12/09/2019 15:09

Jean-Luc Mélenchon assure que son procès qui aura lieu la semaine prochaine était une "instrumentalisation politique de la justice" - VIDEO

Cet après-midi, Jean-Luc Mélenchon, le président du groupe LFI à l'Assemblée nationale, a organisé une conférence de presse. L'occasion pour l'homme politique de faire sa rentrée politique. 

Jean-Luc Mélenchon assure que son procès qui aura lieu la semaine prochaine était une « instrumentalisation politique de la justice ». Le leader des Insoumis a évoqué un "abus de pouvoir" lors de sa conférence. "Nous faisons l'objet d'un procès politique d'exception. 17 personnes ont été mises en cause. Nous sommes les seuls à être poursuivi. Nous le sommes sur l'initiative du parquet, lié à l'exécutif", a continué l'homme politique. Et de continuer : "Tous les policiers, tous, présent le jour de notre perquisition, disent n'avoir subi aucune violence. Tous. Et pourtant les comptes rendus publiés laissent entendre le contraire".

Pour lui, "l'État est en train de se disloquer. L'État républicain ne peut pas être considéré comme une société de services". "Laissez-moi vous dire une chose : je n'ai pas peur. Qu'on me condamne à de la prison, à de l'inéligibilité : je n'ai pas peur. Il y a quelque chose de plus fort que ceux qui nous condamneront : l'amour qu'on a pour sa patrie", a-t-il estimé.

Il sera jugé le 19 septembre pour "rébellion, provocation et actes d'intimidation envers l’autorité judiciaire" lors des perquisitions menées au siège du parti, en octobre 2018.

"Quotidien" sur TMC a dévoilé hier la totalité de ses images tournées lors de la perquisition au siège de La France insoumise en octobre 2018, une semaine avant la comparution de Jean-Luc Mélenchon et cinq responsables du mouvement devant le tribunal de Bobigny. Plusieurs dirigeants insoumis, dont M. Mélenchon, voyant dans ces poursuites pour "actes d'intimidation envers l'autorité judiciaire, rébellion et provocation", un "procès politique", ont plusieurs fois réclamé d'avoir accès à la totalité des images de l'émission.

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Vos réactions

Portrait de DidierM.
14/septembre/2019 - 19h27
popeye55 a écrit :

Ce triste personnage n'avait pas de mots assez durs lorsqu'il s'agissait d'pprouver les perquisitions au siège du PS en 2012, à l'UMP (affaire Sarkozy) en 2014 et en 2016 (affaire Guéant ), au FN en 2016 et en 2017, chez Fillon en 2017, au Modem en 2017, à l'Elysée en 2018 (affaire  Benalla), etc...

Mais ce qui s'applique aux autres ne doit pas s'appliquer à lui. Ah oui j'oubliais : la République c'est lui ! Et sa personne est sacrée !

Ruth Elkrief, sors de ce corps!!!! smiley

 

Portrait de DidierM.
14/septembre/2019 - 01h46
CARAMEL MOU a écrit :

c'est bien sur un procès politique, a l'origine des perquisitions c'est la dénonciation de 20 personnes par une élue du front national qui a enclenché ce processus, mais pourquoi seulement sur les représentants LFI car les perquisitions ont eu lieu dans toute la France et mobilisé une centaine de policiers.

Si tu veux le fond de ma pensée CARAMEL MOU tout ce foutoir vient du caractère insaisissable du mouvement de la France Insoumise. Ces perquisitions musclées avaient pour but certes d'intimider mais également trouver des pistes, des noms et autres éléments pouvant permettre de tracer un organigramme du mouvement. Comprendre qui le soutient car les figures politiques que nous voyons ne pourraient être que la partie émergée de l'iceberg et le pouvoir actuel est persuadé que d'autres personnes plus ou moins connues mais néanmoins particulièrement puissantes ou actives se cachent à l'intérieur. Il leur fallait un prétexte pour aller fourrer leur nez dans les affaires de LFI et ces histoires d'attachés parlementaires ou de comptes de campagnes n'étaient que cela. Aucun juge digne de ce nom n'aurait lancé une instruction avec si peu d'éléments et c'est pour cela que l'état a utilisé d'autres outils judiciaires, les seuls à sa disposition pour ne pas dire à sa botte.

Et qu'est-ce qui ressort de tout ce bazard? Qu'est-ce que l'on reproche finalement à certains membres de la France Insoumise? Qu'est-ce qui va les conduire devant un juge? Des soi-disant insultes proférées à l'encontre de personnes détenant l'autorité. Cherchez l'erreur... 

LFI est une machine pratique de guerre politique, pas juste un bidule vide comme le mouvement d'apparence de LaREM qui ne tient que par des techniques de communication et beaucoup de pognon. Jean-Luc Mélenchon et LFI fichent une trouille du diable aux Macrons&Co certes sur le plan politique mais pas seulement, il ont juste compris que ce n'est pas le nombre qui fait la force et que les vrais pouvoirs sont souvent ailleurs...  

 

Portrait de DidierM.
12/septembre/2019 - 22h39
JEAN PHI a écrit :

il lui manque des chaussures a grelot a ce gars la il amuse la cour 

Hum je ne cois pas, il leur fiche surtout une trouille bleue... smiley

 

Portrait de DidierM.
12/septembre/2019 - 19h24
atchoumfarmer a écrit :

victimisation quand tu nous tiens cest la meme méthode qu'au RN les méchants cest les autres lol ..... retourne voir lula dans sa prison et reste-y 

C'est quoi cette interprétation hasardeuse atchoumfarmer. Tout n'est pas noir ou blanc, il n'y a pas d'un côté les méchants et de l'autre les gentils. Personne n'a dit être ni se placer en victime à LFI parce-que c'est pas le genre de la maison, quand on nous la fait à l'envers on fonce dans le tas. On nous le reproche assez non? Nous ne faisons que dénoncer des différences de traitement de la part des garants de nos institutions là où chacun devrait s'attendre à une considération égale.

 

Portrait de DidierM.
12/septembre/2019 - 19h09

Qui peut encore avoir confiance en certaines de nos institutions?

Un procureur de la république qui ment ouvertement aux français en conférence de presse, la police des polices qui couche  des faits sur un rapport  sans même avoir le pouvoir de les vérifier et se fait ensuite désavouer par l'instruction, des policiers aidés par des pompiers viennent effacer les traces d'une bavure policière ou plus exactement un meurtre, des barbouzes élyséens qui viennent se défouler sur des manifestants et peuvent toujours circuler librement, etc...

Si ces magouilles parmi tant d'autres ces derniers mois n'inquiètent personne tant-mieux mais il faut se dire que nous ne sommes plus au vingtième siècles et que la technologie permet de cibler n'importe-qui n'importe-où pour ses dires ou actes et même façons d'être. Pire, ils confient cette surveillance à des machines capables de scruter en masse le fond de vos âmes comme celui de vos lits. Dites-vous bien qu'un jour, la cible, ce sera peut-être vous...