
La cour d’assises de Paris a condamné hier soir 'les papys braqueurs' de la star américaine Kim Kardashian à des peines allant jusqu’à huit ans de prison dont trois ferme, pour le cerveau de l’opération Aomar Aït Khedache, qui ne purgera cependant pas sa peine en prison. La cour a décidé d’une confusion de peine avec une précédente condamnation à cinq ans de prison dans son cas, ce qui signifie qu’il ne retournera pas en détention, comme aucun autre des accusés, tous condamnés à des peines largement inférieures à celles réclamées mercredi par l’accusation.
La cour a enfin acquitté deux hommes accusés d’être les «taupes» ayant fourni de précieuses informations sur l’agenda de la reine des influenceuses.
Kim Kardashian s’est dite «satisfaite du verdict»:
«Je suis profondément reconnaissante envers les autorités françaises d’avoir rendu justice dans cette affaire. Ce crime a été l’expérience la plus terrifiante de ma vie», a expliqué la reine des influenceuses dans une déclaration transmise par ses avocats, disant désormais vouloir «tourner la page».
Les «papys braqueurs» étaient accusés d’avoir séquestré, ligoté et dépouillé Kim Kardashian de 9 millions d’euros de bijoux dans sa chambre d’hôtel en 2016.
Quelques heures avant la condamnation, le «cerveau» présumé du braquage Aomar Aït Khedache, 69 ans, sourd et quasiment muet, avait noté ses derniers mots sur son cahier, lus par son avocate:
«Je demande pardon. Je n’arrive pas à trouver les mots. Je regrette beaucoup», a-t-il écrit, demandant ensuite «mille pardons» à son fils Harminy, qui avait conduit et récupéré son père et deux complices cette nuit du 2 au 3 octobre 2016.
Quand elle est venue témoigner la semaine dernière, la star Kim Kardashian avait accepté les excuses de son client Aomar Aït Khedache. «Je vous pardonne» même si «ça ne change rien au traumatisme», «je crois à la deuxième chance», lui a dit émue celle qui étudiait le droit depuis six ans et a enfin obtenu son diplôme, comme elle l’a annoncé jeudi sur les réseaux sociaux à ses 356 millions de followers.
Vos réactions
Tout ça pour... rien : personne ne va en prison, après avoir commis un vol et séquestration. Je sais qu'on est en France, mais que faut-il faire pour y aller, finalement ? A partir de quoi les juges estiment-ils que le délit est grave et mérite une incarcération ? On a l'impression qu'on peut vraiment tout faire dans ce pays, sans réellement risquer grand chose.
Et c'est quand on voit les condamnations qu'on se dit qu'on est bien con d'aller bosser
Justice laxiste, comme d'hab. Des peines non seulement très inférieures aux réquisitions, mais encore plus à ce dont ils auraient écopé au USA.
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