14/08/2017 09:45

Donald Trump accusé de complaisance à l'égard des mouvements d'extrême droite après les violences à Charlottesville

Le président américain Donald Trump sous le feu des critiques, accusé de complaisance à l'égard des mouvements d'extrême droite après les violences qui ont endeuillé l'un de leurs rassemblements à Charlottesville, dans l'est du pays.

Une femme de 32 ans est morte quand une voiture a foncé sur la foule de contre-manifestants venus dénoncer dans cette petite ville de Virginie la présence de groupuscules identitaires et néo-nazis, dont des membres du Ku Klux Klan (KKK). Le drame a également fait 19 blessés, venus s'ajouter aux victimes des échauffourées l'ayant précédé.

Les Américains qui attendaient de leur président une condamnation claire et forte de ces mouvements radicaux prônant la suprématie de la race blanche ont été déçus: prenant la parole depuis le club de golf où il passe ses vacances, M. Trump s'est contenté de renvoyer les deux camps dos à dos.

"Nous condamnons dans les termes les plus forts possibles cette énorme démonstration de haine, de sectarisme et de violence venant de diverses parties", a-t-il déclaré à Bedminster, dans le New Jersey. En comparaison, la fille et conseillère du président, Ivanka Trump, a elle dénoncé sans ambages "le racisme, la suprématie blanche et les néo-nazis", estimant dans une série de tweets dimanche matin qu'il n'y avait "pas de place dans la société" américaine pour de telles idées. Les critiques du milliardaire républicain ont rapidement effectué des rapprochements entre sa tiédeur après les violences de Charlottesville et l'ambiguïté qu'il cultive vis-à-vis de l'extrême droite depuis sa campagne.

Une bonne partie de la droite alternative, ou "Alt Right", avait soutenu Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche et celui-ci a plusieurs fois refusé de prendre clairement ses distances avec certains de ses groupes ou de ses leaders

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