25/09/2020 20:26

Attaque près de Charlie Hebdo - Gérald Darmanin, Ministre de l'Intérieur : "Il y a peu de doute, c’est un acte de terrorisme islamiste. La menace a été sous-estimée dans cette rue" - 5 nouvelles gardes à vue ce soir

20h25: On apprend ce soir que 5 nouvelles gardes à vue sont en cours en ce moment après cette attaque

Cinq nouvelles gardes à vue sont en cours, vendredi soir, dans l'enquête sur l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés graves en fin de matinée le jour même, à Paris, près des anciens locaux de "Charlie Hebdo". Il s'agit de cinq hommes, nés entre 1983 et 1996, a appris l'AFP de source judiciaire. Ils ont été interpellés à Pantin, en Seine-Saint-Denis, par les enquêteurs, lors d'une perquisition à l'un des domiciles supposés du principal suspect dans cette affaire.

Deux suspects avaient déjà été interpellés plus tôt dans la journée. Un premier a été interpellé dans le quartier de Bastille et a, selon nos informations, reconnu être l'agresseur. Une seconde personne a également été placée en garde à vue dans la foulée. Le parquet national antiterroriste a annoncé avoir été saisi.

20h15 : Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur sur France 2 ce soir : "Il y a peu de doute c'est une nouvelle attaque sanglante contre notre pays. Manifestement c’est un acte de terrorisme islamiste. Manifestement la menace terroriste a été sous-estimée dans cette rue. J'ai demandé un rapport au Préfet. Deux personnes ont été arrêtées dont manifestement l'auteur présumé de l'attaque près des anciens locaux de Charlie Hebdo. L'auteur n'était pas connu pour des faits de radicalisation"

18h57: Le point complet sur ce que l'on sait à 19h

Une attaque au hachoir a fait deux blessés vendredi à Paris devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé l'hebdomadaire satirique en janvier 2015, et deux suspects ont été interpellés par la police. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste", confiée à la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Les deux blessés font partie de l'agence Premières Lignes, dont l'immeuble se situe au 10, rue Nicolas Appert (XIe arrondissement), là où se trouvaient les anciens locaux de Charlie Hebdo. Ils avaient déjà été les témoins impuissants de l'attaque de janvier 2015.

"Cela s'est passé vers 11H45, un homme est arrivé et a attaqué avec un hachoir deux salariés qui fumaient devant l'immeuble, un homme et une femme", a déclaré à l'AFP Paul Moreira, fondateur et co-dirigeant de Premières Lignes. "L'homme et la femme ont été tous les deux très gravement blessés", a-t-il ajouté.

Une photo diffusée sur les réseaux sociaux montre un hachoir ensanglanté. Une source proche de l'enquête a confirmé à l'AFP qu'il s'agissait bien de l'arme utilisée lors de l'attaque. La rédaction de Charlie Hebdo fait l'objet de nouvelles menaces depuis que l'hebdomadaire a republié des caricatures de Mahomet le 2 septembre, à l'occasion de l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015, qui doit se tenir jusqu'au 10 novembre. Depuis la vague d'attentats jihadistes sans précédent amorcée en 2015 en France et qui a fait 258 morts, plusieurs ont été perpétrés à l'arme blanche, dont les attaques de la préfecture de police de Paris en octobre 2019 ou celle de Romans-sur-Isère en avril dernier.

Le Premier ministre Jean Castex, qui s'est rendu sur les lieux avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a affirmé sa "volonté résolue, par tous les moyens, de lutter contre le terrorisme", précisant à propos des deux victimes que "leurs vies ne sont pas en danger, dieu merci". Un "auteur principal" a été interpellé par la police près de la place de la Bastille, a indiqué le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard.

Une deuxième personne a été placé en garde à vue et des "vérifications" sont en cours sur ses "relations" avec le premier homme interpellé. Le premier suspect, né au Pakistan, est âgé de 18 ans et a été arrêté en juin en possession d'une arme blanche, selon une source proche du dossier.

Des perquisitions étaient en cours vendredi en fin de journée à Cergy-Pontoise pour vérifier la dernière adresse connue du jeune homme, dans un "hôtel-foyer", selon une source policière. Mais il n'habitait pas forcément là-bas, selon une autre source policière, pour qui il vivait en "itinérance". Le second suspect est un Algérien de 33 ans, selon une autre source proche.

