23/09/2014 09:39

Les candidats à la reprise de Nice-Matin, qui seront départagés le 13 octobre par le tribunal, défilent devant des salariés

Les candidats à la reprise du groupe Nice-Matin, qui seront départagés le 13 octobre par le tribunal de commerce de Nice, ont défilé toute la journée lundi devant des salariés pour détailler leurs projets.

Georges Ghosn, l'ex-propriétaire de La Tribune et de France-Soir, propose d'investir "5 millions d'euros" dans le projet et a présenté "l'offre la mieux disante sociale", soit environ 250 départs sur 1.106 salariés, a indiqué un représentant syndical SNJ.

Il propose de conserver seulement trois éditions du journal (Alpes-Maritimes, Var, Monaco), contre les 14 éditions actuelles, en réduisant l'information locale à 16 pages (contre une soixantaine aujourd'hui).

Xavier Ellie, président de la Société normande d'information et de communication (éditrice de Paris Normandie, du Havre Libre et du Havre Presse) a évoqué "une offre de 200.000 euros au financement compliqué qui dépend encore d'une négociation avec la Caisse des dépôts", selon le syndicaliste. Son plan prévoirait 330 départs.

L'homme d'affaires Bernard Tapie, principal actionnaire du journal La Provence, est arrivé avec un projet chiffré à 13 millions d'euros (après avoir parlé de 20 millions), prévoyant 328 suppressions de postes, toujours de source syndicale.

Bernard Marchand patron du groupe de presse belge Rossel (Le Soir, La Voix du Nord, L'Union), associé au groupe familial de BTP monégasque Marzocco et à l'homme d'affaires franco-libanais Iskandar Safa, veut investir 30 millions d'euros "à court terme" et 50 millions d'euros "à moyen terme", a-t-il indiqué dans une présentation.

Son projet préconise dans le même temps des coupes sévères dans les effectifs (environ 40%), notamment dans la hiérarchie intermédiaire.

Le groupe Azur Santé Retraite ne s'est pas présenté lundi devant le personnel, se retirant provisoirement. Les salariés, qui n'ont plus l'appui de Bernard Tapie pour leur projet de rachat via une coopérative, misent désormais pour leur part sur des négociations avec "trois" investisseurs potentiels.

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