Le parquet de Tarascon a renoncé mercredi à toute procédure pour modifier l’acte de décès de Jeanne Calment, sur la base d’un rapport d’expert dénonçant «le manque de rigueur et d’objectivité» de l’étude russe selon laquelle l’ex-doyenne de l’humanité ne serait pas décédée à 122 ans.
Selon cette étude russe datant de 2018, ce ne serait pas Jeanne Calment qui serait décédée en 1997 à 122 ans et 164 jours, soit le record mondial de longévité, mais sa fille, Yvonne. Celle-ci aurait endossé l’identité de sa mère, en 1934, pour éviter de payer des droits de succession. Et c’est donc elle qui serait morte en 1997, mais à 99 ans seulement.
Face à cette étude et à la polémique déclenchée, «le parquet de Tarascon a fait procéder à des actes de vérification préalables à une éventuelle procédure de rectification judiciaire d’acte d’état civil», précise le communiqué signé mercredi par le procureur de la ville, Patrick Desjardins.
Est ainsi saisi, le 9 avril 2019, le Dr Loïc Lallys, expert en anthropologie, pour «se prononcer sur le caractère sérieux» de la publication des chercheurs russes.
Dans son rapport final, cité dans le communiqué du parquet, M. Lallys souligne notamment «l’utilisation (par l’étude russe) de certaines publications bibliographiques non scientifiques, l’absence de référence à la littérature scientifique sur des argumentations-clés ou la mise en place d’expérimentations scientifiques sans aucune garantie méthodologique sérieuse».
Vos réactions
C'est bon avec elle , ok elle a 3000 ans ..............
+0
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?