11/02 18:58

Israël menace ce soir le Hamas de «combats intenses» si les otages ne sont pas libérés samedi - Donald Trump maintient lui aussi son ultimatum de samedi pour la libération des otages israéliens

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a menacé mardi de reprendre «des combats intenses» dans la bande de Gaza «jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement vaincu» s’il ne libère pas «nos otages» d’ici à samedi. «Si le Hamas ne libère pas nos otages d’ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin et l’armée israélienne reprendra des combats intenses jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement battu», indique M. Netanyahu dans un communiqué sans préciser s’il parle de tous les otages captifs à Gaza ou du petit groupe d’otages censé être libéré samedi dans le cadre d’un échange avec des Palestiniens détenus par Israël dans le cadre de l’accord de trêve.

Donald Trump a maintenu mardi la date limite qu’il a fixée à samedi pour la libération des otages israéliens détenus à Gaza. «Oui», a répondu le président américain à un journaliste qui lui demandait si cet ultimatum tenait toujours, alors qu’il accueillait le roi Abdallah II de Jordanie à la Maison-Blanche. Le président américain ne croit d’ailleurs pas que Hamas respectera la date limite de samedi.

Au 11 février, après cinq séries de libérations au compte-goutte orchestrées ces dernières semaines par le Hamas, 16 otages israéliens ont été libérés. Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque, 73 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon l’armée israélienne.

Les derniers détenus censés être relâchés à l’issue de la première phase sont au nombre de 17. Leur état de santé et le sort qui leur a été réservé reste en partie méconnu.

Parmi eux, se trouvent les trois membres de la désormais tristement célèbre famille Bibas : les deux enfants de 2 ans et 5 ans, Kfir et Ariel, ainsi que leur mère Shiri, âgée de 33 ans.

Selon le Times of Israël , le gouvernement de Benjamin Netanyahou ferait pression pour clarifier la situation de cette famille. Le Hamas avait affirmé en novembre qu’ils avaient été tués, mais Israël croit à une «cruelle» affirmation, qui n’a jamais été confirmée.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions