23/04/2020 07:41

Harcèlement : La majorité Vingt du bureau national de l'UPR demandent à François Asselineau, ancien candidat à la Présidentielle de démissionner après "des faits d'une exceptionnelle gravité"

François Asselineau, le leader de l'Union populaire républicaine (UPR), est la cible des cadres de son parti. Dans une lettre révélée par Le Figaro, "un nombre écrasant de responsables de son mouvement lui ont demandé de démissionner purement et simplement de ses fonctions de président" de parti.

Vingt membres du bureau national sur vingt-huit mettent en cause l'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2017 pour "des faits d'une exceptionnelle gravité", ainsi que treize délégués régionaux sur quinze. "Des documents et des témoignages indiquent l'existence de relations particulières et plus qu'insistantes de votre part à l'égard [de collaborateurs], et ce, dans le cadre professionnel, qui ont été source de graves souffrances psychologiques", peut-on lire dans cette lettre. Cette affaire remonte au 10 avril 2020. "Des mails privés, des lettres de démissions, ainsi que des clichés censés démontrer des tentatives de séduction, appuyées et répétées, de François Asselineau envers deux collaborateurs" ont fuité sur les réseaux sociaux, rapporte le journal. L'un des deux collaborateurs confie "ne pas vouloir porter plainte pour ne plus être ennuyé avec tout ça. Déjà que j'ai failli faire une dépression. Les gens de l'UPR sont tous gouroutisés, je risque d'être ennuyé sur les réseaux sociaux'". En réponse à cette lettre, François Asselineau qualifie ces accusations comme étant "un mélange de surprise, d'accablement et d'indignation" et dénonce un "tissu de mensonges et de calomnies" et des accusations "particulièrement graves, mettant en cause mon honneur, ma probité et mon éthique personnelle". Le président de l'UPR ajoute aussi qu'il compte attaquer en "diffamation quiconque en ferait l'écho".

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