22/06/2022 16:02

Les responsables des principaux syndicats de journalisme internationaux appellent depuis Genève en Suisse à "libérer" le fondateur de WikiLeaks Julian Assange "au nom de la liberté de la presse"

Des responsables de certains des principaux syndicats de journalisme internationaux ont appelé depuis Genève en Suisse à "libérer" le fondateur de WikiLeaks Julian Assange "au nom de la liberté de la presse". Le 17 juin, le gouvernement britannique a annoncé avoir signé le décret d'extradition vers les Etats-Unis de l'Australien de 50 ans, détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres, depuis trois ans.

M. Assange est poursuivi aux Etats-Unis, où il risque 175 ans de prison pour avoir publié en 2010 sur son site WikiLeaks environ 700.000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine, notamment en Irak et en Afghanistan. Pour les signataires de cet appel regroupant des dirigeants de syndicats de journalistes français, britannique, allemand, espagnol et australien, la décision du gouvernement britannique constitue une "violation flagrante des droits de l'Homme" et démontre un "mépris total de la liberté de la presse."

L'extradition de M. Assange "aurait des répercussions graves pour le journalisme d'investigation puisque tout usage de documents dit classifiés ou secrets pourrait être poursuivi", poussant à ne pas "dévoiler (d')informations d'intérêt public en provenance de sources officielles protégées." Le fondateur de WikiLeaks a passé sept ans à l'ambassade d'Equateur à Londres où il s'était réfugié en 2012, alors qu'il était en liberté sous caution. Il craignait alors une extradition vers les Etats-Unis, ou bien vers la Suède où il faisait l'objet de poursuites pour viol depuis abandonnées. Il avait finalement été arrêté par la police britannique en avril 2019 et emprisonné.

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Vos réactions

Portrait de COLIN33
22/juin/2022 - 16h21 - depuis l'application mobile

Enfin une bonne idée, liberté de la presse .....