30/11/2015 10:41

Les Restos du coeur débutent aujourd'hui leur 31e campagne d'hiver

Les Restos du cœur entament lundi leur nouvelle campagne d’hiver, axée sur l’encouragement du bénévolat, l’élargissement de la loi Coluche sur la défiscalisation des dons, et l’indépendance des associations.

Cette 31e campagne est lancée dans un contexte de sécurité renforcée deux semaines après les attentats. L’association avait d’ailleurs dû suspendre pendant quatre jours la distribution de repas chauds dans les rues de Paris avec ses camions, en raison de l’interdiction de rassemblement décidée au lendemain des tueries.

Lors de cette campagne, les Restos vont distribuer au moins 128 millions de repas jusqu’en mars à près d’un million de personnes démunies, au sein de leurs 2.111 centres qui ouvriront quotidiennement.

Le reste de l’année, le dispositif est allégé et recentré sur les plus précaires.

Atteindront-ils, comme à l’hiver 2013-2014, le record d’un million de bénéficiaires? L’année dernière, ils avaient culminé à 950.000 personnes. Bien loin des 70.000 personnes accueillies en 1985, lors de la création des Restos par Coluche.

Pour subvenir aux besoins des plus démunis, les Restos s’appuient sur un réseau de 69.200 bénévoles, «la principale force sur laquelle repose notre action», souligne Olivier Berthe, le président.

«Le rempart contre la barbarie, c’est le lien humain. L’engagement associatif en fait partie», martèle-t-il.

«Mais plus on avance, moins il devient facile de s’engager, parce qu’il y a des contraintes administratives, des règlements. On peine à recruter les plus jeunes et les actifs, et à trouver des bénévoles qui acceptent de prendre des responsabilités», note-t-il, demandant aux pouvoirs publics des mesures pour encourager et faciliter le bénévolat et «simplifier la vie associative».

Les Restos sont nés d'«une petite idée» lancée par Coluche à la radio le 26 septembre 1985. Malgré le décès de l’humoriste un an plus tard, les Français ont toujours soutenu l’association, devenue l’une des plus connues du paysage de la solidarité.
Avec plus de 93 millions d’euros en 2014-2015, les dons et legs représentent toujours près de la moitié des ressources de l’association, qui s’appuie également sur les recettes générées par les concerts des Enfoirés et les subventions.

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Vos réactions

Portrait de étonnée
1/décembre/2015 - 12h33
jamaiscontent a écrit :

 

Courage aux bénévoles qui exercent ,car pour moi c’est terminé ,l’année dernière j’ai essayé de donner un peu de mon temps aux Resto ,et au bout de peu j’ai cessé ,car messieurs les journalistes vous ne montraient que la face cachée et gentillette lors de vos reportages ,mais moi je puis affirmer l’écœurement de voir des demandeurs exiger de la marque (exemple refuser des yaourt s ,ou les accepter et les jeter a terre ) et constater que malheureusement il y a une grosse dérive au point de vue demandeurs (affublés de faux documents pour profiter de ce service ,il en est même qui se rendent dans différents centres pour faire le plein et aux dires de certaines personnes ,revendre ,c’est un peu écœurant !!!!

 

cela conforte mes dires...........

 

 

Portrait de petitebibi
30/novembre/2015 - 20h17

pas question de donner,   les bénévoles  non que le nom de bénévoles alors c'est terminé je donne aux personnes que je vois dans la rue et qui acceptent les produits alimentaires que j'achète pour eux, certains refusent et demandent "LE POGNON"  comme ils disent, quelques bénévoles proposent, dans leur quartier, la vente de certains produits alimentaires  (café etc).....tout cela est bien triste  car on ne peut plus faire confiance donc pour moi c'est terminé je refuse le sac que l'on me tend et je n'attends pas un fois par an pour donner, je donne au fil des rencontre et pas à n’importe qui,  susceptible de jeter ce qu'on leur tend