03/05/2019 19:11

Pitié-Salpêtrière: Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, est-il parvenu à éteindre la polémique avec son mea culpa ce midi ? - VIDEO

19h08: Le point à 19h

En évoquant une "attaque" de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière en marge du défilé parisien du 1er mai, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner s'est retrouvé sous le feu des critiques, le contraignant vendredi à un mea culpa.

"J'entends le reproche qui m'est fait d'avoir utilisé le mot +attaque+", a déclaré vendredi le ministre à la presse lors d'un déplacement à Toulon.

"Je souhaite qu'aucune polémique n'existe sur ce sujet et le voyant l'être, je me dis que je n'aurais pas dû l'employer", a-t-il ajouté.

Mercredi soir, lors d'un déplacement à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour rendre visite à un CRS blessé lors de heurts en marge du cortège syndical, Christophe Castaner avait déclaré à la presse : "Des gens avaient ont attaqué un hôpital, des infirmières ont dû préserver le service de réanimation".

La directrice générale de l'hôpital "m'a raconté qu'elle avait elle-même tenté de dialoguer sans succès, évoquant, je cite, de +l’agressivité+, et, je la cite encore, +de la violence verbale+", a justifié vendredi le ministre.

"Sans l'intervention des forces de l'ordre, une catastrophe - je reprends les mots de Martin Hirsch directeur de l'AP-HP - aurait pu se produire", a-t-il encore dit. C'est à l'issue de ces échanges que le ministre fera sa déclaration avec laquelle il s'est retrouvé au centre d'une polémique allant jusqu'à des appels de l'opposition à sa démission. "+Intrusion violente+, c'est le terme utilisé par la directrice de l'hôpital. +Attaque+, c'est celui qui m'est venu après avoir entendu le récit ému des personnels. Retenez le terme que vous voudrez", a dit vendredi l'ancien porte-parole du gouvernement nommé à Beauvau en octobre 2018.

"+Intrusion violente+, terme utilisé par la directrice, est en effet mieux adapté", a-t-il reconnu, en soulignant qu'"accepter de revenir sur ses mots (est) quelque chose qui ne pose aucun problème".

"Si des mots choquent, si des mots peuvent apparaître contredits par des faits établis contrairement à ce qui m'a été précisé (...) évidemment qu'il est normal de les faire évoluer", a poursuivi Christophe Castaner.

Sa version d'une "attaque" de l'hôpital a été rapidement battue en brèche avec la diffusion de vidéos et témoignages sur une intrusion de manifestants dans l'enceinte de l'établissement appuyant la version d'un mouvement de panique. Députés et sénateurs socialistes et communistes ont réclamé vendredi l'audition devant le Parlement de Christophe Castaner.

"S'il s'avérait que le ministre de l'Intérieur a relayé sciemment ou pas de fausses informations ou des informations non vérifiées, se trouverait dès lors nécessairement posée la question du maintien de la confiance que lui accordent le président de la République et le Premier ministre, avec les conséquences que cela implique", ont écrit les députés PS.

Dès jeudi, le chef de file des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, réclamait sa démission, le traitant de "menteur, en plus d'être un incompétent". A droite même tonalité:

"Le vrai problème n'est pas que M. Castaner emploie un mot ou un autre ; c'est qu'il n'ait toujours pas compris que la mission du ministre de l'Intérieur n'est pas de commenter hâtivement, mais de diriger sérieusement la @Place_Beauvau", twittait jeudi Guillaume Larrivé, secrétaire général délégué LR.

"Cet incident, au lieu d'être nié dans une polémique absurde, devrait tous nous émouvoir et nous ouvrir les yeux (...) sur la nécessité d'en finir avec ce climat de confrontation et de violence", s'est défendu vendredi Christophe Castaner. Un argument déjà utilisé la veille par le gouvernement pour défendre le ministre.

Le chef du gouvernement Edouard Philippe a ainsi dénoncé une intrusion "totalement irresponsable". "C'est la première fois qu'il y a une exaction dans un hôpital (...). Je pense que tous les Français, comme moi, sont extrêmement choqués, c'est inqualifiable en fait", avait réagi de son côté la ministre de la santé Agnès Buzyn.

