30/10/2018 15:30

Meurtre d'Alexia Daval : Jonathann Daval reste en détention - Sa demande de remise en liberté a été refusée par la cour d'appel de Besançon

15h30: Ce que l'on sait

La cour d’appel de Besançon a rejeté mardi une nouvelle demande de mise en liberté de Jonathann Daval, suspect numéro un du meurtre de son épouse Alexia, qui a fait face pour la première fois depuis sa mise en examen aux parties civiles.
Jonathann Daval, incarcéré depuis janvier à la maison d’arrêt de Dijon, avait interjeté appel du rejet par le juge des libertés et de la détention, le 11 octobre, d’une première demande de mise en liberté.
La décision de la cour d’appel «nous conforte et nous réconforte après les volte-face indécentes du mis en examen», qui est revenu fin juin sur ses aveux pour accuser son beau-frère Grégory Gay du meurtre, a réagi auprès de l’AFP Me Gilles-Jean Portejoie, conseil de ce dernier.
Précisant ne pas encore disposer des motivations de la décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel, Me Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathann Daval, a estimé devant la presse que l’on pouvait «raisonnablement penser que deux arguments ont prévalu».
Le premier, a-t-il dit, est «la sécurité de Jonathann (...) difficile à assurer» hors de la maison d’arrêt de Dijon, et le second «l’émoi» provoqué par cette affaire dans l’opinion publique.
A l’audience qui s’est tenue mardi matin à huis clos, l’avocat général avait requis le maintien en détention de l’informaticien de 34 ans, tandis que Me Schwerdorffer avait plaidé en faveur de son «assignation à résidence».
Jonnathan Daval s’est exprimé par visioconférence depuis la maison d’arrêt de Dijon, apparaissant sur un grand écran disposé au-dessus des magistrats, assis devant un bureau de bois clair, les mains jointes, le visage fermé et émacié.
Il «n’a pas été extrait de sa prison pour des raisons de sécurité», a expliqué Me Schwerdorffer, trouvant son client «très stressé, extrêmement angoissé, très tendu».
Sur les bancs des parties civiles avaient pris place les parents d’Alexia, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, ainsi que sa soeur et son beau-frère, Stéphanie et Grégory Gay.

15h23: La décision vient à l'instant de tomber. Jonathann Daval reste en détention. Sa demande de remise en liberté vient d'être refusée. Selon BFMTV, elle a été rejetée par la cour d'appel de Besançon.

La décision a été communiquée par la cour d'appel à l'avocat de Jonathann Daval, Randall Schwerdorffer. Ce matin, la cour a examiné son recours contre le rejet, le 11 octobre, de sa première demande de mise en liberté, l’avocat général se prononçant pour son maintien en détention.

Cette demande de mise en liberté était la conséquence de la nouvelle version des faits avancée par l’informaticien lors d’une audition par le juge d’instruction, le 27 juin.

12h00: Jonathann Daval «n’a pas été extrait de sa prison pour des raisons de sécurité», a expliqué Me Randall Schwerdorffer, son avocat, devant la presse, trouvant son client «très stressé, extrêmement angoissé, très tendu».

«On veut qu’il reste en prison», a déclaré la mère d’Alexia à l’issue de l’audience, se disant «déçue» que le jeune informaticien n’ait «pas eu un mot» pour la famille en ce jour anniversaire de la découverte du corps d’Alexia.

Selon Me Schwerdorffer, Jonathann Daval, qui «s’est très peu exprimé», s’est dit «absolument désolé» de cette coïncidence du calendrier.

11h49: Selon le couple et les avocats des parties civiles, Jonathann Daval n’a «absolument rien dit» à l’appui de sa demande de mise en liberté et n’a pas eu «un mot» pour la famille.

Outre Stéphanie et Grégory Gay, les parents d’Alexia, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, étaient sur les bancs des parties civiles.

L’audience devant la chambre de l’instruction de la cour, ouverte peu après 09H00, a duré un peu moins d’une heure et demie.

11h48: L’informaticien de 34 ans, qui s’exprimait depuis la maison d’arrêt de Dijon où il est détenu, est apparu sur l’écran au-dessus des magistrats, assis devant un bureau de bois clair, les mains jointes, le visage fermé et émacié, a constaté une correspondante de l’AFP avant que le huis clos réclamé par le ministère public et son avocat ne soit appliqué.

