
La présidence des Etats-Unis a annoncé que l'agence Associated Press était interdite d'accès au Bureau ovale et à l'avion officiel de Donald Trump, "Air Force One", pour une durée illimitée, en raison de son refus d'appeler le Golfe du Mexique "Golfe d'Amérique".
"Les mesures prises pour restreindre la couverture par AP des événements présidentiels en raison de la façon dont nous évoquons un lieu géographique portent atteinte" à "la liberté d'expression, un pilier de la démocratie américaine et une valeur cardinale du peuple américain", a réagi vendredi soir une porte-parole de l'agence, Lauren Easton, dans une déclaration transmise à l'AFP.
"L'accès de l'Associated Press au gouvernement est crucial pour tous les organismes d'information, dont le Washington Post, afin de fournir à des millions d'Américains un journalisme indépendant basé sur les faits chaque jour", a aussi déclaré une porte-parole du Washington Post.
"L'Associated Press continue d'ignorer le changement de nom géographique légal du Golfe d'Amérique", a écrit de son côté sur X vendredi le chef de cabinet adjoint de la Maison Blanche Taylor Budowich.
"Si le Premier amendement" de la Constitution américaine sur la liberté d'expression "protège leur droit à des reportages irresponsables et malhonnêtes, il ne garantit pas leur privilège d'accès sans entrave à des espaces limités, tels que le Bureau ovale et Air Force One", a-t-il ajouté.
"À l'avenir, ces espaces seront ouverts aux milliers de journalistes qui en ont été empêchés (...) Les journalistes et photographes de l'Associated Press conservent leurs accréditations pour le complexe de la Maison Blanche", a-t-il poursuivi. Cette semaine, un reporter de l'AP avait entre autres été privé d'accéder à la conférence de presse entre Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi, "une violation flagrante du Premier amendement", avait déclaré Julie Pace, la rédactrice en chef de l'agence.
Dans une note éditoriale, AP a expliqué que le décret changeant le nom du Golfe du Mexique n'avait d'autorité qu'aux Etats-Unis, tandis que le Mexique et d'autres pays et organismes internationaux ne l'avaient pas reconnu. "Associated Press y fera référence par son nom d'origine tout en reconnaissant le nouveau nom choisi par Trump", poursuivait l'agence de presse.
Fondée en 1846 par des journaux new-yorkais, AP livre articles, photos et vidéos à de très nombreux médias, américains et étrangers.
L'agence, véritable institution du journalisme qui emploie plus de 3.000 personnes, a envoyé plus de 375.000 articles, 1,24 million de photos et 80.000 vidéos selon ses chiffres pour 2023.
Vos réactions
Patience, l'enquête sur la fraude de 2020 va bientôt arriver.
Sacré comploplo, toujours dans tes fantasmes.
Non pas de fantasmes, du factuel. Pourquoi "sacré comploplo" ? C'est toi qui laisse entendre que les procès pour fraudes vont arriver... Toutes les procédures lancées ont démontré qu'il n'y avait rien... Encore un fois celui dont à pu constater les tentatives de triche c'est bien Trump. Le gars à peine au pouvoir vire l'ensemble des fonctionnaires qui ont osé enquéter sur lui... J'imagine si ça avait été l'inverse, le torrent de merde qu'on aurait eu sur la "vermine gauchiste sans foi ni loi"... C'est bien toi le complotiste, n'inverse pas les roles "le comploplo"...
Oui, afficher la corruption systémique des institutions noyautées par les fraudeurs Démocrates, c'est le début du fascisme.
L'horreur, quasiment le nazisme.
Effectivement ça commence comme ça. Les régimes autoritaires s'attaquent aux médias (s'ils ne sont pas avec le pouvoir c'est qu'ils sont corrompus), la justice, l'éducation... Exactement ce que fait Trump.
C'est juste dingue de trouver ça extraordinaire... Forcement ce sont les démocrates qui sont corrompus... Pourtant c'est bien Trump qui a triché lors des élections (son appel au gouverneur de Géorgie pour "trouver des voix" est fabuleux), lui a été condamné alors que toutes les actions en justice pour essayer de trouver des fraudes démocrates ont fait choux blanc...
D'ailleurs ces vilaines démocrates étaient si corrompus et tricheurs comment ont-il pu perdre cette fois ci ?
Lorsqu'un moustachu obèse se déclare filette, on est priés de le croire et de l'appeler mademoiselle.
Il est au moins aussi logique qu'après un décret signé du président élu qu'un organe de presse d'extrême gauche utilise le nom officiel du lieu géographique concerné. Sinon, ils peuvent continuer d'utiliser leur liberté d'expression pour l'appeler comme ils veulent, sur leur blog d'extrême gauche sans accréditation à la Maison Blanche.
L''extrême gauche en situation inverse aurait interdit le média de publier, lui aurait retiré l'agrément de presse, l'enfouirait sous les procédures judiciaires et demandes pécuniaires, le sommerait par d'innombrables menaces, dégradations, et insultes par ses sbires antifas. Là on ne leur retire que l'accréditation à la Maison Blanche, des méthodes de gentleman à côté de l'extrême gauche.
Tu fais juste de la fiction sur ce que tu fantasmes. La réalité c'est que Trump est pour la liberté d'expression quand ça l'arrange. Et c'est pareil pour tout: S'il perd une élection c'est que les autres ont triché, si ça lui plait de boire avec des pailles en plastique tant pis pour l'écologie, si on veut faire des économies il n'y a qu'à supprimer les financements de la recherche, de l'enseignement, virer les fonctionnaires qui font de la protection des consommateurs etc...
Là le gars renomme de manière unilatérale un lieu géographique (qui n'appartient pas aux USA) et ceux qui ne s'alignent pas sont punis.
La démcoratie selon Trump ça promet...
Lorsqu'un moustachu obèse se déclare filette, on est priés de le croire et de l'appeler mademoiselle.
Il est au moins aussi logique qu'après un décret signé du président élu qu'un organe de presse d'extrême gauche utilise le nom officiel du lieu géographique concerné. Sinon, ils peuvent continuer d'utiliser leur liberté d'expression pour l'appeler comme ils veulent, sur leur blog d'extrême gauche sans accréditation à la Maison Blanche.
L''extrême gauche en situation inverse aurait interdit le média de publier, lui aurait retiré l'agrément de presse, l'enfouirait sous les procédures judiciaires et demandes pécuniaires, le sommerait par d'innombrables menaces, dégradations, et insultes par ses sbires antifas. Là on ne leur retire que l'accréditation à la Maison Blanche, des méthodes de gentleman à côté de l'extrême gauche.
il était déjà mégalo au premier mandat ! mais là il se prend un melon de ouf !
il était drôle dans ses excès ! il devient dangereux maintenant !
Et après Trump nous fait la leçon sur la liberté d'expression.....
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