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Deux personnes qui avaient modifié des données concernant Brigitte Macron en "Jean-Michel Trogneux", dans le système de la Direction des finances publiques, ont été relaxées

Un couple résidant en Haute-Corse qui avait modifié frauduleusement des données concernant Brigitte Macron en Jean-Michel, dans le système d'information de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), a été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris.

Le tribunal a reconnu que «le changement de prénom de l'épouse du président de la République en Jean-Michel dit Brigitte est susceptible de porter atteinte à son honneur ou à sa considération» mais qu'en l'espèce il n'y avait pas eu d'usurpation d'identité car il n'y avait pas eu de tentative d'accès à l'espace personnel de Brigitte Macron.

Au printemps 2024, le couple, Laurent A., 41 ans, et Juliette A., 47 ans, avait faussement indiqué dans leur déclaration d'impôts, à la rubrique «autres personnes invalides à charge», tous les membres du gouvernement, l'ensemble des parlementaires, le chef de l'État, le président ukrainien qualifié au passage de «nazi » et Brigitte Macron sous l'identité «M. Trogneux Jean-Michel, dit Brigitte».

Le fait «d'avoir écrit “Jean-Michel, dit Brigitte” dans la case “Prénom” en l'associant à un nom de contribuable réel (en l'espèce Macron) identifié par sa date et son lieu de naissance exacts a entraîné une correction automatique de ce prénom dans le référentiel de la DGFiP», a indiqué le tribunal.

La «correction automatique» est apparue dans l'espace personnel de Brigitte Macron, ce dont sa secrétaire personnelle s'est rendue compte. Après cette découverte, Brigitte Macron a porté plainte en septembre 2024.

La modification du prénom de Brigitte Macron «a résulté d'une malfaçon informatique du système informatique de la DGFiP», soit d'un bug informatique, a tranché le tribunal. Les prévenus n'étaient pas au courant de ce bug, ils étaient même «loin, comme le tribunal, de le connaître, ni même de l'imaginer», est-il écrit dans le jugement.

Le parquet, qui avait requis 3 mois de prison avec sursis contre les prévenus, dispose de dix jours pour faire appel. Brigitte Macron est régulièrement la cible de cyberharcèlement sexiste.

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Vos réactions

Portrait de msfsfever2020
23/février/2025 - 13h20

vous êtes tous pire que les oqtf dans l'ignominie. Demandez-vous plutôt (si tant est que vous en ayez, mais je ne suis pas sûr), est-ce que votre compagne n'était pas un homme ou si votre compagnon n'était pas une femme. Rayez la mention inutile.