15h26: Après avoir reçu la gauche ce midi, Emmanuel Macron recevra le président des députés LR Laurent Wauquiez et le président des sénateurs LR Mathieu Darnaud à 20heures.
14h30: Sur X, Olivier Faure répond à Jean-Luc Mélenchon qui a déclaré que LFI n’avait donné «aucun mandat à Olivier Faure pour négocier un accord» avec Emmanuel Macron.
«Quand Jean-Luc Mélenchon dit qu’il ne nous a pas donné de mandat pour négocier, il dit l’exacte vérité : je ne reçois pas de mandat de lui, je parle au nom des socialistes, au nom de l’intérêt du pays et pour tenter de sortir du blocage institutionnel. Nous voulons mener une politique de gauche, avec un Premier ministre de gauche. Nous ne voulons pas assurer la continuité du macronisme», a écrit sur son compte X Olivier Faure.
11h19: La droite « ne pourra faire aucun compromis avec la gauche », a réagi le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau après le geste d’ouverture du socialiste Olivier Faure se disant prêt vendredi à négocier avec les macronistes et LR sur la base de « concessions réciproques » pour un futur gouvernement.
« La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche qui a trahi Blum et Clémenceau. Cette partie de la gauche qui a pactisé avec les Insoumis, refusé de dénoncer les folles dérives des mélenchonistes après le 7 octobre et voté une motion de censure irresponsable », a déclaré sur X l’ancien chef de file des sénateurs LR.
« Dans l’intérêt du pays, la droite peut accepter de faire des compromis, certainement pas des compromissions », a-t-il insisté, durcissant le ton au lendemain d’une réunion des députés LR qui ont décidé de ne pas « censurer automatiquement » un gouvernement élargi au PS, contrairement à un exécutif comprenant des Insoumis.
Interrogé par l’AFP, l’entourage de M. Retailleau confirme le rejet de tout compromis avec LFI et assure ne pas être disposé à participer à un gouvernement dont le Premier ministre « aurait une ligne qui ne serait pas convenable pour nous », en particulier sur le budget.
En clair, la droite serait disposée à gouverner uniquement avec des personnalités de gauche qui « n’ont pas été élues sur une ligne LFI », citant comme exemples le ministre de la Justice démissionnaire Didier Migaud et les anciens Premiers ministre Bernard Cazeneuve et Manuel Valls.
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La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche qui a trahi Blum et Clemenceau. Cette partie de la gauche qui a pactisé avec les Insoumis, refusé de dénoncer les folles dérives des mélenchonistes après le 7 octobre, et voté une motion de censure irresponsable. Dans…
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) December 6, 2024
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10h12: Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure s’est dit prêt à discuter avec les macronistes et la droite sur la base « de concessions réciproques » en vue de la formation d’un nouveau gouvernement qui aurait un « contrat à durée déterminée ».
M. Faure, qui sera reçu vendredi à 12H00 à l’Elysée, s’est dit prêt sur franceinfo à faire « des compromis sur tous les sujets », y compris les retraites, et souhaite qu’Emmanuel Macron désigne « un préfigurateur » qui organiserait cette négociation entre forces politiques avant de nommer un Premier ministre.
« Je suis prêt à venir discuter de tous les sujets et voir ce qu’il est possible de faire sur une durée limitée », a affirmé M. Faure, reconnaissant discuter déjà avec « des membres du bloc central ».
« Il faut bien qu’on trouve une solution parce qu’on ne peut pas mettre le pays à l’arrêt pendant des mois », a-t-il plaidé.
M. Faure a admis que cette négociation ne concernerait pas l’ensemble des forces du Nouveau Front populaire puisque « les Insoumis se sont auto exclus de cette discussion ».
Quant à LR, « Laurent Wauquiez peut venir autour de la table mais ce que je veux, c’est des concessions réciproques », a-t-il dit.
Pour faire ces compromis, Olivier Faure a évoqué « un gel » de la réforme des retraites, et non plus une abrogation immédiate, pour organiser d’abord « une conférence de financement » permettant une future abrogation.
« Sur tous les sujets, nous sommes obligés à compromis parce que nous n’avons pas la majorité absolue », a-t-il plaidé.
« Quand je veux 100 et que j’obtiens 50, ça s’appelle faire un pas. J’aimerais par exemple qu’on rétablisse un ISF qui rapporte plutôt 15 milliards que trois, mais on verra », a-t-il dit. « Je suis prêt à entrer en discussion. Ça ne veut pas dire que je suis prêt à dire que je suis devenu macroniste », a-t-il insisté.
