Vingt-deux personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi à Paris après des violences contre les forces de l'ordre et des dégradations en marge de de la manifestation "Nuit debout", qui se tient chaque nuit depuis le 31 mars à Paris, a annoncé la préfecture de police.
Alors que 3.000 personnes ont participé à la manifestation dans la soirée place de la République, "une centaine d'individus déterminés" parmi elles ont rassemblé vers 01H30 (23H30 GMT) poubelles et autres panneaux de chantiers puis ont brûlé des palettes et des détritus, avant de jeter "à de nombreuses reprises" des projectiles (bouteilles, cannettes, pavés) sur les forces de l'ordre, affirme la préfecture de police dans un communiqué.
Celles-ci ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène puis ont repoussé hors de la place de la République "le groupe de casseurs", qui s'est dispersé dans le nord-est de la capitale, commettant "un certain nombre de dégradations". Deux agences bancaires et un chantier ont notamment été vandalisés.
Vingt-deux personnes ont été interpellées pour "jets de projectiles, violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique, recel de vol", a indiqué la préfecture.
Quelques personnes parmi les manifestants ont été incommodées par les gaz lacrymogènes, alors que quatre policiers et gendarmes ont été blessés légèrement.
Depuis deux semaines, la place de la République, esplanade emblématique où est érigé un mémorial aux victimes des attentats de 2015, est l'épicentre d'un mouvement citoyen inédit, "Nuit debout", lancé au soir du 31 mars contre une réforme du droit du travail "et le monde qui va avec", qui a essaimé dans plus d'une cinquantaine de villes françaises.
Vendredi, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve avait prévenu que les auteurs de violences en marge des manifestations seraient "inlassablement interpellés et poursuivis", après de nombreux incidents qu'il a qualifiés d'"intolérables". "151 policiers ont été blessés depuis le début de ces manifestations", avait-il alors indiqué.
En fin de matinée, le préfet de police a précisé que 412 personnes ont été interpellées depuis le début du mois de mars.
Avant d'ajouter que "L'Etat d'urgence ne peut interdire les manifestations".
Et de poursuivre: "Les horaires déposés doivent être respectés, c'est à dire 1h du matin au maximum"
Vos réactions
151 POLICIERS blessés depuis ces manifestations : on croit rêver, c'est le monde à l'envers!
Vivement une police à l'américaine!
Excusez moi, mais ceux qui parlent de 1789/1792 devraient lire ou relire l'Histoire
Personnellement je n'ai aucune envi de revenir à l'époque de la terreur...Merci !!...
Ce n'est pas de l'incompréhension, c'est juste que votre remarque est tellement conne....
satine1 vs parlez de terreur ? On y est avec le 'haine
Excusez moi, mais ceux qui parlent de 1789/1792 devraient lire ou relire l'Histoire
Personnellement je n'ai aucune envi de revenir à l'époque de la terreur...Merci !!...
Liberté égalité fraternité ? Il faut continuer le combat pacifiquement c'est mieux il faut avancer ensemble tous ensemble être solidaire et partageons et changeons le système la finance ne doit plus gouverner
vous ne comprenez pas? alors désolé pour vous
Ce n'est pas de l'incompréhension, c'est juste que votre remarque est tellement conne....
151 POLICIERS blessés depuis ces manifestations : on croit rêver, c'est le monde à l'envers!
Vivement une police à l'américaine!
lors de la révolution 1789/1793 les allocs on t elles été supprimées? lmes amendes ont ete de combine, qui a payé les réparations?
??
Extrait du communiqué "Nuit Debout : Position d’Anne Hidalgo et des Maires des 3e, 10e et 11e arrondissements" du 11 avril 2016 :
"Nous condamnons par ailleurs avec la plus grande fermeté les violences perpétrées contre le commissariat du 11e arrondissement, ainsi que les dégradations infligées à plusieurs commerces environnants ainsi qu’au mobilier urbain. Nous resterons donc intransigeants face aux débordements et aux violences qui contredisent d’ailleurs les aspirations telles qu’exprimées par l’immense majorité des participants.
S’il est légitime de rêver d’un autre monde, il ne l’est pas de dégrader celui-ci."
Pas assez ferme, si ça recommence nuit après nuit, c'est qu'il doit y avoir un certain laxisme tout de même. On ne fait pas peur avec des mots.
Il faut toucher au porte-monnaie pour que ça soit efficace (radiation de toute alloc à vie par exemple, amendes pour réparer les dégradations etc)...
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