Peu après 17h30, seul "un périmètre de sécurité réduit" restait en place près du lieu de l'attaque "pour les besoins de l'enquête", a tweeté le ministère de l'Intérieur. Seule la station de métro Richard-Lenoir demeurait fermée par la RATP. "Toute l'équipe de Charlie apporte son soutien et sa solidarité à ses anciens voisins et confrères" de Premières Lignes "et aux personnes touchées par cette odieuse attaque", a indiqué l'hebdomadaire satirique sur Twitter.

"On est choqués, très choqués. J'étais là le 7 janvier (2015). C'était au même endroit. J'ai eu l'impression de revivre la scène. Je n'ai pas de mots", a confié à l'AFP un journaliste de Premières Lignes.

"À travers ce lieu hautement symbolique, c'est une fois encore la liberté d'expression qui est visée", a tweeté la maire de Paris Anne Hidalgo, condamnant "avec la plus grande fermeté l'ignoble attaque terroriste".

De l'étranger, le président du Conseil européen Charles Michel et le Premier ministre italien Giuseppe Conte ont exprimé sur Twitter leur "solidarité avec le peuple français". L'attaque se déroule quelques jours après l'exfiltration de son domicile de la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, Marika Bret, en raison de menaces jugées sérieuses. Près d'une centaine de médias (journaux, magazines, chaînes de télévision et radios) ont publié en réaction mercredi une lettre ouverte appelant les Français à se mobiliser en faveur de la liberté d'expression.

Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi avaient attaqué la rédaction de Charlie Hebdo à l'arme de guerre, y assassinant 12 personnes, dont les dessinateurs historiques Cabu et Wolinski, avant de prendre la fuite. Leur périple meurtrier avait pris fin dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) où ils s'étaient retranchés avant d'être tués dans un assaut du GIGN.

17h40: Selon France Info, le principal suspect de l'attaque est un homme de 18 ans né à Islamabad, au Pakistan, qui se trouve en situation régulière sur le territoire français. Il a été interpellé peu après les faits, près de l'Opéra Bastille, le visage couvert de sang.

17h28: Selon une source proche de l'enquête à France Info, des perquisitions sont en cours dans le Val-d’Oise, au domicile présumé du principal suspect de l’attaque à l’arme blanche près des anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris.

17h11: Le point sur ce que l'on sait en cette fin de journée

Une attaque à l'arme blanche a fait deux blessés vendredi à Paris près des anciens locaux de Charlie Hebdo, en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé l'hebdomadaire satirique en janvier 2015, et deux suspects ont été interpellés par la police.

Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste", confiée à la brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

Les deux blessés font partie de l'agence Premières Lignes, dont l'immeuble se situe au 10, rue Nicolas Appert (XIe arrondissement), là où se trouvaient les anciens locaux de Charlie Hebdo. Ils avaient déjà été les témoins impuissants à l'attaque de janvier 2015.

"Cela s'est passé vers 11H45, un homme est arrivé et a attaqué avec un hachoir deux salariés qui fumaient devant l'immeuble, un homme et une femme", a déclaré à l'AFP Paul Moreira, fondateur et co-dirigeant de Premières Lignes. "L'homme et la femme ont été tous les deux très gravement blessés", a-t-il ajouté.

La rédaction de Charlie Hebdo fait l'objet de nouvelles menaces depuis que l'hebdomadaire a republié des caricatures de Mahomet le 2 septembre, à l'occasion de l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015, qui doit se tenir jusqu'au 10 novembre.

Depuis la vague d'attentats jihadistes sans précédent amorcée en 2015 en France et qui a fait 258 morts, plusieurs ont été perpétrés à l'arme blanche, dont les attaques de la préfecture de police de Paris en octobre 2019 ou celle de Romans-sur-Isère en avril dernier.

Le Premier ministre Jean Castex, qui s'est rendu sur les lieux avec le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, a affirmé sa "volonté résolue, par tous les moyens, de lutter contre le terrorisme", précisant à propos des deux victimes que "leurs vies ne sont pas en danger, dieu merci"..

Un "auteur principal" a été interpellé par la police près de la place de la Bastille, a indiqué le procureur national antiterroriste Jean-François Ricard. Une deuxième personne a été placé en garde à vue et des "vérifications" sont en cours sur ses "relations" avec le premier homme interpellé.

Le premier suspect est âgé de 18 ans et serait né au Pakistan, selon les premiers éléments de l'enquête, et le second est âgé de 33 ans, selon une source proche du dossier.

"Toute l'équipe de Charlie apporte son soutien et sa solidarité à ses anciens voisins et confrères" de Première Ligne "et aux personnes touchées par cette odieuse attaque", a indiqué l'hebdomadaire satirique sur Twitter.

