La première photo et la première réaction de Nicolas Sarkozy depuis sa sortie de prison : "Vos milliers de témoignages m’ont bouleversé et donné la force de supporter cette épreuve. (...) La fin de l'histoire reste à écrire"

17h50: Première réaction de Nicolas Sarkozy : 

Au moment où je retrouve ma liberté et ma famille, je veux dire à toutes celles et ceux qui m’ont écrit, soutenu, défendu, combien je leur en suis reconnaissant. Vos milliers de témoignages m’ont bouleversé et donné la force de supporter cette épreuve.

  Le droit a été appliqué. Je vais maintenant préparer le procès en appel. Mon énergie n’est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence. La vérité triomphera. C’est une évidence que la vie enseigne.  

La fin de l’histoire reste à écrire.

Au moment où je retrouve ma liberté et ma famille, je veux dire à toutes celles et ceux qui m’ont écrit, soutenu, défendu, combien je leur en suis reconnaissant.

Vos milliers de témoignages m’ont bouleversé et donné la force de supporter cette épreuve.

Le droit a été appliqué.…

— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) November 10, 2025

17h34: Nicolas Sarkozy ne se rendra pas aux cérémonies du 11 novembre ou de commémoration des attentats du 13 novembre

17h08: Jordan Bardella : «L’exécution provisoire ne se justifiait pas. Donc il y a eu, je crois, derrière cela, la volonté d’humilier Nicolas Sarkozy. Sa remise en liberté démontre qu’il ne répond objectivement à aucun des critères conduisant au mandat de dépôt différé», a réagi le président du Rassemblement national.

Concernant le contrôle judiciaire auquel l’ancien président de la République est désormais soumis, l’eurodéputé juge que l’interdiction faite à Nicolas Sarkozy d’entrer en contact avec - notamment - le garde des Sceaux, à savoir Gérald Darmanin, est «une décision très étrange». «Il me semble que Gérald Darmanin n’est pas concerné par l’affaire. Cette décision est très étrange. On est dans un pays où la séparation des pouvoirs existe.»

16h56: Regardez la première photo de Nicolas Sarkozy qui arrive chez lui après avoir quitté la prison de la Santé :

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15h14: Nicolas Sarkozy est arrivé à son domicile avec Carla Bruni mais sans apparaître publiquement

15h05: "La libération de Nicolas Sarkozy est une bonne nouvelle pour notre démocratie", a écrit sur X le vice-Président du groupe RN à l'Assemblée, Laurent Jacobelli.

"Nous saluons cette décision de justice et réaffirmons notre attachement à l’État de droit ainsi qu’à la présomption d’innocence", a déclaré le député. "L’exécution provisoire, utilisée de manière abusive, a rappelé combien la justice doit se tenir à l’écart de toute considération politique".

15h01: Nicolas Sarkozy est sorti de prison. À l’intérieur du véhicule, Carla Bruni, venue chercher son mari, et l’ex-président de la République, qui a quitté l’établissement pénitentiaire presque une heure après l’annonce de sa libération. Ce dernier, encadré par une importante escorte policière, devrait rentrer à son domicile du XVIe arrondissement parisien.

Nicolas Sarkozy a quitté la prison de la Santé, il est en route pour son domicile pic.twitter.com/oIX7ZBXFC4

— BFMTV (@BFMTV) November 10, 2025

13h54; Première réaction de Louis Sarkozy : "Vive la liberté"

Vive la liberté. pic.twitter.com/hPjTPPFSKk

— Louis Sarkozy (@napsarkozy) November 10, 2025

13h38 : Nicolas Sarkozy est remis en liberté sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter la France mais aussi de rencontrer Gérald Darmanin, le Ministre de la Justice qui était venu lui rendre visite en prison - Il va donc sortir de détention dès aujourd'hui. 

La Cour a estimé ce lundi qu’il n’y avait «pas de risque de dissimulation de preuves, de pression, de risque de concertation (...). Le maintien en détention provisoire n’est pas justifié», a encore avancé le ministère public. La Cour a décidé d’un contrôle judiciaire pour l’ex-président, qui comprendra notamment une interdiction de quitter la France. Il devrait donc quitter la prison de la Santé dès aujourd’hui.

Dans la lecture de son arrêt, la Cour a interdit à l’ex-président, qui devrait sortir aujourd’hui, d’entrer en contact avec le garde des Sceaux Gérald Darmanin. Ce dernier lui avait rendu visite à la prison, le 29 octobre dernier.

LIVE - L'ex-président Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis vingt jours à la prison de la Santé à Paris après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle, va être remis en liberté sous contrôle judiciaire.

️ https://t.co/iOsLYCpAFp

— Agence France-Presse (@afpfr) November 10, 2025

Les proches de Nicolas #Sarkozy, son épouse, ses fils, ne sont pas revenus pour assister à la lecture de la décision de la cour d'appel.

— Noémie Schulz (@noemieschulz) November 10, 2025

13h33 : La lecture de la décision commence

13h30: Il est 13h30, la décision de libérer ou pas Nicolas Sarkozy va être prononcée dans les prochaines minutes

10h35: La cour d'Appel de Paris rendra sa décision à 13h30 sur la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy 

10h28: La prison, c'est "très dur" et "éreintant", déclare Nicolas Sarkozy depuis la prison de la Santé. L'ex-président de la République a tenu à "rendre hommage aux surveillants pénitentiaires, leur humanisme, qui a permis de rendre ce cauchemar supportable".

10h17: Le parquet général demande la mise en liberté de Nicolas Sarkozy avec placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de contacts avec les différents prévenus et témoins du dossier libyen. Le parquet général demande la mise en liberté de Sarkozy avec placement sous controle judiciaire avec interdiction de contacts avec les différents prévenus et témoins du dossier libyen.

