L'Elysée a fait savoir lundi qu'il ne souhaitait pas réagir à la publication
par le site WikiLeaks de télégrammes confidentiels de l'administration
américaine, dont certains concernent la France. Interrogé par les agences
de presse, la présidence a affirmé: "on ne réagira pas sur WikiLeaks".
Le site internet et cinq grands journaux mondiaux, dont Le Monde, ont
commencé dimanche soir à publier le contenu de télégrammes ou de mémos
diplomatiques, émanant de l'administration américaine.
Ces documents
montrent notamment l'inquiétude suscitée en Europe, en Israël et dans le
monde arabe par le programme nucléaire iranien, soupçonné d'avoir des visées
militaires.
Certains des télégrammes montrent également que l'ambassade
américaine à Paris juge le président Sarkozy "susceptible et
autoritaire".
WikiLeaks rapporte aussi deux entretiens confidentiels que
Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique de M. Sarkozy, a eus avec des
hauts responsables américains. Dans l'un, M. Lévitte qualifie de "fou" le
président vénézuélien Hugo Chavez, en train de transformer son pays en un
"autre Zimbabwe".
Dans l'autre, il affirme que l'Iran est un "Etat
fasciste".
Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a affirmé
lundi que la France considérait comme "une menace" la publication par le
site de 250.000 documents diplomatiques confidentiels et que Paris était est
"très solidaire de l'administration américaine".
Jean-François Copé,
patron de l'UMP, a estimé que la publication de ces documents posait "un
vrai problème". Pour le leader écologiste Daniel Cohn-Bendit, il n'y a
"aucun secret", "aucune révélation" dans les documents et "il ne faut pas en
faire un cinéma".
Une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes) révèle que 53 000 ménages parmi les 10% des foyers les plus riches de France bénéficiaient d'un logement social fin 2007. Selon La Tribune, "il est à craindre que la situation n'ait pas évolué". 37 000 ménages seraient concernés en Ile-de-France. A Paris, 31,4% des locataires du parc social compteraient parmi les 30% des ménages les plus riches. Ces foyers disposeraient d'au moins 11 200 euros par mois avec un seul enfant et 13 500 avec deux enfants.
Situation ancienne
Interrogé par La Tribune, le président de l'Union sociale pour l'habitat, Thierry Repentin, explique ce phénomène par "une situation ancienne" : ces ménages ont pu intégrer les HLM à un moment où leurs revenus étaient moins élevés, et la loi prévoit de maintenir les bénéficiaires dans le logement social. Les pouvoirs publics encouragent le maintien de foyers qui dépassent les plafonds de ressources pour créer une mixité sociale. Quand leurs revenus dépassent de 20% les plafonds de revenus, ils sont tenus de payer un sur-loyer mais quittent rarement le parc social pour autant. 1,2 million de ménages pauvres ou modestes sont toujours sur liste d'attente pour l'obtention d'un logement social.
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Une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes) révèle que 53 000 ménages parmi les 10% des foyers les plus riches de France bénéficiaient d'un logement social fin 2007. Selon La Tribune, "il est à craindre que la situation n'ait pas évolué". 37 000 ménages seraient concernés en Ile-de-France. A Paris, 31,4% des locataires du parc social compteraient parmi les 30% des ménages les plus riches. Ces foyers disposeraient d'au moins 11 200 euros par mois avec un seul enfant et 13 500 avec deux enfants.
Situation ancienne
Interrogé par La Tribune, le président de l'Union sociale pour l'habitat, Thierry Repentin, explique ce phénomène par "une situation ancienne" : ces ménages ont pu intégrer les HLM à un moment où leurs revenus étaient moins élevés, et la loi prévoit de maintenir les bénéficiaires dans le logement social. Les pouvoirs publics encouragent le maintien de foyers qui dépassent les plafonds de ressources pour créer une mixité sociale. Quand leurs revenus dépassent de 20% les plafonds de revenus, ils sont tenus de payer un sur-loyer mais quittent rarement le parc social pour autant. 1,2 million de ménages pauvres ou modestes sont toujours sur liste d'attente pour l'obtention d'un logement social.
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