
17h05: Le procureur de la République de Chaumont (Haute-Marne), Denis Devallois, s'exprime, et indique que "Les faits se sont produits entre 8h15 et 8h30, devant le portail du collège. Le mis en cause a sorti un couteau de son sac et porté plusieurs coups violents à la surveillante qui se tenait à l’entrée", évoquant un couteau de cuisine de de 34 cm avec une lame de 20 cm.
Et d'évoquer les nombreuses plaies sur la victime: "7 plaies sur le côté gauche, une plaie au niveau du crâne, deux aux épaules, deux dans le dos dont une à l'origine du décès d'une profondeur de 18 cm"
Le mis en cause "reconnait les faits mais ne les explique pas vraiment."
Et d'indiquer qu'"il n'exprime pas de regret, ni aucune compassion pour les victimes"
Il s'agit d'un "collégien en 3e", poursuit Denis Devallois, procureur de Chaumont. Il est "décrit comme sociable et plutôt comme un bon élève. Il est issu d’une famille unie et insérée professionnellement. Aucun membre de sa famille ne présente d’antécédents judiciaires".
Le collégien de 14 ans avait déjà donné un "coup de poing à un camarade de classe", et "frappé un élève de 6e", ajoute Denis Devallois.
"Il exprime une certaine fascination pour la mort et la violence. Il est adepte de jeux vidéos violents", a également indiqué le procureur.
"Il utilise peu les réseaux sociaux. Il a parlé de pertes de repères quant à la valeur de la vie humaine"
"Le mis en cause dit avoir pris un couteau chez lui pour faire le plus de dégâts" et "'ressassait le projet de tuer depuis samedi dernier"
Le collégien âgé de 14 ans "a voulu s'en prendre à une surveillante, sans cibler en particulier l'une d'entre elles", a indiqué le procureur de Chaumont.
Il avait été "sermonné par une surveillante vendredi, alors qu'il embrassait sa petite amie". "Il ne supportait plus le comportement des surveillantes en général", ajoute-t-il.
La garde à vue est prolongée jusqu'à demain. "Il encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle", ajoute le procureur de Chaumont, qui évoque la qualification retenue de "meurtre aggravé".
16h27: La famille de Mélanie annonce sur les réseaux sociaux une marche blanche vendredi à 18h au départ du collège de Nogent.
Le syndicat FSU a également prévu un rassemblement silencieux mercredi à 17h30, place de la mairie à Chaumont.
Le procureur de la République de Chaumont a prévu une conférence de presse à 17h.
15h22: Les sénateurs ont observé cet après-midi une minute de silence, en hommage à la surveillante mortellement poignardée hier au collège Françoise-Dolto de Nogent (Haute-Marne). Cette minute de silence a également été observée pour les deux sapeurs-pompiers volontaires retrouvés morts hier à Laon (Aisne), dans l'effondrement partiel d'un immeuble en feu.
12h47: M6 a recueilli le témoignage d’une personne qui se présente comme étant la meilleure amie du collégien qui a tué la surveillante. Egalement scolarisée dans le collège, elle affirme que l’agresseur avait alerté le conseiller d’éducation.
"Je pense qu'il sentait qu'il avait plusieurs personnalités, qu'il n'était pas tout seul. Et il avait mis un message sur l'ENT (espace numérique de travail). Il a envoyé au conseiller d'éducation ce qu'il allait faire, ce qu'il a fait. Et je pense qu'il l'a dit pour qu'on l'aide et qu'on l'empêche de le faire parce qu'il savait qu'il ne contrôlait pas ce qu'il allait faire. Il a demandé de l'aide pour qu'on l'empêche", confie-t-elle.
Et d’ajouter : "Parfois, il ne contrôlait pas trop sa colère. Il pouvait un peu déborder. Mais moi, il m'a toujours dit qu'il me protégerait, qu'il ne me ferait pas de mal. Mais je n'ai jamais vraiment vu quelqu'un de méchant en lui".
"Peut-être qu'il avait des problèmes, qu'il n'a pas forcément osé en parler. Mais je pense que ce n'était pas forcément vraiment volontaire. Il a demandé de l'aide et je pense que ce n'était pas quelque chose qu'il voulait vraiment faire", indique la collégienne auprès de nos confrères.
