05/05/2016 17:26

Des cowboys noirs en héros d'un remake du western "Les sept mercenaires" - Regardez

De l'insouciant Robert Mitchum au laconique Clint Eastwood en passant par l'icône John Wayne, les cowboys hollywoodiens sont immanquablement des hommes forts, ténébreux et... blancs. Cette uniformité ne colle pas à la réalité historique, ce qu'un remake des "7 mercenaires" entend rectifier.

Les héros de westerns - comme les légendaires Jesse James, Billy the Kid ou Wyatt Earp - dépeignent à tort une Amérique blanche, alors qu'en réalité un melting-pot de Chinois, de Noirs, Mexicains, Européens ou Amérindiens a façonné le Far-West.

Le réalisateur américain noir Antoine Fuqua a décidé de filmer sa version des "Sept mercenaires", un western de 1960, et choisi l'acteur noir Denzel Washington pour le rôle du cowboy principal.

"Je me suis dis: il faut que ce soit un évènement, il faut que ce soit quelque chose qui n'a pas encore été vu, quelque chose qui incarne davantage de diversité. Je me suis dit que Denzel devait jouer le rôle principal", raconte Antoine Fuqua dans son studio de post-production à Los Angeles.

Son film, attendu dans les salles obscures fin septembre, met aussi en scène le Sud-Coréen Lee Byung-hun et les deux acteurs américains blancs Ethan Hawke et Chris Pratt. Il reprendra la trame du premier film des "Sept mercenaires", à savoir l'histoire d'une bande de héros prenant la défense de villageois assaillis par des bandits.

Dans son western de 1960, John Sturges s'était, lui, inspiré du film "Les sept Samouraïs" du Japonais Akira Kurosawa.

Quelques westerns, comme les récents "Django Unchained" et "The Hateful Eight" de Quentin Tarantino, ont déjà montré des cowboys noirs, mais l'histoire d'Hollywood recèle aussi des erreurs factuelles.

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Vos réactions

Portrait de Micheldu17.02
6/mai/2016 - 12h50

C' étaient pour la plupart d' humbles ouvriers agricoles qui ne possédaient que leur selle, cheval et arme étant fournis par l' employeur.

Source Wiki :

" Contrairement à toutes les idées reçues colportées par le mythe, ce sont parfois des Noirs (15% des effectifs) libérés de l' esclavage, des Mexicains ou des métis (15% également) qui composent une partie des 35 000 à 40 000 cow-boys qui empruntent la piste du bétail (Cattle Trail   ) entre 1865 et  1890."

Portrait de nightsius
6/mai/2016 - 09h56 - depuis l'application mobile
axl59 a écrit :

Au 18eme siècle, 99.9% de la population était raciste et xénophobe, c'était la norme. La place de l'homme noir dans la société était inexistante même pas un strapontin. On se demande qui est l'ignorant.

@axl

Soyez plus précis. ...99,9% de la population française? américaine? et pourquoi pas mondiale?
Que je puisse vous donner le nom des rares exceptions ''noirs'' répertoriées aux États Unis ET en France
et pour les personnes signalant qu'il n'y avait pas de noir cowboy à l'epoque, sur quel dire vous basez vous?
Cherchez ''John Ware'' sur Google par exemple.
Je réaffirme mes dires : l'ignorance est un vrai fléau.

Portrait de Koro
6/mai/2016 - 06h12
Et pourquoi pas ! Une polémique à la c..
Portrait de bjorn
5/mai/2016 - 22h32
LE CHAT BLEU a écrit :

Et Jim Brown dans "Rio Conchos" en 1964 ou "Les cent fusils" en 1969, c' est rien...

Et Woody Strode dans "Sergent Rutledge" en 1960 ou "Les professionnels" en 1966, c' est rien...

Et Sidney Poitier dans "La bataille de la vallée du Diable" en 1966, c' est rien...

Excellente culture cinématographique et bonne réponse ! !

Portrait de Langue de p..este
5/mai/2016 - 22h28

C'est marrant car quand une blanche joue un rôle tenu normalement par une asiatique ça fais polémique car non historique  , mais des blacks qui font un western ça passe c'est génial ..De toute façon les blacks aux usa sont bien placés ils se plaignent mais ils sont dans les séries tv , films ...Ils font des sitcoms sans blancs et sans autres communautés . Par contre un film sur l’Égypte et pas un acteur arabe smiley mais la une fois encore ça passe sans soucis .

Portrait de MSR
5/mai/2016 - 21h25

C’est aussi drôle que de voir / entendre Morgan Freeman dans la série « Voyage dans l’espace temps ».

Si vous ne connaissez pas, chaque épisode de la série aborde un aspect de l’astrophysique. On a donc Morgan Freeman en train de nous expliquer ce qu’est une étoile à neutrons et qui de temps en temps donne la parole à un Hawking, Trin Xuan ou André Brahic.

En transposant dans un domaine autre, c’est comme si Jean Claude Van Damme racontait l’histoire de la littérature Française dans une série de 30 émissions de 55 minutes.

Portrait de nightsius
5/mai/2016 - 21h21 - depuis l'application mobile
max628 a écrit :

Au nom des quotas on ne respecte plus rieb! Comme le noir dans le dernier les visiteurs , je doute réellement qui il y avait beaucoup de blacks a paris sous la révolution !

faut toujours des idiots pour l'ouvrir c'est affligeant : les noirs n'étaient qu'esclave à cette epoque? ou mieux n'existaient pas?....Vous avez l'air de parfaitement connaître leurs histoires..même l'histoire des exceptions de quelques personnes noirs de l'époque. ....
l'ignorance est un véritable fléau. ..

Portrait de max628
5/mai/2016 - 21h09 - depuis l'application mobile

Au nom des quotas on ne respecte plus rieb! Comme le noir dans le dernier les visiteurs , je doute réellement qui il y avait beaucoup de blacks a paris sous la révolution !