"On est choqués, très choqués. J'étais là le 7 janvier (2015). C'était au même endroit. J'ai eu l'impression de revivre la scène. Je n'ai pas de mots", a confié à l'AFP un journlaiste de Première Ligne.

De l'étranger, le président du Conseil européen Charles Michel et le Premier ministre italien Giuseppe Conte ont exprimé sur Twitter leur "solidarité avec le peuple français".

Un large périmètre de sécurité a été établi autour du lieu de l'attaque. Un total de 125 écoles des IIIe, IVe et IXe arrondissements ont été confinées avant que les parents soient invités à partir de 15H00 à venir chercher leurs enfants, "les mesures de précaution étant levées", selon la préfecture de police.

Six stations de métro ont par ailleurs été fermées quelques heures au public par "mesure de sécurité", a indiqué la RATP. A 15H30, seule la station Richard-Lenoir, la plus proche de l'attaque, demeurait fermée.

Suspendu jeudi après le malaise d'un accusé, le procès des attentats de janvier 2015 a repris vendredi sans aucune mention par la cour d'assises spéciale de Paris de cette attaque, selon une journaliste de l'AFP.

L'attaque se déroule quelques jours après l'exfiltration de son domicile de la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, Marika Bret, en raison de menaces jugées sérieuses.

Près d'une centaine de médias (journaux, magazines, chaînes de télévision et radios) ont publié en réaction mercredi une lettre ouverte appelant les Français à se mobiliser en faveur de la liberté d'expression.

"Aujourd'hui, en 2020, certains d'entre vous sont menacés de mort sur les réseaux sociaux quand ils exposent des opinions singulières. Des médias sont ouvertement désignés comme cibles par des organisations terroristes internationales", pouvait-on lire dans cette lettre intitulée "Ensemble, défendons la Liberté".

Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi avaient attaqué la rédaction de Charlie Hebdo à l'arme de guerre, y assassinant 12 personnes, dont les dessinateurs historiques Cabu et Wolinski, avant de prendre la fuite.

Leur périple meurtrier avait pris fin dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) où ils s'étaient retranchés avant d'être tués dans un assaut du GIGN.

17h02: L'un des deux suspects interpellés et placés en garde à vue a reconnu les faits, selon BFMTV. "Il dit avoir 18 ans et être d'origine pakistanaise. Il a été interpellé près de la place de la Bastille, couvert de traces de sang", précisent nos confrères.

16h33: "Une fois encore c’est la République qui est frappée. Mais comme hier elle saura montrer la force de ses valeurs et la fermeté de sa réponse. J’exprime toute ma solidarité aux victimes et aux familles et mon soutien aux forces de sécurité", a déclaré l'ex-Président français François Hollande sur son compte Twitter.

16h28: Les habitants du quartier peuvent retourner chez eux, accompagnés de policiers. Le périmètre de sécurité est toujours présent autour du boulevard Richard Lenoir, à Paris.

16h11: "Je condamne avec la plus grande fermeté l’ignoble attaque terroriste survenue devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. Je tiens à apporter tout mon soutien aux victimes, à leurs familles et collègues. Merci aux forces de l’ordre et aux secours mobilisés sur place", a tweeté la maire de Paris Anne Hidalgo.

Et d'ajouter : "À travers ce lieu hautement symbolique, c’est une fois encore la liberté d’expression qui est visée. Nous devons rester vigilants et mobilisés pour défendre ce pilier de notre République et protéger nos citoyens".

15h43: Charlie Hebdo a apporté vendredi son soutien aux victimes de l'attaque près de ses anciens locaux à Paris, notamment ses "anciens voisins et confrères" de la société de production Premières Lignes, dont deux employés ont été blessés à l'arme blanche. "Toute l'équipe de Charlie apporte son soutien et sa solidarité à ses anciens voisins et confrères PLTVfilms et aux personnes touchées par cette odieuse attaque", a affirmé l'hebdomadaire satirique sur Twitter.

Deux collaborateurs du magazine de France 2 "Cash Investigation", travaillant pour la société de production, ont été blessés dans l'attaque à l'arme blanche qui s'est produite vendredi près des anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris, ont indiqué Elise Lucet et une salariée de l'entreprise, jointe par l'AFP. "Deux collègues fumaient une cigarette en bas de l'immeuble, dans la rue. J'ai entendu des hurlements. Je suis allée à la fenêtre et j'ai vu un de mes collègues, taché de sang, être poursuivi par un homme avec une machette dans la rue", a-t-elle affirmé.