"Il a encore parlé trop vite", se désolait jeudi un cadre de Beauvau. "Nous avions une journée du 1er mai qui avait été annoncée comme l'apocalypse par les +Black Blocs+ et qui au final avait bien été gérée, et il met tout par terre avec cette déclaration", abondait une source policière.

16h47:Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a demandé sur franceinfo"une audition" de Christophe Castaner car "il ne peut pas jeter en pâture des informations hasardeuses sans s'en expliquer".

16h31: Christophe Castaner "a toute ma confiance", déclare le Premier ministre Edouard Philippe en visite en Charente

"Concernant la polémique qui agite le petit monde politico-médiatique depuis 24 heures, le ministre de l'Intérieur a corrigé son propos. Il a sans doute eu raison de le faire, et il a toute ma confiance.", a-t-il déclaré.

15h06: Eliane Assassi, présidente des sénateurs CRCE à majorité communiste, et André Chassaigne, président du groupe GDR à l'Assemblée, ont demandé dans un communiqué commun, à la fois "la convocation dans l'urgence du ministre de l'Intérieur par les commissions des lois du Parlement et la création d'une commission d'enquête parlementaire pour que toute la lumière soit faite sur les événements du 1er mai".

"Le ministre de l’Intérieur participe volontairement à l’aggravation des tensions, déjà nourries par le refus du chef de l’État et du gouvernement d’entendre les aspirations populaires", affirment-ils. "Il se révèle comme un provocateur et un manipulateur, indigne des missions de maintien de l’ordre public et de respect des libertés relevant de sa responsabilité".

13h09: "Christophe Castaner doit démissionner", Ian Brossat, tête de liste du Parti communiste français aux élections européennes sur RTL.

« Bien sûr qu’il doit démissionner parce qu’aujourd’hui on connait la réalité. Et la réalité, c’est que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a menti. Il a menti de manière éhontée, place Beauvau on a le roi des mythos et la réalité c’est que le tissu de mensonges est la seule étoffe qui lui aille. À un moment donné, on ne peut pas continuer à avoir un menteur et un manipulateur au ministère de l’Intérieur. »

12h05: "Je n'aurais pas dû employer le terme +attaque+" après l'irruption de dizaines de manifestants le 1er mai dans l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, a reconnu vendredi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, après plus de 24 heures de polémique.

Le ministre a estimé qu'il aurait dû lui préférer le terme "intrusion violente", évoqué devant lui par des responsables de l'hôpital parisien, dont le personnel était "choqué", et qui est "plus adapté" aux faits.

"Accepter de revenir sur ses mots, ça ne me pose aucun problème", a-t-il poursuivi, lors d'une conférence de presse en marge d'une visite à Toulon. "C'est naturel aussi qu'un homme politique soit un homme qui (...) puisse se dire qu'une situation a évolué".

"Attaque, c'est le mot qui m'est venu" après avoir rencontré le personnel sur place, a expliqué le ministre, mais "retenez le terme que vous voudrez", a-t-il lancé. "J'entends les reproches, je souhaite qu'aucune polémique n'existe sur le sujet", a poursuivi le locataire de la place Bauveau.

M. Castaner avait été accusé jeudi par plusieurs responsables politiques de manipulation, alors que des vidéos sur les réseaux sociaux semblaient plutôt montrer des manifestants se réfugiant dans l'enceinte de l'hôpital pour échapper aux gaz lacrymogènes.

Le chef de file de la France Insoumise l'avait notamment qualifié "d'incompétent" et de "menteur". Vendredi, M. Castaner a récusé toute idée de démissionner : selon l'opposition, "il faudrait changer de ministre de l'Intérieur toutes les semaines", a-t-il ironisé.

Le ministre a toutefois dit qu'il ne regrettait pas la visite qu'il avait rendu au chevet d'un policier blessé. Il a insisté sur le fait que "l'enceinte de l'hôpital a été forcée", que des "insultes" ont été "évoquées dans la plainte de la directrice de l'hôpital", et a aussi fait état de "jets de pierre qui sont aussi une agression".

