27/01/2021 16:02

De nouveaux rassemblements sont prévus samedi pour manifester contre la proposition de loi sur la sécurité globale, annoncent le collectif d'organisations et syndicats à l'origine de la mobilisation contre ce texte législatif

De nouveaux rassemblements sont prévus samedi pour manifester contre la proposition de loi sur la sécurité globale, a indiqué mercredi le collectif d'organisations et syndicats à l'origine de la mobilisation contre ce texte législatif, qu'il juge "liberticide". Lancé en novembre, le mouvement demande le retrait de plusieurs dispositions, à commencer par l'article 24 qui pénalise la diffusion malveillante d'images de membres des forces de l'ordre. Le collectif, qui demande à être reçu par le président Emmanuel Macron, cible également les articles 21 et 22 sur l'usage des caméras-piétons et des drones par les forces de l'ordre, et s'oppose en outre au "nouveau schéma national du maintien de l'ordre" (SNMO), régulièrement invoqué par les forces de l'ordre pour limiter la couverture médiatique des manifestations. "Le texte passera au Sénat mi-mars avant de revenir à l'Assemblée (nationale). Nous devons le faire tomber", exhorte le collectif dans un communiqué.

Des rassemblements sont notamment prévus à Paris, place de la République, et à Lyon, place du Maréchal Lyautey. "Au-delà des très nombreux collectifs militants déjà impliqués dans cette mobilisation, des artistes et mouvements du monde de culture la rejoignent", ajoute le collectif dans le communiqué. En particulier, des "teufeurs", défenseurs des "free parties", s'étaient joints aux précédents rassemblements contre la proposition de loi, organisés mi-janvier. "Par leurs formes d'organisation et d'interaction, les fêtes libres sont tout autant des lieux de création artistique que d'expérimentations sociales, économiques et écologiques", estime le collectif. Les dernières manifestations, le 16 janvier, ont rassemblé 34.000 personnes en France selon la police, et 200.000 selon les organisateurs, selon les données fournies par le ministère de l'Intérieur et le syndicat SNJ-CGT à l'AFP.

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Vos réactions

Portrait de Wouhpïnaise
27/janvier/2021 - 17h33
toutvabien a écrit :

Comment peut-on autoriser une manif, surtout pour cette raison, alors qu'on peut déjà en prévoir le scenario, et ensuite de demander à la population obéissante de rester confinée chez elle?

Vous avez raison. Mais même interdits, ces rassemblements auraient lieu. Les manifestants se foutent royalement des interdictions.