L'attaque s'est déroulée en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé Charlie Hebdo en janvier 2015, et quelques jours après une grande mobilisation de près de 100 médias, dans une lettre ouverte, en soutien à Charlie Hebdo, objet de nouvelles menaces. Après la republication des caricatures de Mahomet le 2 septembre, "Charlie Hebdo est à nouveau menacé par des organisations terroristes. Des menaces qui constituent une véritable provocation en plein procès des attentats de janvier 2015. Des menaces qui vont bien au-delà de Charlie puisqu'elles visent aussi tous les médias et même le Président de la République", déplorait cette semaine Riss, le directeur de Charlie Hebdo, dans une déclaration à l'AFP.

15h23: Charlie Hebdo a apporté son soutien aux victimes de l'attaque près de ses anciens locaux à Paris, notamment ses "anciens voisins et confrères" de la société de production Premières Lignes, dont deux employés ont été blessés vendredi à l'arme blanche.
"Toute l'équipe de Charlie apporte son soutien et sa solidarité à ses anciens voisins et confrères PLTVfilms et aux personnes touchées par cette odieuse attaque", a indiqué l'hebdomadaire satirique sur Twitter.

15h14: "L'auteur principal a été arrêté et est actuellement en garde à vue", a déclaré le procureur national antiterroriste de Paris. La deuxième personne qui a été interpellée en début d’après-midi a été placée "en garde à vue pour des vérifications s'agissant de ses relations avec l'auteur principal" de l'attaque.

15h09: Le Premier ministre s'exprime

"Des faits graves ont été commis ici (...) J'ai d'abord voulu témoigner ma solidarité envers les familles des victimes"

La vie des deux victimes de l'attaque à l'arme blanche perpétrée vendredi à proximité de l'ancien siège parisien de Charlie Hebdo "n'est pas en danger", a assuré le Premier ministre Jean Castex lors d'un déplacement sur les lieux.

Interrogé par les journalistes sur "l'état" des deux blessés hospitalisés, le chef du gouvernement a répondu: "Leurs vies ne sont pas en danger, dieu merci".

15h05: "Les parents des élèves confinés dans les établissements scolaires des 11ème, 3ème et 4ème arrondissements peuvent venir chercher leurs enfants, les mesures de précaution étant levées", annonce la préfecture de police sur Twitter. 

14h49: 125 écoles, collèges et lycées sont confinés dans les 3e, 4e et 11e arrondissements, annonce l’Académie de Paris

14h43: "En raison d'une mesure de sécurité les lignes de bus 29, 56, 69, 75, 76, 86, 87, 91 sont déviées sur le secteur de Bastille", annonce la RATP sur Twitter

14h36: Le Premier ministre Jean Castex et le Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sont arrivés sur place. Ils sont accompagnés de la maire de Paris Anne Hidalgo

14h33: CE QUE L'ON SAIT A 14h30:

Une attaque à l'arme blanche a fait deux blessés vendredi à Paris près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, en plein procès de l'attentat meurtrier qui l'avait visé en janvier 2015, et deux suspects ont été interpellés par la police. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé être saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste", confiée brigade criminelle et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Un premier bilan de la préfecture de police (PP) faisait état de quatre blessés dont deux en "urgence absolue", avant d'être revu à la baisse. Un premier suspect a été interpellé par la police près de la place de la Bastille, a précisé la PP. Une deuxième personne a été placée en garde à vue, a-t-on ajouté une source judiciaire.

L'hypothèse de la présence d'un colis suspect, un temps évoqué, a finalement été levée. "Aucun engin explosif n'a été détecté", a indiqué la PP. Un large périmètre de sécurité a été établi autour des anciens locaux de Charlie Hebdo, situés dans le XIe arrondissement. Les écoles des IIIe, IVe et IXe arrondissements ont été confinées, selon la PP, et les stations de métro Bastille et Saint-Sébastien Froissart ont été fermées au public par "mesure de sécurité", a indiqué la RATP.

Une cellule de crise a été ouverte au ministère de l'Intérieur, où le ministre de Gérald Darmanin et le Premier ministre Jean Castex se sont rendus. Ils doivent aller dans l'après-midi sur les lieux de l'attaque . Les deux blessés font partie de l'agence Premières Lignes, qui travaille notamment pour l'émission de France 2 Cash Investigation. "Cela s'est passé vers 11H45, un homme est arrivé et a attaqué avec un hachoir deux salariés qui fumaient devant l'immeuble, un homme et une femme", a déclaré à l'AFP Paul Moreira, fondateur et co-dirigeant de Premières Lignes. "L'homme et la femme ont été tous les deux très gravement blessés", a-t-il ajouté.

