21/11/2019 16:51

Gilets jaunes - 3 mois de prison avec sursis requis contre le premier policier jugé pour violences volontaires depuis le début du mouvement

Jugé pour avoir lancé un pavé en direction de « gilets jaunes » le 1er mai, un policier a comparu aujourd'hui pour la première fois à Paris pour violences volontaires. Trois mois de prison avec sursis ont été requis pour violences volontaires. La décision est mise en délibéré au 19 décembre.

Depuis le début de cette fronde sociale, les gilets jaunes dénoncent les « violences policières », l’usage des grenades et des lanceurs de balles de défense (LBD) par les forces de l’ordre.

Ce brigadier, membre de la CRS 27 et basé à Toulouse, a comparu pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique n’ayant pas entraîné d’incapacité ». Sur une vidéo partagée plusieurs milliers de fois sur les réseaux sociaux, on le voit lancer un pavé en direction de manifestants le 1er mai. Les images ne montrent pas où a atterri le projectile et s’il a blessé quelqu’un. Aucune partie civile n’a d’ailleurs été constituée, a confirmé l’avocat du policier, Me Laurent Boguet.

Des 212 enquêtes à Paris de l’IGPN, la police des polices, c’est la première à donner lieu à un procès. Mais un autre policier sera jugé avant la fin de l’année.  

Les cas les plus graves ont donné lieu à des informations judiciaires confiées à des juges d’instruction. Au total, 372 procédures ont été enregistrées en France après des plaintes contre des forces de l’ordre, selon un décompte du ministère de la Justice transmis à l’AFP. Parmi elles, 109 ont été classées sans suite et 29 ont fait l’objet de l’ouverture d’une information judiciaire. Les autres procédures sont encore en cours de traitement, précise la Chancellerie.

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Vos réactions

Portrait de Reda 93
22/novembre/2019 - 10h05
sergioplaya2 a écrit :

J’aurais fait comme lui retour à l’envoyeur et en plus fort même

T'es de la Police ?, tu es assermenté ?,  tu a reçu une formation?

C'est sensé être un professionnel quoi qu'il arrive il doit garder ses nerfs il à été formé pour ça. Il doit protéger les manifestants pacifiques.

Portrait de Reda 93
22/novembre/2019 - 10h00

Avec un préfet qui parle de camps, c'est pas étonnant de se retrouver dans des batailles de rues...

Portrait de Mamie ninja
21/novembre/2019 - 18h48
OK a écrit :

justice bien clémente...

une étude scientifique vient de révéler  qu'un CRS sur 3

, est aussi con que les deux autres

Vous c’est comme le calendrier de l’Avent, tous les jours on s’aperçoit qu’il manque une case 

Portrait de censure64
21/novembre/2019 - 13h53
La République C'est Moi a écrit :

Votre affirmation est immature et orientée.

Comment savoir ce que un autre ministre de l'intérieur aurait fait face à un an de casse des biens publics?

Castaner est un agneaux à mes yeux.

Imaginez un Pasqua face au GJ. Ayant connu le bonhomme de prés, je peux vous dire qu'il y aurait eu du sang.

"Immature et orienté", je rêve ! parce que là, il n'y en a pas eu du sang ? Des dizaines d'éborgnés et mutilés en tout sens. Du temps de Pasqua, il y a eu Malik Oussekine, quel sera le nom de celui de Castaner !!! Bravo pour la comparaison avec "l'agneau", ridicule ! pour le coup, c'est votre propos qui est immature au possible, bref, encore une personne qui souhaite la mort !Ps: la majeure partie des blessés en manifestation sont des non-violents et n'ont jamais rien cassé. A bon entendeur !  

Portrait de Rustik
21/novembre/2019 - 09h24

Tu m’étonne qu’après les policiers en on marre de tout ça avec cette justice qui marche sur la tête  

Portrait de lucieat
21/novembre/2019 - 08h39

C'est un comble ! un retour à l'envoyeur et c'est le policier qui est jugé !!! et tous les pavés qu'ils se sont pris par la tête pendant des jours et des jours, les lanceurs n'ont rien ? on protège les malfaiteurs et on condamne la police, c'est le monde à l'envers. Mon soutien au policier, poussé à bout après des heures de stress à se défendre, je comprend qu'il ai eu un réflexe de relancer le pavé, s'il était par terre, c'est bien que quelqu'un l'avait lancé sur eux