L'avocat général a précisé que "l'extrême gravité des faits et le quantum de la peine ne doivent pas entrer en ligne de compte. Seuls comptent les critères de l'article 144 du Code de procédure pénale.

Cet article énumère plusieurs conditions légales pour justifier la détention provisoire: la préservation des preuves, la prévention de concertations avec les prévenus ou de pressions, la protection de la personne mise en examen.

️ Le parquet général requiert la mise en liberté sous contrôle judiciaire de Nicolas Sarkozy. pic.twitter.com/3udg7Ze9G1

— Agence France-Presse (@afpfr) November 10, 2025

10h14: L'audience se déroule normalement depuis 9h30 comme prévu. L'ancien président est en visio et sa famille dans la salle. Le président lui demande quelles sont ses activités professionnelles et si cela justifie des voyages à l'étranger. "J’ai deux activités professionnelles principales, je suis avocat, et la deuxième chose, je suis conférencier, c'est-à-dire [que] je suis invité à prononcer des conférences des discours à travers le monde depuis 2008", précise Nicolas Sarkozy, "je voyage beaucoup mais ce sont en général des voyages sur un ou deux jours." 

Deux de ses avocats sont avec lui. Le président de la cour a invité l’épouse du chef de l'Etat, Carla Bruni, et deux de ses fils, Jean et Pierre, à s’approcher au tout premier rang, pour que Nicolas Sarkozy puisse les voir en visioconférence.

Lors de sa plaidoirie, l’un des avocats de l’ancien président a soutenu que « la détention constitue une menace pour Nicolas Sarkozy, pas le contraire ».

09h28: Les proches et la famille de Nicolas Sarkozy sont arrivés au tribunal peut avant 9h30, même si on sait que l'ancien Président ne seara pas présent, car c'est par visio qu'il va intervenir depuis La Santé.

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08h34: Ségolène Royal, candidate socialiste au second tour de l’élection présidentielle de 2007 face à Nicolas Sarkozy, martèle sur TF1 qu'« il y a eu tricherie financière pendant la campagne présidentielle de 2007 (...). Finalement, la meilleure sanction, si ça avait été possible, aurait été l’inversion des résultats (...). Ça aurait été une meilleure sanction que la prison, finalement. »

Nicolas Sarkozy condamné : "Il y a eu tricherie financière pendant la campagne présidentielle de 2007 (...) Finalement la meilleure sanction, si ça avait été possible, aurait été l'inversion des résultats" : @RoyalSegolene

#EnTouteFranchise avec @agindre pic.twitter.com/d0mkCoBPRO

— TF1Info (@TF1Info) November 10, 2025

08h08: Les avocats de Nicolas Sarkozy ont déposé leur demande le jour même de son arrivée derrière les barreaux. La loi donne à la cour d’appel un délai maximum de deux mois pour tenir les débats. Cette fois, il aura suffi de vingt jours.

À titre de comparaison, les deux autres prévenus immédiatement incarcérés après leur condamnation dans le dossier libyen, le banquier Wahib Nacer (quatre ans de prison ferme) et l’intermédiaire Alexandre Djouhri (six ans de prison ferme), ont dû attendre un peu plus d’un mois avant l’examen de leur requête.

Merci du fond du cœur pour votre mobilisation ️ ! La fin de l’histoire n’est pas écrite… pic.twitter.com/L2eIRoWBvv

— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) November 6, 2025

06h39: La justice va examiner ce matin la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy avant son procès en appel, environ trois semaines après l'incarcération de l'ancien président français, condamné dans l'affaire dite du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

Nicolas Sarkozy, âgé de 70 ans, a été condamné fin septembre à cinq ans d'emprisonnement, déclaré coupable d'association de malfaiteurs pour avoir tenté, par l'intermédiaire de ses proches collaborateurs, d'obtenir des fonds auprès de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi afin de financer la campagne qui lui a permis de diriger la France de 2007 à 2012.

Il a ensuite été incarcéré le 21 octobre dans la prison parisienne de la Santé, devenant le premier ancien locataire de l'Elysée à être placé en détention depuis Philippe Pétain, emprisonné après la Deuxième Guerre mondiale pour avoir collaboré avec l'occupant allemand.

La peine de prison de Nicolas Sarkozy a été assortie d'un mandat de dépôt en raison de "faits d'une gravité exceptionnelle de nature à altérer la confiance dans les institutions mêmes de la République", a indiqué la présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, lors de l'annonce du jugement.

L'ancien chef de l'Etat a cependant été relaxé des accusations de recel de détournement de fonds publics, de corruption passive et d'infractions au code électoral.

Nicolas Sarkozy ne sera pas extrait de sa cellule pour se rendre au Palais de justice. Il comparaîtra en visioconférence, comme c’est désormais l’usage pour ce type de procédure.

En prévision de cette audience, qui devrait durer à peu près deux heures, la cour d’appel a déjà fait savoir que les téléphones portables devront être éteints à l’entrée de la salle pour éviter les prises de vue de Nicolas Sarkozy qui apparaîtra sur écran depuis sa détention.

Au Palais de justice, on anticipe par ailleurs un afflux important de curieux, venus sans doute davantage pour découvrir sur son visage comment l’homme surmonte sa détention que pour assister à cette joute judiciaire.

À la cour d’appel, on table sur une décision rendue lundi après-midi.

S’il obtenait gain de cause, Nicolas Sarkozy pourrait être libéré dans la foulée, le temps d’effectuer les démarches de levée d’écrou.