15/02/2021 11:06

Coline Berry-Rojtman explique les raisons qui l'ont poussée à porter plainte pour "viols et agressions sexuelles" contre son père, Richard Berry: "C'était ça ou j'en crève"

«C'était ça ou j'en crève» : Coline Berry-Rojtman explique, dans un entretien à France info diffusé lundi, les raisons qui l'ont poussée à porter plainte pour «viols et agressions sexuelles» contre son père, l'acteur Richard Berry, près de quarante ans après les faits. «La lecture du livre de Camille Kouchner», à l'origine de l'affaire Duhamel et d'une libération de la parole en France sur l'inceste, et «la réaction de mon père, face à moi: cela a été l'alignement, l'addition», souligne la fille aînée du comédien, entendue jeudi dernier par les policiers de la brigade de protection des mineurs.

«Je l'ai ressenti physiquement, c'est-à-dire que c'était ça ou j'en crève, en fait», ajoute-t-elle. «C'était vital. Peut-être, oui, que ça va lui faire du mal. Encore que j'estime que j'apporte de la réparation dans la famille, et pour les générations futures». Coline Berry-Rojtman, née de l'union de Richard Berry et l'actrice Catherine Hiegel, a porté plainte fin janvier pour «viols et agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par ascendant» et «corruption de mineur». Le jour même, le parquet de Paris ouvrait une enquête pour examiner la véracité des accusations portées contre son père, qui remontent à 1984-1985.

Richard Berry a démenti «de toutes (ses) forces et sans ambiguïté ces accusations immondes» et assuré n'avoir «jamais eu de relations déplacées ou incestueuses avec Coline, ni avec aucun de (s)es enfants». «J'ai besoin de la reconnaissance des faits» en dépit d'une éventuelle prescription, explique Coline Berry-Rojtman. «On a eu des échanges. Soit il minimise (les faits), en les considérant comme anecdotiques. Soit il considère que c'est de la faute de Jeane Manson (l'ex-compagne de son père), dont il aurait subi la liberté sexuelle. Ou alors je suis traité de folle», ajoute-t-elle. «Ce déni, c'est encore une destruction qui vient s'ajouter à la déchirure que je vis depuis toutes ces années».

Pour Coline Berry-Rojtman, «les effets secondaires négatifs», notamment l'exposition de sa famille et de ses enfants, «sont moins importants que le bénéfice que je pense être à l'issue de cette démarche». «C'est peut-être très candide, mais je suis sereine et ça m'a apaisée. Je suis complètement soulagée», conclut-elle.

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de TITOU750_TIT1
15/février/2021 - 14h22

Ah il est beau le beau monde du show business , berry, pulvar, duhamel, le directeur de sciences po, et on attends la suite, et dire que beaucoup envie leur celebrité leur pognon .... apparemment la celebrite le fric ne rends pas meilleur comme individu ...mais ca bcp le savent deja ...et dire que les jeunes revent tous de devenir frioqué et celebre  ca leur montre au moins que cest pas la notoriete ni le fric qui rends stable et heureux !

Portrait de Greenday2013
15/février/2021 - 14h20
france66 a écrit :

Et elle est obligée de faire ça devant les médias ???

Ça ne me paraît pas très réaliste de penser qu'une plainte contre cet acteur reste confidentielle.

Portrait de france66
15/février/2021 - 13h34

Et elle est obligée de faire ça devant les médias ???

Portrait de sebastien91
15/février/2021 - 12h08

On se demande vraiment où sont les psychopathes, tant il y a de néo-victimes !!!  Victimes d'une société du nouvel ordre moral, où les réseaux condamnent ,s'octroient le droit d'être les justiciers de pacotille de ce nouveau monde, société de la victimisation de toute part. Hétéros, accrochez vous, il vous faudra dorénavant montrer vos papiers à l'élue de votre cœur, lui demander 5 fois si elle est vraiment consentante, quitte à lui faire signer une déclaration sur l'honneur, et pour peu que vous aillez des enfants, réfléchissez deux fois avant de sortir nu de la salle de bain, ou de laver la quicounette de votre progéniture, elle pourrait vous le reprocher 20 ou 30 ans après ... Pauvre monde. Les pervers ne sont pas là où on le pense, mais dans l'esprit de ceux qui voient le mal partout, en fantasmant des années après sur une réalité qui n'a , pour la plupart, jamais existé, et laissant peu de place aux vraies victimes, noyées dans ce bordel faussement féministe.