06/06/2022 10:31

Bordeaux: Une enquête ouverte pour déterminer les circonstances de la mort d'un nourrisson de 2 mois survenue quelques heures après une circoncision

Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de la mort d'un nourrisson de 2 mois survenue quelques heures après une circoncision pratiquée en périphérie de Bordeaux, a annoncé le parquet. L'enfant est décédé le 25 mai après une circoncision pratiquée le matin-même dans une maison louée à cet effet, à Latresne, commune de la rive droite de la banlieue bordelaise, par le Centre de circoncision rituelle (CCR).

Une autopsie a été pratiquée mercredi, et "à ce stade des investigations, il n'y a pas de lien établi entre l'acte de circoncision et le décès de l'enfant", a indiqué le parquet de Bordeaux confirmant une information du journal Sud-Ouest.

"Des analyses complémentaires sont en cours en toxicologie et en anatomopathologie", a-t-il ajouté.

L'enquête ouverte en recherche des causes de la mort et confiée aux gendarmes de la brigade de recherches de Bouliac, va notamment permettre de "vérifier si toutes les conditions d'hygiène et le droit de la santé ont été respectés" et d'apprécier si d'autres qualifications juridiques doivent être appliquées aux faits, selon la même source.

"D'autres circoncisions avaient été pratiquées ce jour-là au même endroit et il n'y a pas eu de difficulté", a souligné par ailleurs le parquet.

Parfois effectuée pour des raisons médicales, la posthectomie, qui consiste en l'ablation du prépuce, est un rite pratiqué chez les juifs et les musulmans en France, qui est toléré au nom du libre exercice des cultes.

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de COLIN33
6/juin/2022 - 14h17 - depuis l'application mobile

on risque d'attendre longtemps avant de connaître la vérité, toujours a Bordeaux il y a eu un cas similaire à celui là voici quelques mois, on ne connait pas la suite !

Portrait de Jilou1994
6/juin/2022 - 12h34

Cela me fait penser à la mutilation des organes génitaux féminins qui au nom d'une coutume est pratiquée abondamment dans 27 pays africains malgré les efforts de l'ONU pour la faire disparaître. Couper le prépuce ne se justifie plus pour hygiène si l'on éduque correctement les garçons, et la croyance d'une meilleure connection religieuse est dépassée. Si Dieu nous a donné un prépuce c'est pour protéger le gland, de plus cette pratique de le couper réduit sa sensibilité.