17/03/2009 12:14

Des dizaines de licenciements à NRJ Group ?

Les syndicats SNJ et SNJ-FO de NRJ Group ont fait part mardi de leurs inquiétudes sur un projet de réorganisation de l'information régionale au sein des radios NRJ, Chérie FM et Nostalgie, qui menacerait selon eux des "dizaines d'emplois" de journalistes.

La direction du groupe audiovisuel, contactée par l'AFP, n'était pas en mesure de commenter ces informations dans l'immédiat.

"D'après nos informations, Chérie FM, mais aussi NRJ et Nostalgie pourraient être concernés par la mise en place de plateformes régionales", écrivent dans un communiqué le SNJ et le SNJ-FO, qui appellent les journalistes du groupe à la grève jeudi, dans le cadre de la journée de mobilisation interprofessionnelle.

Il s'agirait de "centraliser" dans des bureaux régionaux les informations locales, a expliqué à l'AFP une source syndicale. Les trois radios comprennent actuellement "plus de 100 antennes locales" à travers la France, regroupant "plus de 100" salariés, selon cette source.

Si ce projet était mis en place, "des dizaines d'emplois pourraient être supprimées", ajoutent les syndicats qui regrettent que la direction ne se soit "toujours pas exprimée sur ce sujet". Un comité d'entreprise est prévu le 26 mars.

"Beaucoup de journalistes commencent à s'inquiéter. Il y a une tension vraiment palpable", a commenté cette source.

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Vos réactions

Portrait de brandonf
18/mars/2009 - 09h40

Il existe un vrai malaise dans le groupe NRJ depuis plusieurs mois.
changement de direction, changement de programmation;, changement de stratégie, les équipes sur le terrain sont déboussolées oui c vrai !
avec une vielle direction tel un vieux sabot inutile.. LOL
la vrai récession arrive !Allez faites donc grève ! ne vous laissez pas prendre votre job et votre passion les amis ! Courage !
;)

Portrait de jeanmix88
17/mars/2009 - 17h18

je comprends l'inquietude des journalistes en locale ou nationnale d'ailleurs . Il est vrai que les locales sont sur le fil rentabilite en ce moment de crise lol. Il est vrai que les journaliste en locale font un travaille formidale avec desfois du matos limite .

Portrait de imothep63fr
17/mars/2009 - 13h57

Je sais que sur ce forum le groupe NRJ n'est pas trop aimé. On le taxe de faire de la radio low cost et de l'info aussi. C'est parfois vrai. Et son fonctionnement en interne relève parfois de l'artisanat plutôt que du groupe de médias international. Les approxomations et les rattages sont quotidiens.
Mais je dois dire à leur décharge que les journalistes (car ce sont de vrais jouranlistes avec plusieurs années d'expériecne pour certains) sont de vrais professionnels de terrain, fins connaisseurs de leur région et qui souvent travaillent seul dans une ville.
Les animateurs (qui sont aussi chargés de promotion antenne) sont souvent bourrés de talents, pleins d'enthousiasme et profesionnels bien plus que demandé.
Il existe un vrai malaise dans le groupe NRJ depuis plusieurs mois. Entre changement de direction, chanement de programmation;, changement de stratégie, les équipes sur le terrain sont déboussolées.

En outre, il ne faut pas négliger le fait que ces équipes locales sont confrontées à un mur de silence.
Christophe Sabot, le nouveau boss du groupe NRJ est en place depuis presque 9 mois. Il n'a jamais communiqué avec ses salariés. Pas une convention, pas de mails sérieux sur les objectifs et la stratégie qu'il envisage. Rien. Le silence le plus complet et le plus assourdissant pour des équipes qui, au jour le jour, fournissent un contenu, certe qui ne peut rivaliser avec les radios généralistes ou les médias d'infos, mais qui a au moins le mérite d'exister.
Le désarroi est profond parmi les équipes de journalistes et d'animateurs. Les rumeurs les plus folles circulent depuis 5 mois environ : on a même évoqué la vente du groupe à TF1 ou Canal Plus.
jusque là relativementt protégé et assez privilégiés dans le monde des radios musicales (notamment en terme de salaire et d'avantages sociaux), les salariés d'NRJ Group sentent le bateau tanguer et s'inquiétent du naufrage.
On peut s'en réjouir.
On peut aussi penser à ceux qui sont sur le bateau (dont je fais partie je ne le cache pas).
Merci de m'avoir lu jusque là.

Portrait de dpmat
17/mars/2009 - 12h08

Allez faites donc grève et ne venez pas pleurer après.:mrgreen: