14/08/2016 15:45

Dix ans après son évasion de la cave où elle fut séquestrée, Natascha Kampusch peine à retrouver une vie "normale"

Dix ans après son évasion de la cave où elle fut séquestrée pendant huit longues années alors qu'elle était enfant, Natascha Kampusch confie peiner a retrouver une vie "normale", en raison notamment de l'intérêt morbide suscité par son calvaire.

Le 23 août 2006, l'Autriche et le monde entier voient réapparaître avec stupéfaction la jeune Autrichienne, enlevée sur le chemin de l'école à l'âge de 10 ans à Vienne, en janvier 1998.

Réduite pendant 3.096 jours à un tête-à-tête avec son ravisseur, Wolfgang Priklopil, elle est parvenue à s'échapper du pavillon de Strasshof, à une trentaine de kilomètres de Vienne, où elle était enfermée et se retrouve sans transition sous le feu des projecteurs.

"J'ai voulu vivre librement comme tout le monde. Mais au bout de six ans je n'osais plus sortir de chez moi. Je ne supportais plus d'être regardée comme une bête curieuse", confie-t-elle dans un nouveau livre paru vendredi en Allemagne et en Autriche, "10 ans de liberté".

"Rien ne semble débrider davantage les fantasmes que les maltraitances sexuelles", témoigne cette femme aujourd'hui âgée de 28 ans.

En dépit des souffrances endurées dans un réduit de moins de 6m2 construit par Wolfgang Priklopil sous le garage du pavillon, les marques d'intérêt sont en effet loin d'être toutes amicales.

La jeune femme confie avoir reçu des lettres anonymes ordurières. Dans l'une d'elles, on pouvait lire : "Que fais-tu à la surface parmi nous ? Reste en bas dans ton cloaque, tout en bas, car c'est là ta place !"

"On ne compatit avec les victimes que si l'on se sent supérieur à elles", confie Natascha Kampusch. Or, c'est précisément son rejet du "statut de victime" qui lui a donné la force de s'évader, relève-t-elle.

Objet d'innombrables rumeurs par le passé - d'une prétendue grossesse infligée par son ravisseur à l'appartenance à une réseau de prostitution infantile -, la jeune femme ne veut aujourd'hui plus se laisser atteindre.

"Ce crime provoque beaucoup d'agressions. Comme je suis la seule personne qui reste, c'est moi qui les subit, et non le criminel", résume-t-elle. Priklopil, 44 ans, s'était suicidé le soir même de l'évasion en se jetant sous un train.

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Vos réactions

Portrait de Caramella
21/août/2016 - 10h13
zeltron a écrit :
On sait que c'est la victime mais je l'ai trouvé trouvé louche, ambiguë
Ho que oui
Portrait de Caramella
21/août/2016 - 10h13
Je l'avais complètement oubliée
Portrait de zeltron
14/août/2016 - 20h32
On sait que c'est la victime mais je l'ai trouvé trouvé louche, ambiguë
Portrait de peppino
14/août/2016 - 19h09

Cette année j'ai vu le film ''Room'' au ciné .C'est son histoire .Croyez moi ,vous critiquerez moins ,le calvaire qu'a subit la victime .Bien sûr aucun rapport avec la vidéo que nous propose Jean Marc Morandini ,du moins je crois .

Portrait de nwldx
14/août/2016 - 16h41
Rimlax a écrit :

La vidéo n'a une fois de plus rien à voir avec le sujet c'est fatigant pour ne pas dire plus

Je suis d'accord, on regarde la vidéo, on se dit quel est le rapport avec l'article et on se rend compte qu'il n'y aucun lien.

Portrait de Rimlax
14/août/2016 - 16h05 - depuis l'application mobile

La vidéo n'a une fois de plus rien à voir avec le sujet c'est fatigant pour ne pas dire plus