11h48: Des roses blanches sur les grilles du collège: au lendemain du meurtre de Mélanie, une surveillante tuée à coups de couteau par un élève de 14 ans lors d’un contrôle de sacs à Nogent (Haute-Marne), les hommages se multiplient et l’incompréhension règne.
La ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a annoncé une minute de silence dans tous les établissements scolaires jeudi midi en hommage à l’assistante d’éducation de 31 ans, ancienne coiffeuse qui s’était reconvertie et travaillait au collège depuis septembre.
La garde à vue du suspect, un collégien de 14 ans, a été prolongée de 24 heures, jusqu’à jeudi matin, a appris mercredi l’AFP auprès de la gendarmerie.
Sur les réseaux sociaux, les proches de la victime la décrivent comme « solaire », « douce et gentille ». Maman d’un petit garçon de quatre ans, elle était conseillère municipale dans son village de Sarcey, voisin de Nogent.
Devant le collège Françoise-Dolto, des familles, passants ou proches, viennent déposer des roses blanches, des bouquets et parfois un message sous l’oeil des journalistes et de gendarmes toujours déployés sur les lieux. « Nous partageons votre peine », indique un message.
« On est stupéfaits », souligne Laurence Raclot, qui a côtoyé Mélanie dans le salon de coiffure: « C’était une personne tellement gentille ». « Dans une petite ville tranquille, jamais on n’aurait pensé ça ».
Des élèves et leurs parents entrent et sortent de l’établissement où une cellule psychologique a été activée.
« C’est vraiment toute la communauté éducative qui est sous le choc et la nation toute entière. C’est pour ça que j’ai demandé qu’une minute de silence soit observée demain à 12 heures dans tous les établissements », a déclaré la ministre de l’Education Elisabeth Borne sur France Inter mercredi matin.
Peu d’informations ont filtré sur le mobile du suspect, un collégien « dont les deux parents travaillent, qui ne présente pas de difficultés particulières », avait indiqué Mme Borne mardi devant le collège. Il a été interpellé par les gendarmes présents sur place pour le contrôle de sacs, immédiatement après les faits.
11h40: Le procureur de la République de Chaumont a prévu une conférence de presse à 17H00.
11h39: La garde à vue du collégien de 14 ans interpellé mardi matin pour le meurtre d'une surveillante de son collège à Nogent, en Haute-Marne, a été prolongée de 24 heures, jusqu'à demain matin, a appris l'AFP auprès de la gendarmerie.
10h58: La ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a annoncé mercredi avoir demandé une minute de silence dans tous les établissements scolaires jeudi midi en hommage à la surveillante tuée par un collégien mardi à Nogent (Haute-Marne).
« C’est vraiment toute la communauté éducative qui est sous le choc et la nation tout entière. C’est pour ça que j’ai demandé qu’une minute de silence soit observée demain à 12 heures dans tous les établissements », a déclaré la ministre sur France Inter.
10h44: La mort d’une surveillante, poignardée mardi par un élève de 14 ans lors d’un contrôle des sacs devant un collège à Nogent (Haute-Marne), a suscité une émotion immense dans les sphères éducatives et politiques.
Emmanuel Macron a évoqué « un déferlement de violence insensé » et le Premier ministre François Bayrou a souhaité que le gouvernement travaille à « l’expérimentation » de portiques de sécurité à l’entrée des établissements scolaires. Il a également assuré que le gouvernement allait interdire « tout de suite » la vente aux mineurs de « tout couteau qui peut constituer une arme ».
10h01: La victime, assistante d’éducation au collège Françoise-Dolto de Nogent, âgée de 31 ans, a été touchée « par plusieurs coups de couteau » vers 08H00, « à l’arrivée des élèves, au moment d’un contrôle visuel des sacs en présence de la gendarmerie », a précisé le rectorat dans un communiqué. Elle n’a « malheureusement pas survécu à ses blessures ».
L’adolescent, « un collégien de 14 ans qui n’avait pas d’antécédents judiciaires », a été immédiatement maîtrisé par les gendarmes présents, a rapporté le procureur de Chaumont Denis Devallois, précisant qu’un gendarme a été légèrement blessé.
« C’est un jeune d’une famille dont les deux parents travaillent, qui ne présente pas de difficultés particulières, qui était ambassadeur harcèlement », a déclaré sur place la ministre de l’Éducation Elisabeth Borne, soulignant la sidération de ses professeurs.
