"Soixante-quinze", un nouveau magazine de reportages sur Paris et sa banlieue, sortira fin mars

"Soixante-quinze", un nouveau mensuel sur Paris et sa proche banlieue, axé sur les portraits et les histoires au long cours, paraîtra fin mars après avoir recueilli la semaine dernière plus de 10.000 
euros sur le site de financement participatif KissKissBankBank.
"Soixante-Quinze" proposera une quinzaine d'histoires tous les mois dans des formats différents, a précisé le directeur du magazine, David Even.
Le magazine a été imaginé par l'équipe du "13 du mois", un mensuel consacré au 13e arrondissement de Paris que les fondateurs avaient imaginé à la sortie de l'école de journalisme, et qu'ils ont arrêté en décembre 2015 après 5 ans de parution.
"La réussite de ce magazine (meilleure vente dans les kiosques du 13e tous magazines confondus) nous laisse présager que l'ensemble des Parisiens apprécierait de lire un magazine qui raconte leur ville, et un peu de leur vie", explique l'équipe sur KissKissBankBank. 
Avec "Le 13 du mois", et maintenant avec "Soixante-Quinze", les cinq fondateurs se voient comme "complémentaires de la presse locale". Le mensuel repose sur une équipe de 9 personnes (journalistes et graphistes), épaulés par une dizaine de collaborateurs réguliers. Le lecteur "n'y trouvera pas de bons plans culture ou sorties, pas de lifestyle ou de faits divers", précise David Even, qui veut "accorder la même qualité esthétique au portrait d'un inconnu qu'à celui d'une célébrité".
Diffusé à partir du 30 mars, ce nouveau magazine de 100 pages sera vendu 4,90 euros dans les kiosques de la capitale et de la proche banlieue. Ce premier numéro traitera les arrondissements du 19e au 13e, en passant par un sujet en banlieue.
Sur KissKissBankBank, le projet a collecté plus de 10.000 euros de soutiens en une semaine, dépassant son premier objectif symbolique de 7.575 euros censé financer "la majeure partie de l'impression du premier numéro, une charge importante et incompressible". 
La publicité dans le magazine sera limitée "pour préserver l'indépendance éditoriale", selon ses fondateurs.

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