Après le meurtre d'un proche du rappeur SCH, 22 personnes ont été mises en examen pour des faits d'assassinat en bande organisée, tentative d'assassinat et vol

Après le meurtre d'un proche du rappeur SCH, 22 personnes ont été mises en examen pour des faits d'assassinat en bande organisée, tentative d'assassinat en bande organisée et vol en bande organisée. Selon le procureur, SCH faisait l'objet de tentatives d'intimidation et d'extorsion, mais « refusait de payer ». « Il faisait, au regard de sa résistance, d'après ce qu'il nous a dit, depuis 4 mois, l'objet de menaces de mort, qui l'avaient contraint à changer ses habitudes de vie », a-t-il indiqué.

Les personnes impliquées « font partie de la même équipe que celle » de l'extorsion visant le patron du First, selon Nicolas Bessone. SCH « ne s'est pas exprimé sur ce dossier » et « on peut louer sa responsabilité », a expliqué le procureur.

Le 26 août dernier alors que le rappeur SCH venait de chanter dans une boite de nuit et qu'il repartait, un des véhicules avec des membres de son équipe a été visé par des tirs de kalachnikov. Un de ses collaborateurs a été tué, un autre blessé.

L'artiste ne se trouvait pas dans le véhicule visé par les tirs de kalachnikov "en raison d'événements fortuites", a précisé Nicolas Bessone, le procureur de la République de Marseille. Il aurait pourtant dû l'utiliser pour rentrer à son hôtel après une représentation dans la boîte de nuit La Dune.

Ce meurtre est lié à une autre affaire, ouverte pour cinq fait: extorsion en bande organisée avec arme, tentative d'assassinat en bande organisée, destruction en bande organisée du bien d'autrui par moyen dangereux pour les personnes, association de malfaiteurs en vu de la préparation de crime et direction de groupement et d'association de malfaiteurs criminels en vu de la direction du dit groupement.