"Deux collègues fumaient une cigarette en bas de l'immeuble, dans la rue. J'ai entendu des hurlements. Je suis allée à la fenêtre et j'ai vu un de mes collègues, taché de sang, être poursuivi par un homme avec une machette dans la rue. On sait que nos deux collègues sont blessés, mais nous n'en savons pas davantage pour le moment", a déclaré sous couvert d'anonymat à l'AFP une employée de Premières Lignes. Vers midi, on est allé faire une pause déjeuner au restaurant. En arrivant, la patronne s'est mise à crier +partez, partez+, il y a un attentat... On est partis en courant s'enfermer et rester à l'intérieur de notre boutique avec quatre clients", a raconté à l'AFP Hassani Erwan, 23 ans, un coiffeur du quartier.

Cette attaque survient alors que la rédaction de Charlie Hebdo fait l'objet de nouvelles menaces depuis que l'hebdomadaire a republié des caricatures de Mahomet le 2 septembre, à l'occasion de l'ouverture du procès des attentats de janvier 2015, qui doit se tenir jusqu'au 10 novembre. Après une courte suspension au procès, l'audience a repris sans aucune mention par la cour d'assises spéciale de Paris de cette attaque, selon une journaliste de l'AFP.

En début de semaine, la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, Marika Bret, avait été exfiltrée de son domicile en raison de menaces jugées sérieuses. A la suite de ces menaces, Gérald Darmanin avait demandé "qu'on puisse réévaluer les menaces qui pèsent sur les journalistes et les collaborateurs de Charlie Hebdo". Près d'une centaine de médias (journaux, magazines, chaînes de télévision et radios) ont publié en réaction mercredi une lettre ouverte appelant les Français à se mobiliser en faveur de la liberté d'expression. "Aujourd'hui, en 2020, certains d'entre vous sont menacés de mort sur les réseaux sociaux quand ils exposent des opinions singulières. Des médias sont ouvertement désignés comme cibles par des organisations terroristes internationales", pouvait-on lire dans cette lettre intitulée "Ensemble, défendons la Liberté". Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi avaient attaqué la rédaction de Charlie Hebdo à l'arme de guerre, y assassinant 12 personnes, dont les dessinateurs historiques Cabu et Wolinski, avant de prendre la fuite. Leur périple meurtrier avait pris fin dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) où ils s'étaient retranchés avant d'être tués dans un assaut du GIGN.

14h27: La mairie de Paris annonce que les crèches et les résidences pour personnes âgées du secteur du boulevard Richard-Lenoir sont également confinées, tout comme les écoles.

14h21: Le Premier ministre, Jean Castex, et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin doivent se rendre vendredi après-midi sur les lieux d'une attaque à l'arme blanche survenue dans la matinée, près des anciens locaux de Charlie Hebdo, qui a fait deux blessés, a indiqué Matignon. Deux suspects ont été interpellés, alors que le parquet national antiterroriste a annoncé être saisi d'une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste".

14h05: Présente ce vendredi au procès de Charlie Hebdo, l'ancienne DRH Marika Bret réagit face à la presse à l'attaque: "Je suis chavirée j'ai le coeur à l'envers je suis anéantie [...] c'est un nouveau coup de massue, il n'y a qu'un seul mot: l'horreur", a confié Marika Bret.

13h59: La RATP annonce la fermeture de six stations de métro jusqu'à 19 heures, sur les lignes 1, 5, 8 et 9 , pour des raisons de sécurité. Les trains n'y marquent plus l'arrêt. Il s'agit de Bastille, Chemin Vert, Saint-Sébastien Froissart, Bréguet-Sabin, Richard-Lenoir, Saint-Ambroise.

13h58: LE POINT SUR CE QUE L'ON SAIT A 14h:

Une attaque à l’arme blanche a fait deux blessés vendredi à Paris près des anciens locaux de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, en plein procès de l’attentat meurtrier qui l’avait visé en janvier 2015, et un «suspect» rapidement interpellé par la police. Un deuxième a été interpellé vers 13h30, et le Parquet antiterroriste annonce avoir été saisi.

Un premier bilan de la préfecture de police (PP) faisait état de quatre blessés dont deux en «urgence absolue», avant d’être revu à la baisse.

Le suspect a été interpellé par la police près de la place de la Bastille, a précisé la PP.