09h22: Première « priorité » du nouveau Premier ministre: « le budget, alors que les discussions au Parlement ont été interrompues par la motion de censure ».
En attendant un budget l’année prochaine, une loi spéciale sera déposée « avant la mi-décembre au Parlement », a affirmé le président, en décrivant une « loi temporaire » qui « permettra la continuité des services publics et de la vie du pays » en appliquant « pour 2025 les choix de 2024 ».
Qui pour porter ce chantier ? François Bayrou est d’autant plus cité qu’il a déjeuné jeudi avec le président à l’Elysée et s’est également entretenu avec un autre prétendant, l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve.
Le nom du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, de Xavier Bertrand, ou du maire de Troyes, François Baroin, circulent également.
09h02: Emmanuel Macron reçoit vendredi plusieurs dirigeants politiques allant du PS aux LR en passant par ceux de son propre camp en vue de la formation d’« un gouvernement d’intérêt général », après la censure de Michel Barnier mercredi.
Le chef de l’Etat, qui s’est dit à la recherche d’un « arc de gouvernement », a tenté jeudi soir de reprendre la main lors d’une allocution télévisée, où il a promis la nomination d’un nouveau Premier ministre « dans les prochains jours ».
Il reçoit en début de matinée les dirigeants du camp macroniste (Renaissance, MoDem, Horizons, Radicaux, UDI), puis à midi le chef des députés socialistes Boris Vallaud et son homologue du Sénat Patrick Kanner, ainsi que le chef du parti Olivier Faure. En début d’après-midi, ce sera au tour des dirigeants de LR.
L’annonce du nom d’un nouveau chef de gouvernement n’est pas attendue avant le week-end, voire lundi, et encore davantage de temps devrait être requis pour connaître la composition de sa nouvelle équipe.
Entre-temps, Emmanuel Macron doit s’offrir une parenthèse avec la réouverture en grande pompe de Notre-Dame samedi, où plusieurs dizaines de chefs d’Etat ou de gouvernement, dont le président élu américain Donald Trump, sont attendus.
Le Rassemblement national, la France insoumise, les Ecologistes et les communistes n’ont pas été invités à l’Elysée à ce stade, alimentant les spéculations sur une tentative d’enfoncer un coin au sein de l’alliance de gauche du Nouveau Front populaire.
Emmanuel Macron « a forgé son propre arc républicain et n’a pas beaucoup de flèches dans son arc », a ironisé la secrétaire nationale des Ecologistes Marine Tondelier sur RMC.
Vos réactions
On en parlera le jour où il y aura une droite en france
tant mieux qu'il retourne au sénat, ou au Puy du Fou retrouver son ami de Villiers, ce type est indésirable......
tant mieux qu'il retourne au sénat, ou au Puy du Fou retrouver son ami de Villiers, ce type est indésirable......
cette crise des institutions met en évidence les limites de la démocratie
Je pense plutôt qu'elle met en évidence les limites de la cinquième République.
Il doit préféré la droite de Vichy le porteur de valises de De Villiers
En quoi mon raisonnement est'il binaire?
En l'espèce c'est vous qui ne proposez rien comme alternative et éludez la question en répondant par un copier coller chat GPT.
chat GPT !!! ok je vous laisse donc à croyances
Retailleau, le repoussoir de la droite !
A part son obsession comme Le Pen, rien ne voit grâce à ses yeux (anti fin de vie, anti mariage pour tous...)
cette crise des institutions met en évidence les limites de la démocratie
super et ?
je vous remercie de votre participation au débat, mais ne comprend pas votre raisonnement dichotomique, il faut parfois penser à sortir du cadre
En quoi mon raisonnement est'il binaire?
En l'espèce c'est vous qui ne proposez rien comme alternative et éludez la question en répondant par un copier coller chat GPT.
je vous remercie de votre participation au débat, mais ne comprend pas votre raisonnement dichotomique, il faut parfois penser à sortir du cadre
cette crise des institutions met en évidence les limites de la démocratie
cette crise des institutions met en évidence les limites de la démocratie
Dehors les macronistes, qu'ils restent uniquement dans leur parti, ils ont amplement démontré leurs capacités en matière de gouvernement....
Aucune dignité.
Les LFistes sont les cocus dans cette histoire
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