
Les députés ont adopté mardi plusieurs mesures visant à améliorer la sécurité dans les transports, dont l’autorisation pour les forces de sécurité de la SNCF et de la RATP de procéder à des palpations, ainsi que le port de caméras-piétons par les contrôleurs.
La proposition de loi, très attendue par les professionnels après avoir été maintes fois repoussée, a été adoptée par 139 voix contre 59. Le ministre des Transports Philippe Tabarot, à l’origine du texte lorsqu’il était sénateur, s’est félicité de ce vote.
Le texte était examiné en première lecture à l’Assemblée après avoir été adopté au Sénat en février 2024. Son parcours législatif avait été stoppé par la dissolution en juin, puis par la censure du gouvernement de Michel Barnier en décembre.
Députés et sénateurs devront désormais s’entendre sur une version du texte en commission mixte paritaire. L’Assemblée a entre autres pérennisé le port des caméras-piétons pour les agents de contrôle. Une expérimentation a déjà eu lieu, mais a pris fin le 1er octobre.
Or les agents ont fait état d’un « retour très positif », jugeant que le port de ces caméras - qu’ils décident eux-mêmes de déclencher - permettait de jouer « un rôle dissuasif face aux menaces et agressions », a fait valoir le rapporteur du texte, le macroniste Guillaume Gouffier Valente.
La gauche a elle fustigé une proposition de loi portant atteinte à un certain nombre de droits fondamentaux. « C’est un texte liberticide », a taclé la députée PS Céline Thiébault-Martinez.
Vos réactions
Mesurettes puisqu'on n'osera jamais s'attaquer à l'origine des problèmes, because droits de l'homme, lois européennes, état profond, etc.
Avec des expulsions du territoire, ce serait au moins -50% de vols et d'agressions, ce sont les chiffres du rapport SSMSI du Ministère de l'intérieur concernant les transports publics.
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?