Un périmètre de sécurité a été établi autour des anciens locaux de Charlie Hebdo, situés dans le XIe arrondissement, pour un «colis suspect», a ajouté la préfecture.

La BRI a été mobilisée et le laboratoire central de la préfecture se rend sur place, a encore dit la PP, invitant à «éviter le secteur». Une cellule de crise a été ouverte au ministère de l’Intérieur, où le ministre Gérald Darmanin et le Premier ministre Jean Castex devaient se rendre «en urgence».

Cinq écoles ont également été confinées dans le périmètre, a indiqué à l’AFP le rectorat de Paris

Le Samu a de son côté indiqué avoir déclenché sa cellule de crise opérationnelle, tandis que la RATP a déclaré avoir «complètement fermé au public» la station de métro Bastille par «mesure de sécurité».

La rue Nicolas Appert, où se trouvaient les locaux du journal, est bloquée, avec une dizaine de policiers en armes déployés sur place, a constaté une journaliste de l’AFP.

«Vers midi, on est allé faire une pause déjeuner au restaurant. En arrivant, la patronne s’est mise à crier +partez, partez+, il y a un attentat... On est partis en courant s’enfermer et rester à l’intérieur de notre boutique avec quatre clients», a raconté à l’AFP Hassani Erwan, 23 ans, un coiffeur situé au coin de la rue Saint-Sabin et la rue Verte.

«Extrêmement choquée par l’attaque meurtrière à proximité des anciens locaux de #CharlieHebdo, dans un arrondissement de Paris qui a déjà payé un lourd tribu à la violence terroriste», a réagi sur Twitter la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse.

Cette attaque survient alors que la rédaction de Charlie Hebdo fait l’objet de nouvelles menaces depuis que l’hebdomadaire a republié des caricatures de Mahomet le 2 septembre, à l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015, qui doit se tenir jusqu’au 10 novembre.

Après une courte suspension au procès, l’audience a repris sans aucune mention par la cour d’assises spéciale de Paris de cette attaque, selon une journaliste de l’AFP.

En début de semaine, la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, Marika Bret, avait été exfiltrée de son domicile en raison de menaces jugées sérieuses.

A la suite de ces menaces, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait demandé à ce «qu’on puisse réévaluer les menaces qui pèsent sur les journalistes et les collaborateurs de Charlie Hebdo».

Près d’une centaine de médias (journaux, magazines, chaînes de télévision et radios) ont publié en réaction mercredi une lettre ouverte appelant les Français à se mobiliser en faveur de la liberté d’expression.

«Aujourd’hui, en 2020, certains d’entre vous sont menacés de mort sur les réseaux sociaux quand ils exposent des opinions singulières. Des médias sont ouvertement désignés comme cibles par des organisations terroristes internationales», pouvait-on lire dans cette lettre intitulée «Ensemble, défendons la Liberté».

Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi avaient attaqué la rédaction de Charlie Hebdo à l’arme de guerre, y assassinant 12 personnes, dont les dessinateurs historiques Cabu et Wolinski, avant de prendre la fuite.

Leur périple meurtrier avait pris fin dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) où ils s’étaient retranchés avant d’être tués dans un assaut du GIGN.

13h53: Une deuxième personne a été placée en garde à vue après une attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés vendredi à Paris près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a appris l'AFP auprès d'une source judiciaire.

Un premier suspect avait été interpellé à proximité de la place de la Bastille, dans le centre de la capitale, selon la préfecture de police de la capitale française.

13h52: Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi vendredi de l'enquête sur l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a-t-il indiqué. L'enquête de flagrance est ouverte pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a-t-il précisé.

13h42: Le parquet de Paris a ouvert vendredi une enquête pour "tentative d'assassinat" après l'attaque à l'arme blanche qui a fait deux blessés près des anciens locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a indiqué à l'AFP le procureur de Paris Rémy Heitz. Cette enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire, a précisé M. Heitz, qui a confirmé qu'un individu avait été interpellé.

13h3: Le colis suspect signalé aux abords des anciens locaux de Charlie Hebdo a été examiné par le laboratoire central de la préfecture de police de Paris, qui affirme n'avoir détecté aucun engin explosif.