"Un hôpital est un lieu que nous devrions protéger par dessus tout" a poursuivi le ministre, affirmant que "sans l'intervention des forces de l'ordre une catastrophe aurait pu se produire".

11h52: Sur RTL, Gabriel Attal, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, déclare;."Tout le temps que l'on perd à alimenter une espèce de pseudo-polémique pour faire l'exégèse du terme 'attaque', c'est du temps que l'on perd pour dire que ce n'est pas acceptable de s'introduire dans un hôpital en défonçant une grille".

"J'attends que ceux qui font l'exégèse des termes des uns et des autres puissent condamner quand même", a-t-il poursuivi. "Un hôpital, ce n'est pas une zone de non droit, ce n'est pas quelque chose sur lequel on marche comme ça, impunément."

11h45: Jean-Michel Blanquer confie : "Une enquête a lieu, elle permettra de savoir exactement ce qui s'est passé mais c'est évidemment, en soi, un gros problème qu'il y ait eu ce qu'il s'est passé. Après, la façon de le qualifier, c'est dans les jours qui viennent que l'on pourra le dire davantage.""

10h19: Plusieurs personnalités politiques, dont le député La France Insoumise Adrien Quatennens et le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan ont appelé ce vendredi à la démission du ministre de l'Intérieur Castaner après ses propos sur l'"attaque" de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, le 1er mai. 

Christophe Castaner "doit partir, il n’est pas à la hauteur de de sa fonction, il ne se comporte pas en homme d’État", a déclaré le député LFI du Nord ce matin sur BFMTV, avant de dénoncer un "mensonge" du ministre de l’Intérieur.

De son côté, Nicolas Dupont-Aignan a lâché: "C’est pire que ça, il a menti, il a voulu manipuler l’opinion, il doit démissionner, ce n’est qu’une longue suite d’incompétences et de mensonges."

Sur Twitter, un ancien ministre de François Hollande, Christian Eckert, a écrit: "Ça suffit ! Christophe Castaner est un menteur, un incompétent et un pervers. La France a besoin de calme, de responsabilité et de maîtrise de soi. Une seule solution : sa démission, avant qu’il ne provoque l’irréparable".

08h08: Ce matin Libération fait le point sur les informations et dément clairement les propos de Christophe Castaner:

"Des vidéos et témoignages recueillis par «CheckNews» infirment clairement la thèse avancée par le gouvernement d'une «attaque» de l'établissement hospitalier. La scène a d’abord été présentée comme une «intrusion» ou une «attaque», notamment par le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner.

Une version démentie par les témoignages et les vidéos que «CheckNews» s’est procurés : des manifestants, cherchant à échapper aux gaz lacrymogènes, ont pénétré dans l’enceinte du complexe hospitalier. Quelques minutes après, fuyant les policiers, ils ont monté un escalier extérieur menant vers la sortie de secours du service de réanimation, où le personnel a fermé la porte."

07h11: « Il est temps que ce ministre rende des comptes. Ça fait trop de fake news lancées par ce gouvernement », a lancé jeudi soir Yannick Jadot, tête liste Europe Ecologie-Les Verts aux européennes lors d’un meeting à Bordeaux. « Je pense qu’il serait légitime qu’il y ait au moins une commission d’enquête parlementaire pour savoir si c’est lui qui se met à la faute ou si c’est une politique beaucoup plus large, beaucoup plus délibérée, beaucoup plus systémique dont il n’est simplement aujourd’hui que le porte-flingue », a-t-il ajouté.

06h55: Le fondateur de «Génération.s», Benoît Hamon, a considéré que «s’il s’agit d’un mensonge délibéré dans le seul et unique but de disqualifier et salir une mobilisation sociale, le ministre de l’Intérieur doit être démis de ses fonctions sans délai». «Au mieux Castaner s’est emballé en qualifiant d’attaque la présence de manifestants à la Pitié Salpêtrière, au pire il s’agirait d’une manipulation scandaleuse. Que le gouvernement produise les preuves de ce qu’il affirme», a-t-il exhorté.

