Le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a qualifié de "guet-apens" l'"attaque extrêmement violente" la nuit précédente contre des policiers à Mantes-la-Jolie: "C'est totalement inacceptable. Pendant plus d'une heure" les policiers, venus sur place les premiers après un appel pour un incendie de voiture, ont été la cible "de tirs de mortier" notamment, a expliqué Laurent Nuñez. "Les effectifs étaient encerclés, isolés (...) ensuite les renforts sont arrivés", a-t-il poursuivi. C'est une "attaque extrêmement violente que je dénonce de manière catégorique", a ajouté le secrétaire d'Etat.
De son côté, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a "condamné sans réserve" dans un tweet ans "les violences commises" à Mantes-la-Jolie. "La République ne peut tolérer que l'on attaque ceux qui la protègent, au péril de leur vie (...). L'enquête permettra de faire la lumière sur les faits", a écrit le ministre.
Vers 22h30 jeudi soir, les pompiers ont été appelés pour un incendie dans le quartier Val Fourré, ils ont demandé le renfort de la police. Sur place, les pompiers et policiers se sont retrouvés face à une centaine de personnes qui visiblement les attendaient. Les pompiers n'ont pas pu intervenir pour éteindre l'incendie, d'un véhicule ou de poubelle, qui a visiblement été volontairement allumé, indique une source policière qui affirme qu'il s'agissait d'un guet-apens.
Les personnes ont lancé des cocktails Molotov en direction des forces de l'ordre et tiré des projectiles à l'aide de mortiers, indique la police. Les policiers se sont retrouvés encerclés et ont appelé des renforts afin de pouvoir s'extraire. Le calme est revenu vers minuit.
L'IGPN a été saisie après des échauffourées jeudi 24 octobre entre des habitants et la police ce jeudi soir à Mantes-la-Jolie, a appris franceinfo auprès du parquet de Versailles. Après les affrontements, deux personnes se sont présentées aux urgences avec des blessures. Une enquête de flagrance est également ouverte des chefs de violences avec guet-apens, arme et en réunion, participation à un groupement formé en vue de la commission de violences et outrages sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Vos réactions
L'IGPN a été saisie. Au final, ce seront les policiers qui seront condamnés suite aux tirs de LBD, vous verrez...
Inacceptable !! Superbe expression qui ne signifie rien si elle n'est pas suivie d'un acte fort de répression !
Lire La France orange mécanique et Guérilla de Laurent Obertone.
Le président aurait déclaré d'un ton ferme "il serait préférable que de tels agissements ne se produisent plus".
La maire, elle, décide de passer à l'action en organisant une session "allumons des bougies à nos fenêtres et créons un hashtag".
Faut pas stigmatiser la racaille, ce sont des chances pour la france
Dans les années 70, s'attaquer à des policiers, c'était 20 ans incompressible, tuer un policier c'était la veuve assurée.
Mais bon les années Mitterrand sont passées par là.
Le président aurait déclaré d'un ton ferme "il serait préférable que de tels agissements ne se produisent plus".
La maire, elle, décide de passer à l'action en organisant une session "allumons des bougies à nos fenêtres et créons un hashtag".
Il faut abolir le regroupement familial, supprimer l'attribution automatique de la nationalité française et renvoyer dans leur pays d'origine tous ceux qui ont eu une condamnation. Si ces 3 conditions ne dont pas remplies, alors ça continuera, et le reste n'est que bla-bla stérile !!
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