Dans un fourgon de police, direction la prison : le journal satirique Charlie Hebdo remet Dieu "à sa place" en Une de son numéro à paraître mercredi, jour du verdict du procès des attentats de janvier 2015 en France, qui ont décimé sa rédaction. Cette Une est l'oeuvre du dessinateur François Boucq, sollicité avec l'écrivain Yannick Haenel par Charlie Hebdo pour couvrir les audiences démarrées il y a plus de trois mois.
Le parquet national antiterroriste a requis de lourdes peines, de cinq ans d'emprisonnement à la réclusion criminelle à perpétuité, contre les 14 accusés soupçonnés de soutien logistique aux auteurs des attentats et pour deux d'entre eux de "complicité". Ces attentats avaient fait 17 morts pendant trois jours de terreur en janvier 2015, dont 12 le 7, créant un électrochoc dans le monde entier.
Avec le verdict, "le cycle de la violence, qui s'était ouvert (...) dans les locaux de Charlie Hebdo, se sera enfin refermé", écrit dans son éditorial Riss, le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire satirique, ciblé par les jihadistes pour des caricatures de Mahomet. "Au moins sur le plan pénal car, humainement, les répercussions ne s'effaceront jamais, comme les témoignages des victimes venues s'exprimer à la barre le mirent en évidence", ajoute-t-il.
Vos réactions
En réponse à bonheur-02 : ce dessin reste une allégorie de Dieu. Il ne laisse pas entendre qu'il a une existence physique ou metaphysique.
La une est bien percutante. Le fourgon a juste à mon sens un léger problème de taille/perspective par rapport au reste du dessin.
C'est parce que Dieu est immense, le fourgon est donc un fourgon adapté à sa taille
En réponse à bonheur-02 : ce dessin reste une allégorie de Dieu. Il ne laisse pas entendre qu'il a une existence physique ou metaphysique.
La une est bien percutante. Le fourgon a juste à mon sens un léger problème de taille/perspective par rapport au reste du dessin.
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