06h11: Selon le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, « des gens ont attaqué un hôpital » et les « forces de l’ordre sont immédiatement intervenues pour sauver le service de réanimation ».

Des propos appuyés par le président de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, qui estime qu’aurait pu « se produire un drame dont il n’ose même pas imaginer les conséquences ».

Cependant, en recoupant des vidéos et des témoignages de manifestants, de riverains, et de personnels soignants recueillis par Le Monde, les événements décrits ne semblent pas du tout relever d’une « attaque ». Des manifestants ont bien forcé une grille pour pénétrer dans l’enceinte de l’hôpital. Mais c’est pour échapper aux forces de l’ordre, qui les encerclaient, que certains ont tenté de s’introduire à l’intérieur du service de réanimation.

Le Monde n'est pas le seul a avoir fait ces constatations, c'est le cas également de plusieurs médias dont Libération ou France 2 avec la diffusion de ce reportage dans le journal de 20h hier soir.

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Vos réactions

Portrait de oui
5/mai/2019 - 08h01
onebob a écrit :

ca s appelle une faute grave ...donc licenciement...le gars va s en sortir avec des excuses..et c es tpas la 1 iere boulette .....ce systeme marche toujours aussi bien...

Oui !

Portrait de nina83
4/mai/2019 - 08h50

mais qui a dit à l'origine qu'il y avait eu les GJ qui entraient de force dans un hôpital ???? ce sont bien les journalistes et médias divers, donc il ne faudrait plus les croire ???? et s'ils ont porté plainte c'est qu'il y a bien eu pagaille dans les lieux, ainsi que du matériel cassé.

Portrait de maroille chaud
4/mai/2019 - 01h39

Cette précipitation de l'exécutif à récupérer des faits présumés de violences démontre bien que l'action des casseurs est exploitée à des fins politiques par ce gouvernement.

Comme nous l'avons toujours dit, les casseurs servent les intérêts politiques de la Macronie qui en profite pour discréditer l'ensemble des Français en colère en les faisant tous passer pour des émeutiers.

Partout dans l'hexagone et en Outre-mer, des gangs de narcotrafiquants font régner la terreur en pleine rue. Où est Christophe Castaner ? Ou sont les ministres pour dénoncer ce naufrage sécuritaire ?

Il est plus facile pour le ministre de l'Intérieur de promettre des sanctions contre l'un de nos collègues soupçonné d'avoir lancé un pavé, tout en dénonçant dans le même temps l'attaque imaginaire d'un hôpital, plutôt que de s'occuper de la criminalité, la vraie, celle qui fait quotidiennement des blessés et des morts dans nos rues.

Pour faire oublier sa responsabilité dans la crise actuelle, l'exécutif oppose d'un côté les méchants policiers violents lanceurs de pavés à la France non-macroniste qui attaque les hôpitaux..

Un adolescence de 15 ans a encore été exécuté hier devant chez lui d'une balle de fusil à canon scié en pleine tête près de Douai. Mais là, étonnement, personne n'en parle..

Il faut dire qu'en ce moment, les politiciens de tous bords confondus, sont bien plus préoccupés à glaner des voix aux élections européennes pour s'en mettre plein les poches plutôt que de s'occuper des véritables problèmes des Français..

Portrait de B612
3/mai/2019 - 21h32

Ils en ont tellement après les Gilets Jaunes qu'ils en viennent à se soucier des hopitaux maintenant ! C'est nouveau ça...

Bien sur que Castaner en a profité pour exagérer les événements et faire passer pour des barbares des gens qui ne le sont pas. Il fait ça depuis le début.

Portrait de Monsieur Zerotrois
3/mai/2019 - 21h17

à ce rythme là la Macronie va finir par rejoindre l'OPEP

Portrait de hummerH2
3/mai/2019 - 19h23

""Il a encore parlé trop vite", se désolait jeudi un cadre de Beauvau."

 

Ben oui, le comble pour un ministre de l'intérieur !!!