L’adolescent avait été « l’objet en début d’année de deux exclusions temporaires pour perturbation de la classe » mais n’avait pas posé de difficulté depuis, a-t-elle précisé après avoir rencontré des enseignants et élèves.
Vos réactions
Peine de mort !
Commentaire totalement idiot ! Vous devez adhérer à LFI !
14 - 15 -18 ans ou plus, quand vous tuez délibérément une personne totalement innocente, vous méritez la peine capitale, perpète sans réduction de peine possible !
Dans Basic Instinct l'arme est une sorte de tournevis (un pic pour casser des glaçons)
un couteau de cuisine de de 34 cm avec une lame de 20 cm
Un gros tournevis planté autant de fois aurait sans doute fait autant de dégâts.
Bayrou devrait interdire les ventes de tournevis aux mineurs ! Après il faudra penser à s'occuper des brochettes de barbecue, d'autant que c'est la saison alors on risque d'en voir partout...
Commentaire totalement idiot ! Vous devez adhérer à LFI !
14 - 15 -18 ans ou plus, quand vous tuez délibérément une personne totalement innocente, vous méritez la peine capitale, perpète sans réduction de peine possible !
un couteau de cuisine de de 34 cm avec une lame de 20 cm
Un gros tournevis planté autant de fois aurait sans doute fait autant de dégâts.
Bayrou devrait interdire les ventes de tournevis aux mineurs ! Après il faudra penser à s'occuper des brochettes de barbecue, d'autant que c'est la saison alors on risque d'en voir partout...
Il a envoyé au conseiller d'éducation ce qu'il allait faire, ce qu'il a fait
Ce conseilleur va devoir s'expliquer.
Mais il devient difficile de continuer à dire :
"dans ces établissements on ne peut plus détecter car il n'y a plus d'infirmières, il n'y a plus de médecins, psychiatres... bref on manque de moyens... "
quand le malade lui-même vient déclarer ses troubles mentaux et que rien n'est fait !
Il y a 15 ans, j'ai bossé dans un établissement scolaire comme surveillant. Et en tant que surveillants, nous en avons remonté des faits de harcèlement moral ou physique envers certains élèves. Parce que nous souhaitions que des sanctions soient mises en place, ou au moins faire intervenir les parents. Les réponses de la CPE ou direction étaient tout le temps les mêmes. Ne pas prendre trop au sérieux les mots ou les actes. Ce ne sont que des ados. Donc au pire il y avait une petite discussion avec le/la jeune et on passait à autre chose. La sanction ne servant à rien évidemment, nous disait-on. Nous étions là pour éduquer, pas pour sanctionner. Par chance, nous sommes passés à côté de catastrophes. Nous payons des années de laxisme et d'angélisme.
Alors je ne serais pas surprise que rien n'ait été fait dans ce cas précis. Il y avait tout de même eu des signes avant coureur et déjà 2 exclusions. Est-ce que les parents ont fait suivre leur enfant également ? On peut aussi se poser la question de la responsabilité des parents.
Une horreur cette histoire. Quelle tristesse pour le fils, la famille et les amis de cette jeune femme.
Les parents de l’enfant, les conseillers… doivent trouver pourquoi ils n’ont pas vu. Histoire d’aider les autres et que cela ne se reproduise pas
Il a envoyé au conseiller d'éducation ce qu'il allait faire, ce qu'il a fait
Ce conseilleur va devoir s'expliquer.
Mais il devient difficile de continuer à dire :
"dans ces établissements on ne peut plus détecter car il n'y a plus d'infirmières, il n'y a plus de médecins, psychiatres... bref on manque de moyens... "
quand le malade lui-même vient déclarer ses troubles mentaux et que rien n'est fait !
Hallucinant le témoignage quand meme. On peut pas trouver d'excuses. Il regarde sûrement trop les écrans et ne sait plus faire la diff. Avec la réalité. A 14 ans il n'y a pas de maladie mentale de ce genre.
Je pense qu'il sentait qu'il avait plusieurs personnalités, qu'il n'était pas tout seul
Personnalités multiples, possession ... on dirait effectivement que ces jeunes regardent trop les écrans et prennent les créations de fiction pour de la réalité.
inconnu des services police et gendarmerie: Bien ...mais il n a que 14 ans ....Et renvoyé 2 fois du college
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