13h26: La préfecture de police corrige son bilan, deux personnes blessées et non quatre comme annoncé. Les victimes se trouvent en urgence absolue mais leur pronostic vital n'est pas engagé. Et de préciser que l'attaque a été commise par un seul auteur

13h23: “Des milliers d'élèves”, de la crèche au lycée, ont été confinés par précaution dans trois arrondissements du centre de Paris, a indiqué à l'Agence France-Presse (AFP) le maire de Paris Centre, Ariel Weil. “Cinq écoles du XIe arrondissement et toutes les écoles des 3e et 4e arrondissements ont été confinées. Ça représente des milliers d'élèves, de la crèche au lycée. On se met en sécurité. On est en train de fermer les équipements municipaux et les gymnases aussi”, a ajouté le maire des anciens quatre premiers arrondissements de la capitale. Ariel Weil précise sur Twitter qu'il s'agit d'un “confinement provisoire”, “les enfants restent à l'intérieur”.

13h18: Deux des blessés graves sont chargés de production à la société de production Premières Lignes. La société est située à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo, rue Nicolas Appert.

13h14: Un périmètre de sécurité a été établi autour des anciens locaux de Charlie Hebdo pour un colis suspect (préfecture de police)

13h10: "Tant que la situation n'est pas dénouée, il ne faut pas chercher son enfant à l'école", déclare le maire du XIe arrondissement

13h07: "Des milliers d'élèves sont confinés" par précaution, annonce la mairie de Paris Centre

13h04: "Un événement grave a eu lieu à Paris 11, secteur Richard Lenoir. Les forces de sécurité et de secours sont sur place", explique le Ministère de l'Intérieur sur Twitter

12h55: Paul Moreira, journaliste à la société de production Premières Lignes, annonce qu'au moins une personne de la société a été gravement blessée

12h52: Un des individus recherché par la police depuis plusieurs minutes vient d'être interpellé par les forces de l'ordre. Il a été interpellé sur la place de la Bastille

12h49: "Extrêmement choquée par l’attaque meurtrière à proximité des anciens locaux de CharlieHebdo, dans un arrondissement de Paris qui a déjà payé un lourd tribu à la violence terroriste. J’apporte tout mon soutien aux forces de l’ordre qui traquent en ce moment l’auteur des faits !", a déclaré la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse

12h46: Le point sur ce que l'on sait ce midi

Quatre personnes ont été blessées à l’arme blanche à Paris vendredi dans des circonstances encore indéterminées près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo, en plein procès des attentats meurtriers de janvier 2015, a confirmé vendredi le Premier ministre Jean Castex.

« Un événement grave vient de se produire à Paris. Une attaque par arme blanche a été perpétrée dans le XIe arrondissement, devant l’ancien siège de Charlie Hebdo, faisant quatre blessés, dont, semble-t-il, deux dans un état grave », a déclaré M. Castex qui s’est rendu au centre de crise du ministère de l’Intérieur.

Deux personnes se trouvaient en « urgence absolue », a précisé la préfecture de police de Paris, ajoutant que les deux auteurs présumés de l’agression étaient « en fuite ».

Un périmètre élargi a été établi autour des anciens locaux de Charlie Hebdo, dans l’est de Paris, pour un « colis suspect », a ajouté la préfecture. L’hebdomadaire satirique, cible des jihadistes, dont la rédaction a été décimée lors de l’attentat de janvier 2015, est installé depuis dans des locaux tenus secrets.

La préfecture a invité à « éviter le secteur ».

La rue Nicolas Appert, où se trouvaient les locaux du journal, est bloquée, avec une dizaine de policiers déployés sur place, a constaté une journaliste de l’AFP.

12h42: Chasse à l'homme en cours dans le métro parisien où se trouverait au moins un agresseur

12h39: Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin rentrent en urgence à Paris pour ouvrir une cellule de crise

12h35: Une cellule de crise a été ouverte au ministère de l'Intérieur, selon France Télévisions. Le Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin s'est rendu place Beauveau

12h30: Deux auteurs seraient recherchés et un nouveau bilan fait état de 4 blessés, dont 2 graves

12h28: Tout le quartier est actuellement bouclé et les écoles sont fermées

12h27: L'individu qui a attaqué plusieurs personnes près des anciens locaux de Charlie Hebdo est toujours en fuite

12h23: Ce midi, la Préfecture de police de Paris a posté un message sur son compte Twitter. "Intervention de police en cours secteur Richard Lenoir à #Paris11", indiquent les autorités sur le réseau social en invitant les personnes à "éviter le secteur". Pour mémoire, c'est dans ce quartier que se situaient les anciens locaux de "Charlie Hebdo".

Selon France 24, une attaque à l'arme blanche, près des anciens locaux de l'hebdomadaire. Il y aurait trois blessés graves. L'agresseur est en fuite.

