Hier, le magazine de TF1 "Sept à huit" consacrait un sujet à la Youtubeuse Mava Chou. Les téléspectateurs ont pu découvrir un témoignage tourné le 7 décembre dernier dans le cadre d’un reportage sur les chaînes familiales sur Youtube et le cyberharcèlement qu’elle subissait. Soit quelques jours avant le suicide de la jeune femme, le 22 décembre.
Face aux journalistes, Mava Chou a dévoilé quelques messages qu'elle a reçus sur les réseaux sociaux. "Tu es un monstre. Comment des personnes comme toi peuvent faire des enfants ? Tu donnes la gerbe", voici l'un des messages... "C'est une vague incontrôlable. Internet c'est indélébile. Ça ne s’effacera pas ces commentaires", déclarait-elle en précisant avoir "été mise sous antidépresseur".
“J’en suis venue à vouloir cesser de vivre”, confiait-elle en indiquant avoir "fait des tentatives" de suicide. “Finalement, on abandonne. Si je suis un monstre, alors je m’en vais", continuait Mava Chou devant les caméras de "Sept à huit".
Le 7 décembre dernier, #Mavachou nous accordait une interview dans le cadre d’un reportage sur les chaînes familiales sur Youtube et le cyberharcèlement qu’elle subissait. Le 22 décembre, Maeva s’est suicidée à son domicile. Sa famille nous a demandé de diffuser ce témoignage. pic.twitter.com/iPbwjBMOEr
— Sept à Huit (@7a8) January 9, 2022
« Finalement, on abandonne. Si je suis un monstre, alors je m’en vais. On ne s’en sort pas car on n’a pas d’issue. On dépose des plaintes, on demande à l’aide. Et tout le monde s’en fout. » racontait #MavaChou, après avoir fait trois tentatives de suicides. pic.twitter.com/REI0roBuDQ
— Sept à Huit (@7a8) January 9, 2022
Vos réactions
J'ai vu le reportage, c'est bien triste et je partage à 100% l'avis de @arcawen.
Elle aurait du avoir un bon suivi psychologique auprès de professionnels et une interdiction d'avoir un mobile avec un abo internet (ça devrait être comme les interdictions aux jeux d'argent). Je ne veux pas juger, mais ses proches et amis proches n'ont pas été à la hauteur de sa détresse, et je n'ai du mal à comprendre pourquoi la famille a autorisé la diffusion de ce reportage.
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