Sacré Macron !!! il pensait avoir trouvé un ministre de poids pour remplacer le vieux Gollum , et en fait de ministre de poids, il se retrouve avec un gros boulet ! smiley

Portrait de hummerH2
3/mai/2019 - 18h26
audi1975 a écrit :

Qu'il dégage ce mec ! 

Macron sera bien obligé de le virer assez rapidement ce bon à rien.

Mais je ne m'inquiète pas pour son avenir, il a le profil parfait pour être vendeur de Dacia d'occasions, vu que les encyclopédies à domicile ce n'est plus trop porteur comme marché !

Portrait de bichon33
3/mai/2019 - 15h25

Je pense qu'après les européennes Môssieur Castaner aura du temps libre et pourra retourner à son poker et ses discothèques...branchées ou pas . Comme dit Macron c'est le nouveau monde :avant il y a avait à l'intérieur un  Chevènement qui avait le courage de démissionner en cas de désaccord ,maintenant nous avons Castaner qui s'accroche à ses privilèges comme un morpion sur une bourse du pape.

Portrait de Not Approved
3/mai/2019 - 14h15
woamwoam a écrit :

Allez les chiens, dechainez vous derrière votre clavier...

A I G R I S

Not Approved !

Portrait de justicepointzero
3/mai/2019 - 13h46
woamwoam a écrit :

Allez les chiens, dechainez vous derrière votre clavier...

A I G R I S

allez woamwoam déchainez vous derrière votre clavier !!

bizarre nous n'avons pas droit à gangrène jaune aujourd'hui ?????? 

le monsieur dénonce ce qu'il fait lui même se déchainer derrière son clavier !!!

ce que nous faisons tous !!! 

 

 

Portrait de justicepointzero
3/mai/2019 - 13h43
monette66 a écrit :

Non pas bon courage exemple à ne pas suivre justement et pas que chez les hommes politiques d'après ce que je lis ici.

une chose avec laquelle je suis d'accord avec vous : PAS QUE CHEZ LES HOMMES POLITIQUES !!!

Portrait de GIGI
3/mai/2019 - 13h41
france66 a écrit :

Mais on s'en fout !!!! Attaque, intrusion, qu'importe le terme ! On est en train de faire une polémique d'une goutte d'eau dans un océan ! Franchement, il n'y a pas plus grave aujourd'hui en France que de chipoter sur un mot ???? Que d'énergie perdue pour un rien alors qu'il y a tant de vrais problèmes à résoudre !

Complètement d'accord avec vous

Portrait de Verydix
3/mai/2019 - 13h38

Que ce soit lui ou d'autres ministres, députés, porte-paroles d'LREM,etc...on sent quand même un côté amateur. Ce matin j'ai regardé Amélie de Montchalin, sa défense du gouvernement était presque caricaturale.

Portrait de Monsieur Zerotrois
3/mai/2019 - 13h35

Rien n'est plus fort qu'une idée dont l'heure est venue.

Portrait de france66
3/mai/2019 - 12h59

Mais on s'en fout !!!! Attaque, intrusion, qu'importe le terme ! On est en train de faire une polémique d'une goutte d'eau dans un océan ! Franchement, il n'y a pas plus grave aujourd'hui en France que de chipoter sur un mot ???? Que d'énergie perdue pour un rien alors qu'il y a tant de vrais problèmes à résoudre !

Portrait de justicepointzero
3/mai/2019 - 12h25
monette66 a écrit :

Qu'ils sont tristes ces hommes politiques de l'opposition aucun charisme il y a vraiment un problème d'éducation dans ce pays quand on les écoute piaffer, que leurs ont donc appris leurs parents? Quel bel exemple pour nos jeunes.

un exemple pour les jeunes chez les hommes politiques????

OULAAAAAAAAAA BON COURAGE !!!

Portrait de justicepointzero
3/mai/2019 - 11h45

c'est bien la France on voit le résultat c'est sur !!!

Portrait de justicepointzero
3/mai/2019 - 11h44

ben quoi vous n’êtes pas contents ? allez vivre en Corée du nord !! smiley

je n'ai pas fini de vous la servir celle la !! c'est bien la France de quoi vous plaignez vous?

rhooooooooooo jamais contents ces français !! smiley