De son côté, Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, précise qu'"un individu potentiellement dangereux est actuellement recherché par la police, soyez prudent et éviter le secteur Richard Lenoir".

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Vos réactions

Portrait de Oh Yes It's Good
25/septembre/2020 - 19h47

Plus ça va, moins les "terroristes" pissent loin. Les bombes en représailles ont tout de même un peu calmé leurs ardeurs. Couteau, hachoir... c'est quoi la prochaine étape ? brosse à dents ? cure-dents ?

Portrait de Greenday2013
25/septembre/2020 - 19h41 - depuis l'application mobile
Alhekine a écrit :

Reouverture de l'ile du diable.

La Fronce est envahie par les disiquilibris.

Portrait de Sparassis
25/septembre/2020 - 17h42
Greenday2013 a écrit :

Camelia Jordana va encore dire que nous payons les conséquences de la colonisation.

Ah mince, l'agresseur est pakistanais...

smileysmiley

Portrait de Greenday2013
25/septembre/2020 - 17h02

Camelia Jordana va encore dire que nous payons les conséquences de la colonisation.

Ah mince, l'agresseur est pakistanais...

Portrait de Kenza28
25/septembre/2020 - 16h24
Berlioz- a écrit :

La question qui se pose est que peut-on faire face à de tels dégénérés ?

Ils n'ont aucune perception d'une quelconque moralité. Ils sont lobotomisés.

Ils n'ont vraisemblablement pas peur ni de mourir ou de finir leur vie en prison.

Il faut très sérieusement songer à un changement radicale dans notre politique d'immigration.

Je suis pour l'Europe et le nom "Le pen" me rebute. Donc RN pas pour moi. Beaucoup pensent surement comme moi .. peut-être pour cela que le RN ne passera jamais.

Qui saura combler ce vide ?

Personne.

Si même la grosse gauchiste du RN c'est encore trop à droite pour vous, et bien mourrez.

De toute façon les français n'aspirent qu'à la mort. Ca tombe bien, les candidats pour venir les tuer ne manquent pas.

Portrait de Kenza28
25/septembre/2020 - 16h18

Comme à chaque fois on va se rouler aux pieds des musulmans pour leur dire combien on les aime malgré tout et l'enrichissement merveilleux de les avoir fait entrer dans nos vie.

Plus il y a d'attentats et plus on les lèche. Pourquoi arrêteraient ils ?

Portrait de Berlioz-
25/septembre/2020 - 15h01

La question qui se pose est que peut-on faire face à de tels dégénérés ?

Ils n'ont aucune perception d'une quelconque moralité. Ils sont lobotomisés.

Ils n'ont vraisemblablement pas peur ni de mourir ou de finir leur vie en prison.

Il faut très sérieusement songer à un changement radicale dans notre politique d'immigration.

Je suis pour l'Europe et le nom "Le pen" me rebute. Donc RN pas pour moi. Beaucoup pensent surement comme moi .. peut-être pour cela que le RN ne passera jamais.

Qui saura combler ce vide ?

Portrait de Wouhpïnaise
25/septembre/2020 - 15h01
Greenday2013 a écrit :

Ces arriérés mentaux ne doivent même pas savoir que Charlie Hebdo n'est plus là.

Ça c'est pas impossible non plus. De toute façon les nouveaux locaux du journal sont tenus top secret.

Portrait de Wouhpïnaise
25/septembre/2020 - 14h53
Mon bon Blaze a écrit :

J'ai pas saisi le lien avec Charlie Hebdo. Ça s'est passé dans la rue ou il y avait leurs anciens locaux, et donc? le rapport avec Charlie Hebdo?

On est en plein procès Charlie Hebdo. Le journal a très récemment été menacé suite à la republication des caricatures de Mahomet. Et cette attaque se produit justement devant leurs anciens locaux. D'où le rapprochement.

Portrait de Sparassis
25/septembre/2020 - 14h28
Alhekine a écrit :

2 pauvres gars qui ne savent pas que cela ne se fait pas en France.

Un petit rappel à la loi et hop dehors de prison.

Quand même pas.  

Portrait de Greenday2013
25/septembre/2020 - 13h59
preshovich a écrit :

Quel "intérêt" d'attaquer à proximité les anciens locaux. Meme symboliquement...

Ces arriérés mentaux ne doivent même pas savoir que Charlie Hebdo n'est plus là.

Portrait de preshovich
25/septembre/2020 - 13h21

Quel "intérêt" d'attaquer à proximité les anciens locaux. Meme symboliquement...