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Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu appelle à «refonder la relation» actuellement très tendue entre l'Algérie et la France, en regrettant «les dérives actuelles du gouvernement algérien»

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a appelé à «refonder la relation» actuellement très tendue entre l'Algérie et la France, en regrettant «les dérives actuelles du gouvernement algérien». Sébastien Lecornu a par ailleurs exprimé sur la radio France Inter «la compassion, l'empathie et le soutien» de la France envers l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré depuis la mi-novembre en Algérie pour atteinte à la sûreté de l'État.

«Ça dit quelque chose des dérives actuelles du gouvernement algérien, et surtout comment la relation avec la France est devenue une rente» en Algérie, a estimé le ministre français. «Ne pas aimer la France devient un sujet de politique intérieure» en Algérie, a déploré Sébastien Lecornu, estimant «qu'il fallait qu'on arrive à se sortir de cela». «On perd du temps, y compris dans la lutte contre le terrorisme», en particulier dans les pays du Sahel, a-t-il poursuivi. «On est dans une panne et il faut qu'on arrive à refonder cette relation, sans faiblesse, sans naïveté», a estimé Sébastien Lecornu.

Les relations souvent en dents de scie entre la France et l'Algérie se sont détériorées depuis l'été dernier avec l'annonce de l'appui de Paris au plan d'autonomie marocain pour le territoire disputé du Sahara occidental, ex-colonie espagnole et théâtre d'un conflit depuis un demi-siècle entre le Maroc et les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.

Les rapports entre Paris et Alger se sont encore tendus ces dernières semaines avec la détention en Algérie de Boualem Sansal et l'arrestation en France de plusieurs influenceurs algériens pour apologie de la violence. Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s'est dit la semaine dernière «prêt à (se) rendre à Alger pour traiter de toutes les questions», estimant que «ni la France ni l'Algérie n'avaient intérêt à ce que s'installe une tension durable» entre elles.

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Vos réactions

Portrait de MICMAH458
22/janvier/2025 - 10h37

Ce type très mou du genou, celui qui ne connaissait même pas belattar alors que ce dernier murmure à l'oreille de macron, va donc être missionné par son patron pour aller ramper encore un peu plus et probablement présenter les excuses de la France devant un gouvernement algérien qui nous méprise et qui se fout de notre gueule.  Si c'est ça la diplomatie étrangère vue et pratiquée par macron, bayrou et consorts, on est mal.

Portrait de COLIN33
22/janvier/2025 - 09h55 - depuis l'application mobile
bruno.13 a écrit :

Une refondation ? Quelle refondation?  Avec un pays dont les dirigeants et la population détestent de plus en plus la France. Avons-nous encore besoin de l'Algérie ? Non. Donc, mettre en place une politique restrictive en matière de visas, de supprimer l'aide au développement dont on se demande bien à quoi elle sert et refuser l'accord UE-Algérie qui est dans les tuyaux de Bruxelles. Et surtout, dénoncer l'accord franco-algérien. Quant au gaz algérien, qui ne représente qu'une petite partie de nos importations, il serait facile d'en trouver ailleurs et pour moins cher en plus. Bref, se désengager pour ne conserver que des relations diplomatiques minimales et raffermir nos liens avec d'autres pays de la région dont nous aurions beaucoup à gagner

@bruno.13
ils détestent la France, mais pas pour les aides sociales ! STOP

Portrait de bruno.13
21/janvier/2025 - 19h27

Une refondation ? Quelle refondation?  Avec un pays dont les dirigeants et la population détestent de plus en plus la France. Avons-nous encore besoin de l'Algérie ? Non. Donc, mettre en place une politique restrictive en matière de visas, de supprimer l'aide au développement dont on se demande bien à quoi elle sert et refuser l'accord UE-Algérie qui est dans les tuyaux de Bruxelles. Et surtout, dénoncer l'accord franco-algérien. Quant au gaz algérien, qui ne représente qu'une petite partie de nos importations, il serait facile d'en trouver ailleurs et pour moins cher en plus. Bref, se désengager pour ne conserver que des relations diplomatiques minimales et raffermir nos liens avec d'autres pays de la région dont nous aurions beaucoup à gagner

Portrait de COLIN33
21/janvier/2025 - 17h45 - depuis l'application mobile

La solution chacun chez soi, les algériens en Algérie, les français en France, tous ceux qui sont binationaux déchus de la nationalité française, que d'économies a commencer par la CAF, la CPAM.....