Selon Stéphanie Gay, la soeur d’Alexia, Jonathan Daval, est apparu «impassible, sans réactions». Il «n’avait pas l’air aussi mal en point que ce que ses avocats le laissaient entendre», même s’il est «un peu» amaigri, a observé Grégory Gay, le mari de Stéphanie.

11h00: La cour d’appel de Besançon doit rendre mardi en début d’après-midi sa décision sur une nouvelle demande de mise en liberté de Jonathann Daval, principal suspect du meurtre de son épouse Alexia, qui a fait face dans la matinée par visioconférence interposée aux parties civiles.

07h30 : Pour la première fois depuis sa mise en examen le 30 janvier dernier, Jonathann Daval va faire face à la famille d'Alexia.

Seront présents pour cette audience, d’un côté les parents de la jeune femme, sa sœur Stéphanie et le mari de celle-ci, Grégory Gay, et de l’autre Jonathann Daval qui sera extrait de sa cellule à la maison d’arrêt de Dijon, accompagné de son avocat Maître Randall Schwerdorffer.

Le suspect numéro 1 dans cette affaire avait avoué avoir tué sa femme avant de se rétracter quelques mois plus tard, fin juin, et d'accuser sa belle-famille. Les parents d'Alexia, sa sœur et son beau-frère sont désormais accusés de complot par l'informaticien de 34 ans. Il affirme que son beau-frère a étranglé Alexia et évoque un pacte secret conclu avec les parents de la victime.

Des vérifications sont en cours, mais pour l'instant, aucun élément ne vient confirmer ce scénario.

Au contraire, les dernières avancées de l'enquête fragilisent la défense de Jonathan Daval. Une seule trace ADN a été prélevée sur le corps d'Alexia, celle de Jonathann Daval, selon les expertises.

Autre indice troublant, une bombe aérosol sans capuchon a été découverte au domicile du couple. Or, un capuchon pouvant parfaitement correspondre à cette bombe se trouvait lui sur la scène de crime. 

A noter à partir de 13h35 sur NRJ12, Crimes et Faits divers : la quotidienne, reviendra en direct avec Jean-Marc Morandini et ses invités sur ce qui se déroule ce matin

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de fleurdesel
31/octobre/2018 - 13h32
Wouhpinaise a écrit :

Possible qu'il cache un complice. Mais je le vois tout-à-fait capable de porter le corps de sa femme. Il a beau ne pas être très grand, il est néanmoins assez costaud. Et il était très sportif. Sans compter que la colère et la rage peuvent décupler les forces.

Votre remarque est tout-à-fait juste en ce qui concerne la colère et la rage. Ce qui me faisait également pencher vers une possible complicité c'est qu'il avait, au moment où il avait avoué être l'assassin de sa jeune femme, absolument nié avoir tenté de bruler le corps de la malheureuse.  

Portrait de nina83
30/octobre/2018 - 15h58

Pauvres parents et famille.... quel calvaire, et ce sera encore très long..... je leur souhaite de trouver un jour la paix, j'espère que le procès aura lieu assez vite, courage à eux !

Portrait de Sigrid76
30/octobre/2018 - 15h45

Rien n'est très clair dans cette histoire.Même si les dernières avancées de l'enquête vont dans le sens de la seule culpabilité de Daval. Il est mieux en prison pour l'instant .Coupable à 99 pour cent ,pour l'opinion publique, il risque de se ramasser un coup de fusil comme le cousin Bernard Laroche  dans l'affaire du petit Grégory.Laroche était-il coupable??

Portrait de france66
30/octobre/2018 - 15h43

le contraire aurai été révoltant !

Portrait de fleurdesel
30/octobre/2018 - 11h23

Encore une épreuve bien difficile pour ces pauvres parents. Ignoble et lâche individu qui pleurniche sur son sort pour essayer d'amadouer les forces de l'ordre et les avocats. Mais toutes les preuves l'accablent. Par contre que cette lopette tente de couvrir quelqu'un ce ne serait pas surprenant, il n'a pas la carrure pour avoir transporté seul le cadavre de cette malheureuse jeune femme.