridicule (...). Le ministre de l'Economie de l'époque faisait son travail. (...) L'opposition cherche le scandale là où il n'y en pas. (...) Cet épisode sur +les Uber files+ c'est de l'écume", a abondé sur Sud Radio le ministre du Travail Olivier Dussopt. 

"Emmanuel Macron a favorisé les entreprises privées américaines, c'est un fait, depuis maintenant dix ans dans notre pays au travers de l'ensemble des industries qu'il a vendues à des intérêts privés et notamment des intérêts étrangers, il est le point d'entrée d'intérêts privés en France, il ne défend pas les intérêts français", a accusé Jordan Bardella sur franceinfo. "Nous allons réclamer une mission d'information, parce que c'est notre rôle d'opposant que de contrôler l'action du gouvernement", a précisé Jordan Bardella.

"Toutes les formations de la Nupes vont demander une commission d'enquête", a confirmé le patron du PS Olivier Faure sur LCI. "Voila un ministre qui (...) a en douce, en cachette, bâti un deal avec l'entreprise dont tout le monde sait qu'elle a été celle du moins disant social, qui a été le cheval de Troie de la destruction d'une partie de notre code du travail", a-t-il critiqué.

"C'est une affaire grave. On ne peut pas se comporter comme un banquier d'affaires lorsqu'on est ministre de la République", a dénoncé le secrétaire général de LR Aurélien Pradié, sur Cnews, avant de demander : "Y a-t-il eu des contreparties ?" Pour le savoir, "il faut non seulement une commission d'enquête parlementaire mais aussi que la justice soit saisie", a-t-il ajouté.

Dans ce cadre des "Uber Files", une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l'existence d'un "deal" secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy. 

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